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SUR LA ROUTE A DEUX - ON ROAD HAS TWO
1 mai 2015

2007 Retour en France - Lente remontée

Mer forte

Comme il nous l'a été spécifié nous sommes au port en vue des formalités d'embarquement à 15 heures. Celles-ci avec le temps d'attente dure environ une demi-heure. Après avoir pris possession de notre cabine (individuelle à un grand lit) nous allons au bar. Nous commandons deux bières. Le barman nous dit que les dirhams ne sont pas acceptés. Nous lui faisons part de notre incompréhension en arguant du fait que nous sommes sur un bateau marocain. Finalement, avec discrétion, il nous fait le change de nos 700,00 dirhams.

Le départ programmé à 18 heures est reporté à plus tard à cause d'une mer forte. Nous prenons notre mal en patience en restant au bar et en dînant. Vers 21 heures 30 nous retournons à notre cabine. Enfin à 22 heures 20 le ferry quitte le quai.

Dès la sortie du port nous sentons le tangage. De la fenêtre de notre cabine dirigée vers l'avant du bateau nous voyons la proue se soulever puis descendre en fonction des vagues et des creux. Bernadette se couche et se laisse bercer. Je profite encore quelques instants du spectacle avant de me glisser à mon tour dans les draps.

 

Nuit agitée

Le tangage se fait maintenant plus fort. Vers minuit Bernadette se précipite dans le cabinet de toilettes et y reste près d'une demi-heure à vomir. Elle fait ainsi plusieurs aller et retour au cours de la nuit. Moi-même, je suis un peu gêné et l'estomac me vient une fois sur les lèvres.

Toute la nuit et jusqu'à plus de midi le bateau frappe avec rudesse les vagues. Nous négligeons le petit déjeuner et le déjeuner restant allongés dans notre lit.

 

Le calme après le tempête

Le vent baisse. La mer se calme. Les vagues ne font maintenant que de petits clapots. Le ferry maintenant file à une bonne vitesse. Nous descendons dans les salons où de nombreux passagers sont déjà installés. Les visages sont encore pâles et les traits tirés. Pour nous remettre avant le dîner nous prenons un apéritif. Le repas n'est pas fameux. Nous nous forçons plus à manger que nous avons d'appétit. Nos voisins de table ne touchent pas beaucoup plus à leurs assiettes. Avant de rejoindre notre cabine nous discutons un peu.

La nuit et la journée qui suivent se déroulent sans problème. Nous touchons les quais de Sète à 17 heures au lieu de 8 heures. Les formalités policières et douanières sont réduites au minimum.

Nous avons le plaisir de voir nos deux amies niçoises Mireille et Nicole lesquelles ont tenu à venir nous accueillir.

Heavy seas
As he we was specified we are at the port for the formalities for departure at 15.00. With the time wait lasts about half an hour. After having taken possession of our (individual double) cab going to the bar. We order two beers. The bartender told us that the dirhams are not accepted. We make it part of our misunderstanding on grounds that we are on a Moroccan ship. Finally, with discretion, made us our 700,00 dirhams Exchange.
Initially scheduled at 6 p.m. is postponed to later because of rough seas. We take our patience by remaining at the bar and dining badly. To 9: 30 pm we return to our cabin. Finally at 2220 hours the ferry leaves the dock.
Right out of the port we feel the pitch. From the window of our cab headed to the front of the boat we see the bow rise then go down depending on the waves and hollows. Bernadette folds and allows itself to be rocked. I take still a few moments of the show before sliding me my turn in the sheets.
Rough night
The pitch is now stronger. Around midnight Bernadette rushes into the office of toilet and remained there almost half an hour to vomit. She made so many back and forth during the night. Myself, I'm a little embarrassed and the stomach comes to me once on the lips.
Throughout the night and until midday the boat hits with rudeness waves. We neglect breakfast and lunch remaining lying in our bed.
The calm after the storm
The wind down. The sea is calm. The waves are now only small clapots. The ferry now file at a good speed. We descend into the salons where many passengers are already installed. The faces are still pale and drawn. To get back before dinner we take an aperitif. The meal is not famous. We more force us to eat to appetite. Our table neighbors do not much affect their plates. Prior to joining our cabin we discuss a little.
The night and the day following unfold without problem. We touch Sète docks at 5 p.m. instead of 8 hours. Police and customs formalities are reduced to a minimum.
We are pleased to see our two nice girlfriends Mireille and Nicole which held to come greet us.

