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SUR LA ROUTE A DEUX - ON ROAD HAS TWO
1 mai 2015

Remontée vers le Nord (Chili/Argentine) - Ascent to the North (Chile/Argentina)

Les réjouissances de Noël passées nous partons ce samedi  26 décembre d' Ushaïa.

Les passages douanes du Chili se passent cette fois-ci sans problème malgré (ou peut-être grâce) l'affluence.

Nous choisissons de repasser le Détroit de Magellan où il se trouve le plus étroit malgré la distance plus longue pour rejoindre Puerto Natales.

Nous délaissons au passage la ville de Punta Arenas.

N'ayant pas trouvé d'endroit pour passer la nuit nous nous arrêtons sur le bord de la route et essayons de dormir sur nos sièges. Le froid nous oblige, deux heures après, à repartir pour chauffer l'habitacle, la température extérieure frisant les 2 ou 3°.

Au petit matin nous entrons dans Puerto Natales en espérant y trouver un endroit pour déjeuner. Hélas, il est encore trop tôt. Après avoir tourné dans la ville encore endormie en ce samedi matin nous reprenons notre route.

C'est dans le petit village de Cerro Castillo à plus de 50 kilomètres plus loin que nous trouvons une cafeteria où s'arrêtent tous les voyageurs. Bernadette y prend du café et des petits gâteaux. Pour ma part je prends un gros sandwich et du jus d'orange pour calmer un faim légitime.

Nos estomacs garnis nous reprenons notre route. Le poste frontière chilien est à moins de 100 mètres. Les formalités sont rapides.

Lorsque nous arrivons à la frontière argentine nous nous trouvons derrière un bus. Nous devons attendre notre tour. Aux formalités de douane, le fonctionnaire décide de nous faire attendre (visiblement il veut sa petite commission).  De nombreuses personnes passent devant nous. Il nous est demandé de décrire nos itinéraires depuis notre arrivée en Amérique du Sud. Cela fait, le fonctionnaire décide de ne pas nous accorder comme il est de coutume 8 mois pour notre véhicule prétextant que nous les avons déjà dépassés. Après palabres il consent à nous faire le document mais il antidate notre entrée au mois d'août  2008. Cependant il tamponne le document à la date du 28 décembre 2008.

Nous avons mis près de deux heures pour passer la frontière argentine...

Nous arrivons à El Calafate fatigués. Nous choisissons de ne pas camper mais de louer une chambre dans un complexe touristique. Le reste de la journée se passe à faire un bon repas au restaurant. Nous nous couchons tôt.

 En ce dernier dimanche 2008 nous allons dans le parc des glaciers ayant pour but de voir le Périto Moréno, un gigantesque glacier. L'entrée du parc est facturée aux étrangers 40 pesos (contre 12 pesos aux argentins). Nous ne regrettons pas notre argent. Les vues sont superbes. Le glacier est à couper le souffle.

The festivities of Christmas past we leave this Saturday, December 26 of Ushuaia.
The Chile customs crossings happen this time without problem despite (or perhaps grace) affluence.
We choose to the Strait of Magellan, where he is the closer despite the longest distance to Puerto Natales.
We find in passing the city of Punta Arenas.
Not to find place to spend the night we stop on the side of the road and try to sleep on our seats. Cold obliges us, two hours later, to start to heat the passenger cabin, the outdoor temperature verging on 2 or 3 °.
In the morning we enter Puerto Natales in hoping to find a place for lunch. Alas, it is still too early. After turning in the city still asleep in this Saturday morning we resume our route.
It is in the small village of Cerro Castillo more than 50 kilometres more further than we find a cafeteria where travellers stop. Bernadette takes coffee and cupcakes. For my part I take a big sandwich and orange juice to calm a hungry legitimate.
Our stomachs filled we resume our route. The Chilean border is less than 100 metres. The formalities are quick.
When we arrive at the argentine border we find ourselves behind a bus. We wait our turn. To customs formalities, the employee decides to wait (obviously he wants her small commission). Many people spend in front of us. We are asked to describe our routes since our arrival in South America. Done, the employee decides to do not grant us as it is customary 8 months for our vehicle claiming that we already overwhelmed them. After palaver agrees to document but it predates our entry to the month of August 2008. However he stamps the document on the date of December 28, 2008.
We have almost two hours to move the argentine border...
We arrive at El Calafate tired. We choose to not camp but to rent a room in a tourist complex. The rest of the day is going to make a good meal at the restaurant. We lie early.
In this last Sunday 2008 Let's in the Glacier Park aimed to see the Perito Moreno, a huge glacier. The entrance to the Park is charged to foreigners 40 pesos (against 12 pesos to the locals). We do not regret our money. The views are stunning. The glacier is breathtaking.

