Amérique du sud - South America
Aperçu de l'ARGENTINE
Population : 39 millions d'habitants
Superficie : 2 780 000 km² - soit plus decinq fois la France
Densité : 14 habitants au km² - soit 8 fois moins que la France
Capitale : Buenos Aires dite Capitale Fédérale - chaque région ayant une capitale.
Religion : catholique à plus de 92%
Langue officielle : espagnol (castellano) parlée par 100% de la population -*quelques langues indigènes : le quechua dans le nord-ouest et le guarani dans le nord-est
Monnaie : le pesos argentin ($) divisé en 100 centavos ( 1€ = 4,50 $ argentin environ)
Régime politique : Démocratie Présidentielle
Chef de l'Etat : Christina Kirchner (qui a succédée à son mari)
Emblème du pays : le ceibo, magnifique fleur rouge
Séjour en Argentine du 20 mars au 19 mai 2008
A BUENOS AIRES ET DANS SA REGION
Nos premiers pas en Argentine, la barrière du port passée, sont doublés d'une impression de délivrance après la traversée de plus de quatre semaines et d'une seconde impression de légère angoisse à l'idée de parcourir, en premier lieu un si grand pays que l'Argentine, puis par la suite le continent américain.
En ce 20 mars 2008 le temps est magnifique, le ciel bleu sans nuage laisse un soleil éclatant nous darder de ses rayons. Il fait plus de 28° à l'ombre.
Nous ne savons pas trop où aller. Il nous faut prendre des repères. Avec nous un allemand avec une remorque aménagée, tractée par un Land Cruiser Toyota. Nous le suivons jusqu'à un parking près de l'École Navale. Nous prenons un ticket pour deux jours auprès du gardien. Une inspection des toilettes nous montre la rusticité et la malpropreté des lieux. Un couple de français, en camping-car, stationné près de nous nous indique trois endroits où il est possible de camper. Nous décidons qu'après avoir déjeuné au restaurant nous irons à celui de Tigre, situé à une trentaine de kilomètres de Buenos Aires.
Après avoir cherché nous trouvons le camping Hirondelle au bord d'un rio. L'endroit est tenu par un couple de personnes ayant dépassé la soixantaine, fort gentil. Les installations sont très rudimentaires à l'entretien occasionnel.
Comme nous avons fait des courses dans un Supermarché Carrefour se trouvant entre Buenos Aires et Tigre nous ne sortons pas le lendemain de notre arrivée. Nous sommes en pleine Semaine Sainte et le Vendredi, samedi, dimanche et lundi de Pâques sont sacrés
Le samedi nous allons toutefois faire de petites courses à Tigre distante de plusieurs kilomètres. L'aller est fait en bateau-bus mais le retour en taxi, le vendeur de tickets à la gare fluviale voulant nous vendre deux fois le prix les billets.
Rencontres
Dimanche 23 mars. dans l'après-midi arrivent au camping deux couples de français. Les premiers sont en camping, immatriculé en Loire Atlantique. deux aimables retraités Chantal et Jean-Loup Dupont du Croisic. Quelques heures plus tard, alors que nous sommes tous les quatre à discuter arrive le second couple, en combi Volskwagen, de Saint Jorioz en Haute Savoie. Ces français sont sur le retour vers l'Europe. Ils nous donnent leurs impressions et égrènent leurs souvenirs. Nous essayons de capter un maximum de renseignements.
Guidés par Chantal et Jean Loup nous allons le mardi 25 mars souscrire une assurance pour le Land Rover. Les opérations nous sont facilités par Chantal qui parlent sans problème l'espagnol. Nous passons ensemble la journée à Buenos Aires.
As we have races in a Carrefour supermarket situated between Buenos Aires and Tiger we are not coming out the day after our arrival. We are in a full Holy week and the Friday, Saturday, Sunday and Monday of Easter are sacred
On Saturday we will however small errands to remote Tiger of several kilometres. The go is made by boat-bus but the return by taxi, the seller of tickets to the river station wanting to sell us twice the price tickets.