 

Sète

Avec nos deux amies qui restent une journée en notre compagnie nous visitons Sète et quelques curiosités des alentours. Nous dégustons les fameuses huîtres de Bouzigues mais aussi  les moules farcies à la sétoise et les tielles (recette italienne venue avec les gamelles des émigrées napolitaines) dans quelques restaurants parmi les nombreux que compte la ville.

Il est bon de dire aussi que Sète n'est pas une jolie petite ville endormie, c'est sous des habits de princesse, un port de commerce actif (le second français de la Méditerranée). 

Sous le charme de la ville nous y restons encore deux journées à nous reposer et à flâner le long des canaux. Nous calmons un peu notre fringale de bonnes choses dans quelques restaurants qui longent les quais.

Sète
With our two friends who stay a day in our company we visit Sète and some sights of the surrounding area. We taste the famous Bouzigues oysters but also mussels stuffed with the setoise and  the partial dentures (Italian recipe came with bowls of the Neapolitan emigrants) in a few among the many restaurants in the city.
It is good to also say that Sete is not a pretty sleepy town, under Princess clothes, an active commercial port (the second french of the Mediterranean).
Under the spell of the city we are still two days to to rest us and to stroll along the canals. We a little calm our craving for good things in a few restaurants that line the docks.

France 2007 1

France 2007 2

Lente remontée

Nous quittons Sète sous le soleil à près de midi. Bien que la route soit presque plate nous ne dépassons pas 30 kilomètres nous arrêtant dans un camping à Palavas les Flots. Après une journée de repos nous reprenons notre chemin passant à La Grande Motte puis nous campons à Lunel avec une nouvelle journée d'arrêt.

Nimes longée nous remontons vers la vallée du Rhône par la nationale 86. Quelques montées nous donnent un peu de peine. Une auberge nous demande 38,00 € pour une chambre qui n'en vaut pas 15. Nous faisons toujours en grimpant quelques kilomètres de plus et trouvons un hôtel 2 étoiles lequel est de bon confort. La patronne au départ semble un peu revêche mais avec les heures nous la trouvons finalement sympathique.

 

Gens simples, sympathiques et accueillants

 En cette journée du 28 avril nous reprenons la route avec quelque peine, la fatigue d'hier n'étant pas totalement estompée. Au cours du repas de midi que nous prenons au restaurant nous discutons avec l'adjoint au maire du village. Ce dernier nous indique un camping à une dizaine de kilomètres plus loin. Arrivés dans la localité nous ne trouvons pas. Nous continuons en cherchant un coin où nous pourrions poser notre tente en camping sauvage mais le plus souvent les terrains sont cultivés et enclos ou alors ce ne sont que cailloux. Alors que nous désespérons Bernadette avise une maison près de laquelle nous pourrions camper. Je vais à la maison et demande aux propriétaires l'autorisation de nous installer. La réponse est positive mais au bout de quelques minutes il nous est proposé de bénéficier gratuitement du gîte d'étape disponible à l'étage de la demeure. Après avoir accepté et posé quelques affaires nous allons boire un verre avec nos hôtes. Nous avons le plaisir lors de la conversation de parler de voyages avec eux d'autant que l'homme a fait pendant plusieurs années des tournées en Afrique du nord et noire. Ce n'est que bien plus tard que nous gagnons le gîte. Après un frugal repas nous nous glissons dans les draps.

En début de matinée nous quittons Gilles et Nicole DESMEURS. (voir dans les liens pour coordonnées de location de gîte).

Quinze kilomètres nous séparent de Le Teil où nous avons l'intention de faire une visite à Luce et Lucien Gayraud. Nous y arrivons une heure et demie plus tard. Nous restons trois jours qui hélas sont très arrosés.