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Nous quittons El Calafate après une troisième nuit. Nous avions besoin de nous reposer.

La ruta 4o que nous prenons pour monter vers le nord est parfois asphaltée mais, le plus souvent c'est de la piste, de la plus mauvaise. Nous avions prévu de rallier le petit village de Périto Moréno à 500 kilomètres mais après une visite aux cuevas de los manos où l'on peut observer des peintures de mains datant d'environ 20000 ans il se fait trop tard pour rejoindre Périto Moréno. Le vent qui souffle en rafales nous interdit de monter notre couchage de toit. Nous dormons dans la voiture assis sur nos sièges. Bien que nous restons habillés et nous couvrons de nos duvets nous sentons le froid dans la nuit.

We leave El Calafate after a third night. We needed rest.
The 4o ruta we take to mount to the North is sometimes paved, but most often it is the track, the worst. We had planned to join the small village of Perito Moreno 500 km but after a visit to the cuevas of los manos where you can see paintings of hands dating back about 20,000 years is it too late to join Perito Moreno. The wind that blows in gusts forbids us to mount our roof coating. We sleep in the car sitting on our seats. Although we remain dressed and we cover our duvets we feel cold in the night.

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 C'est de bonne heure que nous arrivons à Périto Moréno. Nous nous installons au camping municipal.

                                                          It was early we arrive to Perito Moreno. We moved to the municipal campground.

L'année 2009 débute dans la petite ville de Périto Moréno. Les réjouissances du premier de l'An ont été réduites.

La ville de Périto Moréno est une ville de la pampa. Son animation est réduite aux activités des estancias qui l'environnent. Se situant sur un axe nord-sud et est-ouest elle bénéficie aussi du passages de touristes. Si ceux-ci s'arrêtent ce n'est qu'une journée ou deux afin de se reposer des duretés de la ruta 40. C'est la raison de notre halte.

Quittant Périto Moréno nous montons vers le nord. Après un camping sauvage (où nous avons de l'animation dès 5 heures 30 du matin, des jeunes venant boire bières et autres boissons alcoolisées jusqu'à 9 heures 30) nous reprenons la route en direction d'Esquel, charmante petite ville aux maisons de briques rouges et aux accents gallois. Peu visitée par les touristes elle garde encore un air authentique. Nous y restons une nuit après une soirée douce à nous promener dans le centre ville et à y boire une bière.

La route 40 est maintenant asphaltée et nous allons tranquillement sans être brinquebalés. Nous quittons la pampa et sa steppe pour entrer dans une région plus montagneuse et surtout plus verte

Lorsque nous arrivons à El Bolson nous avons tout de suite une bonne impression de cette petite ville. De nombreux campings et "cabanas" offrent à s'arrêter. Nous dépassons la localité pour nous arrêter au camping swissa, (camping suisse). Celui-ci est très bien aménagé et est tenu par des suisses. Les prix sont élevés mais sont en rapport avec la qualité. Nous restons là deux jours.

Nous repartons en direction de San Carlos de Bariloche en suivant une route de montagnes laquelle est bordée de lacs avec de magnifiques paysages. Cela nous change des platitudes de la pampa.

The year 2009 begins in the small town of Perito Moreno. The festivities of the first of the year have been reduced.
The town of Perito Moreno is a town of the pampas. Its animation is reduced to the activities of the estancias that surround it. Located on a North-South and East-West axis is also the passages of tourists. If they stop it only a day or two to rest with hardnesses of ruta 40. This is the reason for our stop.
Leaving Perito Moreno we climb towards the North. After a wild camping (where we have the animation as early as 5: 30 pm, young people from drinking beers and other drinks until 9: 30 pm) we take the road to Esquel, charming small town red brick homes and Welsh accents. Little visited by tourists it still keeps an authentic air. We stay overnight after a sweet evening walk in the city centre and a beer.
Highway 40 is now paved and let's quietly without be brinquebalés. We leave the pampas and its steppe to enter a region most mountainous and especially more green
When we come to El Bolsón we immediately a good impression of this small town. Many campsites and "cabanas" offer to stop. We go beyond the locality to stop at camping swissã, (Swiss camping). It is very well laid out and is held by the Swiss. Prices are high but are in relation to the quality. We remain there two days.
We leave in the direction of San Carlos Bariloche following a mountain road which is bordered by lakes with beautiful landscapes. This changes the platitudes of the pampas.

