Brésil du 22 juin au 19 septembre 2008 - Brazil from June 22 to September 19, 2008
Population : 169 799 170 habitants Superficie : 8 456 510 km² (environ 15 fois la superficie de la France) Densité : 20 habitants au km² ( soit environ 6 fois moins que la France) Capitale Fédérale : Brasilia (chaque région ayant une capitale) Langue officielle : Portugais Monnaie : le Réal - divisé en 100 centavos Régime politique : Démocratie présidentielle
22 juin 2008. Nous franchissons la frontière argentino-brésilienne à Uruguayana. Tout se passe sans problème même si c'est un peu lentement. Nous ne nous arrêtons pas dans la ville. En ce dimanche tout est fermé.
Nous filons vers Porto Alegre. Avant d'y arriver nous faisons halte près d'une station service.
A Porto Alegre nous cherchons la cote pour y trouver un camping. C'est dans un espace militaire que nous sommes reçus. Ce n'est pas mal mais la route qui passe à coté est très bruyante. Malgré notre envie de rester à nous reposer nous reprenons la route le long de la cote vers le nord. Ce n'est qu'à la nuit tombée que nous trouvons un petit camping (théoriquement non ouvert), à Pinheras qui nous reçoit. A l'écart de la grande route nous y passons une excellente nuit.
Le lendemain nous reprenons la route mais nous n'allons pas très loin. Nous nous arrêtons à
Florianopolis une île, reliée au continent par un pont. A l'office du tourisme on nous indique plusieurs possibilités pour camper. Nous choisissons un terrain à Jureré. Nous y restons trois semaines, profitant de la mer toute proche et faisant des balades dans les environs.
Le 16 juillet nous quittons le camping du Croa de Jureré en répondant aux au revoir des personnels du camping qui agitent leurs bras alors que nous sommes rendus au premier virage.
Nous prenons la direction de Sao Paulo mais sans intention de nous rendre dès aujourd'hui.
Espérant trouver un camping de bord de mer nous rejoignons après près de 400 kilomètres la ville de Paranagua mais c'est un port, la citée est laide et aucun camping n'y est installé. Nous rebroussons chemin avec le secret espoir de trouver un coin où faire du camping sauvage. Hélas, gagnés par la nuit nous ne voyons plus les bords de la route. Nous nous arrêtons sur le parking d"une station service. Un peu à l'écart des camions et de la route nous déployons là notre matériel.
La nuit ne s'est pas trop mal passée malgré quelques réveils dûs aux bruits des camions qui vont et qui viennent. Après une toilette sommaire et notre petit déjeuner nous repartons en choisissant une route touristique. Interdite aux véhicules lourds à cause de la sinuosité nous y sommes tranquilles. Nous passons le joli petit village de Morretes Nous sommes aussi émerveillés par les fleurs et la végétation tropicale luxuriante.
Il y a certaines journées où rien ne va !
Ce 18 juillet lorsque nous partons du camping où nous avons passé la nuit on veut nous compter 30 réals alors que la veille il nous avait été annoncé 10 réals. Nous renâclons à payer la somme demandée mais acceptons de régler 20 réals (ayant peut être mal compris que 10 c'était par personne.
Longeant la cote nous pensons trouver plus loin des campings. Toutes nos demandes de renseignements aboutissent à des réponses positives mais les indications qui nous sont données sont fantaisistes. Nous avons même un policier qui obligeamment nous guide avec sa voiture "policia" jusqu'à une Pousada (appartement hôtel) en espérant y toucher une commission. Fatigués et ayant perdu plusieurs heures nous décidons de prendre la direction de Santos que nous traversons et ensuite celle de Sao Paulo. Avant cette ville alors que la nuit est tombée depuis deux heures au moins nous décidons prudemment de nous arrêter sur une aire de stationnement d'une station service. C'est là, malgré le bruit de la circulation généré surtout par les poids lourds que nous passons la nuit.
Quittant la station service nous prenons la direction de Sao Paulo. La région est montagneuse et l'autoroute surplombe à diverses reprises (grâce à des viaducs) de profondes vallées. Des tunnels assez courts traversent les montagnes. Nous sommes surpris de constater que les conducteurs n'y allument pas leurs feux de croisement.
Saô Paulo
Saô Paulo est une ville tentaculaire très étendue. Les immeubles gagnent en hauteur. Dans les quartiers modestes nous retrouvons l'habitat précaire. Nous n'y faisons pas halte. Tous les renseignements qui nous ont été donnés font état de vols (parfois avec violence). Les brésiliens eux-mêmes s'ils ne sont pas de Sao Paulo ne s'y sentent pas en sécurité. Puis, les mégalopoles ne nous attirent pas plus que cela.
Nous regagnons la cote à mi-chemin entre Sao Paulo et Rio de Janeiro. A Ubatuba Nous trouvons un camping tranquille où nous décidons de passer quelques jours.
Ubatuba
Ubatuba est une station balnéaire avec de nombreuses plages. Les publicités disent qu'elle est la capitale du surf. De nombreux adeptes de ce sport y sont présent même en saison morte. Les vagues sont impressionnantes. Les surfeurs, en attendant la formation de la vague qui leur donnera des sensations fortes, sont ballottés, de loin, on dirait des pingouins.
La ville d'Ubatuba est vivante. Elle n'offre pas d'architecture particulière. On peut flâner sur le bord de mer aménagé longeant la ville. Plusieurs supermercados permettent de faire des achats. On y trouve aussi de nombreux autres commerces.
Nous nous promenons dans la nature. Celle-ci nous permet d'admirer les oiseaux et les fleurs superbes le long des sentiers.
Bernadette et les oiseaux.
Bernadette aime observer les oiseaux. Elle passe des heures à les suivre et à les regarder. Son regret c'est de ne pas avoir toujours à portée de la main l'appareil photos. De plus, les oiseaux sont craintifs et s'envolent au moindre geste. Trois toucans, il y a quelques jours, ont joué à cache-cache dans les feuilles des arbres. Ils étaient magnifiques mais nous n'avons pas réussi à les fixer sur la pellicule.
Quelques appâts réussissent parfois à faire approcher les petits oiseaux de diverses couleurs...
Parati
La petite ville de Parati à 300 kilomètres au sud de Rio de Janeiro a conservé dans sa partie ancienne (historique) son cachet portugais. S'y rencontrent de nombreux touristes qui viennent chercher quelque exotisme dans les commerces locaux d'artisanat. Les restaurants sont aussi nombreux et l'on y déguste de très bons plats. Le coté touristique et agréable de Parati, sa marina, en font une ville chère par rapport aux localités d'alentour, telle Ubatuba où nous faisons halte.
Séduits par Parati, nous y retournons pour flâner à nouveau dans ses rues, le long de ses quais et déjeuner confortablement installés dans un restaurant près du rio.