Le 2 mai nous reprenons la route jusqu'à Valence en passant à travers les gouttes. Le 3 nous sommes nos jeunes amis Sylvie et François Dupont de Bourg de Péage qui nous font le meilleur accueil. Le temps triste et pluvieux est largement atténué par leur gentillesse. Nous les quittons trois jours plus tard avec l'envie de les revoir, soit chez eux ou dans un autre coin du monde, puisqu'ils projettent de faire un tour de la planète en camping car à partir de 2009 avec leur deux filles.

Quelques soixante kilomètres plus loin nous faisons à nouveau halte chez Annie et Bernard Dupuis, amis de plus de trente ans qui nous reçoivent à leur tour avec chaleur et convivialité. Nous repartons de chez eux heureux mais les muscles lourds à cause des libations et la bonne table avec laquelle ils savent accueillir.

 Le 10 mai nous repartons passant

Givors puis prenons  la direction ouest par les communes de Saint Didier sous Riverie. Nous peinons beaucoup dans l'ascension des cols. A cette endroit, fourbus, nous cherchons désespérément un endroit pour dormir mais il n'y a ni hôtel, ni camping. Grâce à la gentillesse d'une habitante du lieu, Clotilde LLUCH (qui a déjà voyagé et qui sait ce qu'hospitalité veut dire mais hélas dispose d'un tout petit logement), nous trouvons refuge sur un terrain communal  (aire de jeux) herbeux où nous pouvons planter notre tente. La nuit est calme malgré un orage qui gronde au loin. Quelques gouttes de pluie nous font craindre pendant un moment le déluge mais heureusement il n'en est rien.

 Avant de rejoindre Monthoron les Bains où nous avons décidé de faire halte pour l'étape suivante il nous faut encore grimper pendant plus de trois kilomètres. A Sainte Catherine nous sommes heureux de voir la route descendre lentement tout d'abord puis plus rapidement ensuite vers la vallée de la Loire. Monthoron les Bains atteint nous trouvons un accueillant motel. 

Au Coteau avant Roanne nous voulons faire halte au Park Hôtel se trouvant sur notre route. La patronne veut encaisser les nuits et les petits déjeuner à l'avance. Après discussions nous repartons. Son hôtel qui semble vide ne sera pas rempli avec ce geste peu commercial. Un peu plus loin nous trouvons un hôtel Ibis où nous avons le meilleur accueil. Nous décidons de nous y reposer le week-end.

 Lundi 14 mai. La météo annonce des la pluie et du vent. Nous préférons ne pas repartir aujourd'hui. Bien nous en prend, alors que nous sommes au  petit déjeuner la pluie se met à tomber. Le ciel chargé ne promet pas d'éclaircie.

 Nous progressons en direction de Lapalisse. Cette cité est la capitale des vérités. Nous hésitons à nous y arrêter. S'y trouvent deux hôtels dont l'un est fermé ce jour. L'autre est cher. Nous repartons en espérant trouver quelque chose en route. Quelques dix kilomètres plus loin nous décidons de faire un camping sauvage près d'une maison délabrée appartenant d'après le voisinage à l'État qui l'a récupérée. Nous nous couchons à la tombée de la nuit. Fatigués nous ne tardons pas à nous endormir.

Mardi 15 - 6 heures 30 - de minuscules gouttes viennent mouiller la tente. Nous pensons qu'elles vont arrêter rapidement. Hélas, à 9 heures la pluie tombe encore mais cette fois à grosses gouttes serrées. Armé d'un parapluie je vais jusqu'au petit village distant de deux kilomètres. S'y trouve un petit hôtel restaurant mais hélas je suis informé que pour le pont de l'Ascension l'établissement est fermé. Je retiens quelques viennoiseries pour que nous puissions prendre un petit déjeuner après avoir plié notre tente totalement mouillée.