Guided by Chantal and Jean Loup Let's Tuesday, 25 March, insurance for Land Rover. Operations are facilitated by Chantal who speak Spanish smoothly. We spend all day in Buenos Aires.
27 mars. Les deux couples de français partent aujourd'hui. Nous nous retrouvons seuls au camping. Le terrain trempé par les orages de la nuit nous font un peu patauger mais le soleil reprend possession du ciel une bonne partie de la journée.
Si nous ne devions pas attendre l'arrivée de la carte bancaire de Bernadette nous serions déjà partis. Nous serons sans doute dans l'obligation d'attendre encore deux ou trois jours.
Comme c'est curieux
2 avril, donc ce n'est pas un poisson (qu'on ne fête d'ailleurs pas en Argentine le 1er avril) nous sommes surpris que les argentins bénéficient d'une journée chômée et payée pour l'indépendance des Malvinas (les îles Malouines). En effet, bien qu'ils aient perdus le conflit qui les opposaient aux britanniques, ils considèrent toujours ces rochers comme argentins.
Ce samedi 5 avril est une journée au ciel bleu avec une agréable température d'été. Ayant pris le train de Tigre à Buenos Aires, en fin de matinée, nous flânons le reste de la journée jusqu'à la nuit tombante. Nous prenons aussi le temps de nous arrêter en terrasse de café très fréquentées pour y boire une bière.
A midi au restaurant nous sommes déçus de ne pouvoir déguster de la viande de boeuf. Celle-ci n'est plus livrée depuis plusieurs jours ainsi que les fruits et les légumes, les paysans faisant grève mais aussi des barrages, d'où pénurie.
Train de banlieue
Comme dans toutes les grandes métropoles les trains des banlieue ont leurs particularités. Ceux-de Buenos Aires ne dérogent pas à la règle. Ils méritent tout de même un petit arrêt sur image.
Lorsque l'on monte dans le train cela nous semble tout d'abord tranquille puis, à mesure qu'accèdent les voyageurs, se mêle à eux, tout un petit peuple de vendeurs de toutes sortes (chaussettes, stylos billes, bonbons et autres objets divers... Se trouvent aussi là de pauvres gens faisant la manche ou plus simplement demandant l'aumône. Certains et certaines handicapés font peine à voir et il est difficile de ne pas se laisser aller à donner quelques pesos. Malheureusement, la fréquence à laquelle se présentent tous ces gens laisse indifférente la majorité des voyageurs. A peine un solliciteur est-il passé dans la voiture qu'un autre lui succède. Nous en comptons près d'une trentaine sur les trente deux kilomètres séparant Buenos Aires de Tigre. Dans le sens inverse c'est le même manège.
Le chien qui prend le train
Alors que nous nous rendions à Buenos Aires
Pour y aller régler quelques affaires
A la station de Cupresa nous vîmes un chien
Qui benoîtement pris le train
Pas de maître le menant
Non, il allait, nonchalamment
Dans la voiture sans bien chercher
Sous un siège il alla se coucher
Nous pensions un moment le voir déguerpir
Ou d'angoisse peut-être gémir
Non, comme tout voyageur, il somnolait un peu
Le museau sur ses pattes, fermant les yeux
Bien des stations sont passées
Mais jusqu'au terminus, il est allé
En effet, nous le vîmes, à Buenos Aires
Descendre sur le quai, suivant au flair
Les voyageurs qui comme nous, enfin
Sur le quai quittaient le train
De la journée nous n'avons pensé au chien
Ce n'est qu'au moment de reprendre le train
Pour regagner Tigre d'où nous étions partis
Que nous l'avons cherché, un peu surpris
Mais, sa promenade, avant nous, terminée
Sans doute, était-il, déjà rentré.
(véridique le samedi 5 avril 2008)