Sur les conseils des propriétaires de l'hôtel restaurant nous quittons la nationale 7 pour des petites routes. Si nous y sommes en sécurité et tranquilles (pas de circulation, surtout les camions). Nous ne recevons pas non plus l'eau soulevée par les roues des véhicules, laquelle nous aurait rapidement trempés. Nous trouvons beaucoup de charme aux petites routes mais nous peinons fort. En effet, à peine avons-nous descendu une colline qu'il nous faut grimper à nouveau. Un incident technique dû à un pneu défectueux nous oblige à changer de chambre à air et pneu à l'avant du tandem. Nous sommes aidés par un homme  sympathique lequel nous donne une chambre à air (que je vais conserver en cas de besoin). Après de nombreuses difficultés, dues au terrain et à la pluie qui tombe pratiquement sans arrêt, qui nous fatiguent beaucoup c'est sur les rotules que nous arrivons à Saint Pourçain sur Sioule. Sans trop réfléchir nous nous nous arrêtons au premier hôtel. C'est vieux, la chambre est à 40 € (nous pensons que le rapport qualité/prix est au-dessus de la réalité). Les propriétaires sont jeunes et ont beaucoup de courage d'avoir pris l'établissement. Auront-ils assez de moyens pour faire effectuer les travaux indispensables pour remettre l'hôtel aux normes... Nous sommes obligés de rester une journée au repos pour deux raisons : la première nous voulons prendre du repos et sécher la toile de tente; la seconde c'est la pluie qui tombe toute la journée.

18 mai - Nous sommes levés de bonne heure. Nous comptons rejoindre aujourd'hui Montluçon. La nationale qui nous y mène est interdite aux poids lourds de plus de 19 tonnes ce qui nous donne un peu d'air. Nous faisons encore face aux nombreuses bosses. Parfois nous descendons à plus de 55 kilomètres/heure mais les montées le sont le plus souvent à 4 ou 5 kilomètres/heure. Avant Montmarault, déjà fatigués nous pensons nous arrêter dans cette ville tellement cela nous semble dur. A Montmarault nous sommes surpris de voir que les commerces et hôtels sont fermés. La faim au ventre nous trouvons quand même des sandwiches dans une charcuterie miraculeusement ouverte. Nous les dévorons à la sortie de la ville, debout près de notre tandem. Bernadette sent à nouveau ses genoux enflés lui faire mal quant à moi je doute de mes forces pour continuer. Nous reprenons pourtant la route. Celle-ci toujours faite de collines et de vallons nous oblige encore à de nombreux efforts. C'est sans jeu de mots complètement vidés et les membres douloureux que nous arrivons à Montluçon. La descente de près de trois kilomètres avant d'y arriver est un bonheur. Nous savons qu'un petit mouvement du guidon ou un trou sur la chaussée nous serait sans doute fatal mais nous prenons le risque de nous laisser aller à 59 kilomètres/heure. Nous trouvons un hôtel Formule 1. Les toilettes sont sur le palier mais les prix des hôtels précédents nous rappellent à un peu de modestie. Avantage nous avons tout près un centre commercial Carrefour. Nous prenons pour deux nuits.

 La route vers Argenton sur Creuse débute par une montée puis ce sont ensuite des vallonnements. Le camping est ouvert. La ville semble agréable nous allons y rester deux jours.

Sur les conseils du gérant du camping nous prenons une petite route qui longe pendant un long moment la Creuse. Ce n'est pas plus facile que par la nationale mais l'avantage c'est que nous y sommes tranquilles (pas de camions et peu de voitures). A Le Blanc il nous semble trop tôt pour nous arrêter. Après avoir déjeuné de sandwiches nous reprenons la route en direction de Saint Savin encore à 18 kilomètres. Là nous y trouvons un camping tranquille, bien plat à l'herbe rase. Nous sommes vendredi après-midi. Nous pensons repartir dimanche matin.

La pluie qui tombe presque sans cesse et les rafales de vent nous retiennent à Saint Savin les dimanches et lundi de Pentecôte.

De Saint Savin nous allons jusqu'à Bressuire. Nous y restons deux jours avec l'espoir de visiter la ville. Celle-ci ne nous plaît pas. Hormis le centre ville qui est un peu animé tout le reste de la ville semble mort.

 

L'étape suivante est prévue jusqu'à Mortagne sur Sèvre mais là, il n'y a pas de camping et le seul hôtel est complet. Nous continuons notre route jusqu'à Clisson*où nous plantons la toile pour la nuit.

Clisson est jolie mais nous la connaissons puisque nous habitons à moins de 15 kilomètres de là.

 2 juin 2007. Dernier jour de route. Nous voici aux abords de la Haye Fouassière. Lorsque nous traversons le bourg vers midi, personne ne s'intéresse à nous même si certains entrant ou sortant des commerces nous regardent. Après une hésitation nous décidons de rejoindre le camping du Loiry à Vertou où nous parquons notre matériel sur un emplacement.

Dans l'après-midi nous allons acheter (en compagnie d'une amie) une nouvelle tente chez Décathlon. Notre nouvelle demeure nous semble immense. Elle est dotée d'un séjour et de deux chambres. Nous pouvons nous tenir debout sans toucher le toit.

 C'EST ICI QUE SE TERMINE LE VOYAGE A TANDEM.

 

 

Slow rise

 

We leave Sète under the Sun to near noon. Although the road is almost flat we go not beyond 30 km, stopping at a campsite in Palavas les Flots. After a rest day we resume our way to La Grande Motte then we camp at Lunel with a new day of judgment.

 

Nîmes lined we ascend towards the Valley of the Rhône from the 86 national. Some climbs, give us a little trouble. A hostel asked us €38,00 for a room which is not worth 15. We always do by climbing a few kilometres more and find a hotel 2 stars which is comfortable. The boss initially seems a bit cranky but with the hours we find it ultimately sympathetic.

 

Simple, friendly and welcoming people

 

In this day of April 28 we resume the road with some difficulty, fatigue of yesterday being not totally blurred. During lunch we take at the restaurant we are discussing with the Deputy Mayor of the village. The latter tells us a campsite at about ten kilometers more far. Arrived in the town we do not find. We continue seeking a corner where we could put our tent in wilderness camping but more often the lands are cultivated and paddock or then these are just stones. While we despair Bernadette advises a house near where we could camp. I go to the House and asked the owners permission install us. The answer is positive, but after a few minutes it is proposed to free the stage lodging available on the floor of the House. After having accepted and asked some business we have a drink with our guests. We are pleased when the conversation to talk about travels with them as the man has done for several years toured North Africa and black. It was only well later that we win the cottage. After a frugal meal we are slipping in the sheets.

 

Early morning we leave Gilles and Nicole DESMEURS. (see links to contact information for hiring of lodging).

 

Fifteen kilometres separate us from Le Teil where we intend to make a visit to Luce and Lucien Gayraud. We are getting there an hour and a half later. We remain three days that are unfortunately very watered.

 

May 2 we take the highway to Valencia passing through drops. 3 we are our young Sylvie and François Dupont de Bourg de Péage friends that make us the best home. The sad and rainy weather is largely mitigated by their kindness. We leave them three days later with the desire to review, either at home or in another corner of the world, since they plan to take a tour of the planet in camping as from 2009 with their two daughters.

 

Some sixty kilometres later we are again stop at Annie and Bernard Dupuis, friends over thirty years receiving us in turn with warmth and friendliness. We leave from home happy but the heavy muscles because the libations and good food with which they host.

 

May 10 we leave from Givors and then take the westward by the communes of Saint Didier under Riverie. We are struggling much in the ascent of the mountain passes. At this point, exhausted, we are desperately seeking a place to sleep but there is hotel or camping. Thanks to the kindness of an inhabitant of the place, Clotilde LLUCH (who has already traveled and who knows what hospitality means unfortunately has a very small housing), we find refuge on a communal plot (playground) grassy where we can pitch our tent. The night is quiet despite a thunderstorm that thunders in the distance. A few drops of rain make us fear for a while the flood but fortunately there is nothing.
Prior to joining Monthoron baths where we decided to stop for the next step we still need to climb for more than three kilometres. Sainte Catherine we are happy to see the road down slowly first and faster then to the Loire Valley. Monthoron baths reached we find a welcoming motel.
At the hillside before Roanne we want to stop at the Park Hotel on our road. The boss wants to cash out nights and breakfasts in advance. After discussions we leave. His hotel that seems empty will be not filled with little commercial gesture. A little later we find an Ibis hotel where we have the best home. We decide us rest on weekends.
Monday, May 14. Weather announces the rain and wind. We prefer not leave today. Well takes us, while we are at the small lunch the rain starts to fall. The loaded sky promises no thinning.
We are moving in the direction of Lapalisse. This city is the capital of the truths. We hesitate to stop us. There are two hotels which is closed this day. The other is expensive. We leave hoping to find something on the road. A few ten kilometers later we decide to do a wild camping near a House dilapidated owned according to the neighbourhood which recovered it. We lie in the dark. Tired we do not delay us asleep.
Tuesday 15-6: 30 pm - tiny drops come wet tent. We believe that they will stop quickly. Alas, at 9 o'clock the rain falls again but this time with big drops tightened. Armed with an umbrella I'm going to the remote village of two kilometres. Is there a small hotel restaurant but alas I am informed that for the bridge of the Ascension, the establishment is closed. I remember a few pastries so that we can take a breakfast after folding our totally wet tent.
On the advice of the owners of the hotel restaurant we leave the N7 for small roads. If we are quiet and safe (no traffic, especially trucks). We do not receive water raised by the wheels of the vehicle, which would quickly soaked us. We find many charming small roads but we are struggling hard. Indeed, barely have we descended a hill that we have to climb again. A technical incident due to a defective tire requires us to change the inner tube and tire on the front of the tandem. We are assisted by a friendly man which gives us an air Chamber (which I keep for future reference). After many difficulties, due to the terrain and rain that falls almost non-stop, which we tired much it on bearings that we arrive at Saint Pourçain sur Sioule. Without thinking too much we we stop at the first hotel. It is old, the room is €40 (we think that the quality/price ratio is above the reality). The owners are young and have a lot of courage for taking the establishment. Will they have enough resources to carry out the necessary works to refurbish the hotel standards... We are obliged to stay a day at rest for two reasons: first we want to have a rest and dry the tent canvas; the second is rain falling throughout the day.
18 may - we got up early. We join today Montluçon. The national which leads us is prohibited on heavy goods vehicles of more than 19 tons giving us a little air. We still face many bumps. Sometimes we go down to more than 55 kilometers per hour but the climbs are most often 4 or 5 kilometers per hour. Before Montmarault, already tired we believe stop us in this city so it seems hard. Montmarault we are surprised to see that the shops and hotels are closed. The hungry we still find sandwiches in a deli miraculously open. We devour them at the exit of the city, standing near our tandem. Bernadette feels again swollen knees make him evil as for me I doubt my strength to continue. Yet, we take again the road. It always made of hills and valleys still obliges us to many efforts. It is no pun intended completely empty and painful members that we arrive at Montluçon. The descent of more than three kilometres before arriving there is a joy. We know that a small movement of the handlebars or a hole on the floor we might be probably fatal but we take the risk of indulging in 59 kilometers per hour. We find a Formule 1 hotel. The toilets are on the landing but the previous hotels prices remind us a bit of modesty. Advantage we have nearby a shopping center Carrefour. We take for two nights.
The road to Argenton sur Creuse begins with a climb then what then of foothills. The campsite is open. The city looks nice we would stay there two days.
On the advice of the Manager of the campsite we take a small road that runs along for a long time the Creuse. It is not easier than by the national but the advantage it is that we are quiet (no trucks and few cars). A white it seems too soon to stop. After lunch of sandwiches we resume the road in the direction of Saint Savin still 18 kilometres. There we find a quiet, flat camping on shaved grass. We are Friday afternoon. We leave Sunday morning.
The rain that falls almost constantly and wind gusts are hemming us in Saint Savin Sunday and Whit Monday.
Saint Savin we go to Bressuire. We remain two days with the hope of visiting the city. It does not please us. Apart from the city centre which is a little busy the rest of the city seems dead.
The next step is planned up to Mortagne sur Sevre, but then, there is no camping and the only hotel is complete. We continue our road to Clisson * where we plant the canvas for the night.
Chick is pretty, but we know it as we live less than 15 kilometres away.
June 2, 2007. Last day of road. Here we are on the outskirts of the Hague Fouassiere. When we walk through the town around noon, no one is interested to us even if certain inbound or outbound from the shops are watching us. After a hesitation we decide to join the Loiry camping in Vertou where we premises our equipment on a location.
In the afternoon we'll buy a new tent at Decathlon (in the company of a friend). Our new home seems to be immense. It is equipped with a living room and two bedrooms. We keep us upright without touching the roof.
IT IS HERE THAT ENDS THE TRIP IN TANDEM.

 

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