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A San Carlos de Bariloche une étape était prévue  mais lorsque nous y arrivons nous ne sommes pas séduit par les abords de la ville. Les rues près du centre dans lesquelles nous passons ne nous font pas davantage bonne impression. Nous hésitons à nous rendre dans le centre ville où les parkings ne sont pas sûrs (plusieurs voyageurs que nous avons rencontré nous ont fait part de vols dans leurs véhicules). Nous prenons sans tarder la route en direction de San Martin de Los Andes où nous arrivons en fin de journée.

San Martin de Los Andes est une petite ville très agréable et une station de vacances d'été et de sports d'hiver réputée. Les touristes y sont donc nombreux et il n'est pas rare d'entendre parfois parler français. A une terrasse de café nous discutons avec deux jeunes corses qui sont pour quelques mois en Argentine... Seul désagrément le camping ACA (automobile club argentin) est situé le long d'un boulevard. Il est donc très bruyant. Les emplacements non herbeux voient la poussière voler dès que quelque voiture roule dans le camping. Nous prenons pourtant beaucoup de plaisir dans nos promenades dans les rues très animées et sur le bord du lac.

San Carlos de Bariloche a step was planned but when we arrive we are not seduced by the outskirts of the city. The streets near the Center in which we do not make us more good impression. We hesitate to make us in the city centre where the parking lots are not safe (several travellers we met told us of flights in their vehicles). We take without delay the road in the direction of San Martín de Los Andes where we arrive late in the day.
San Martín de Los Andes is a small pleasant town and a renowned summer and winter sports resort. Tourists are therefore numerous, and it is not uncommon to hear sometimes speak french. At a cafe terrace we are discussing with two young Corsicans who are for a few months in Argentina... Only annoyance camping ACA (automobile club) is located along a boulevard. It is therefore very noisy. Non-grassy locations see the dust fly as soon as some car rolls into the campsite. We take yet lots of fun in our walks in the lively streets and on the edge of the Lake.

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9 Janvier 2009 - Nous quittons San Martin de Los Andes  sous un ciel bleu et sans nuage.

Nous prenons la direction du Chili. Nous franchissons la frontière au "Paso Tromento Mamuil Malal. Ce ne sont pas de gros postes de police et de douane. Les personnels sont aimables et non zélés ce qui fait qu'en quelques minutes les frontières argentine et chilienne sont passées. Ce petit avantage a comme inconvénient qu'au lieu de route asphaltée il nous faut rouler sur plus de 100 kilomètres de piste (parfois pas toujours très bonne).

En milieu d'après-midi nous arrivons à Pucon, ville moyenne du Chili, se trouvant au pied d'un volcan (qui bien qu'il laisse s'envoler des fumerolles n'est pas considéré comme dangereux). Là, un camping dans un coin tranquille, nous permet de nous installer pour quelques jours.

Nous arrivons le 9 janvier 2009 à Pucon jolie petite ville, animée, dominée par un joli volcan au dôme blanc qui laisse de temps à autres échapper des fumerolles.

Pucon est très prisée des touristes tant en été qu'en hiver. De nombreux hôtels, cabanas et campings les accueillent.

Les excursions sont variées, ascension du volcan, promenades en bateau sur le lac, randonnées à cheval en été, andinisme et ski en hiver.

January 9, 2009 - we leave San Martin de Los Andes under a blue sky and cloud-free.
We take the direction of the Chile. We cross the border in the "Paso Mamuil Malal Tromento. It is not large police stations and customs. Staff are friendly and not zealous is that in a few minutes the argentine and Chilean borders passed. This small benefit has as disadvantage that instead of paved road we need to roll over more than 100 kilometres of track (sometimes not always very good).
Mid-afternoon we arrive in Pucon, average city of the Chile, located at the foot of a volcano (which although he lets fly some fumaroles is not considered as dangerous). There, a campsite in a quiet corner, allows us to settle for a few days.
We arrive January 9, 2009, at pretty Pucon small, lively town, dominated by a nice volcano at the white dome that lets from time to time out of fumaroles.
Pucón is very popular with tourists both in summer and in winter. Many hotels, cabanas and camping welcome.
Excursions are varied, volcano climbing, boat rides on the Lake, horse riding in the summer, climbing and skiing in winter.

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Les trois journées que nous passons à Pucon sont bien remplies, promenades, restaurants, rencontres avec les chiliens.

Mardi 13 janvier nous arrivons à Valdivia ville proche de la cote Pacifique. Les routes empruntées depuis Pucon serpentent dans des vallées verdoyantes où paissent de paisibles bovins. Des lacs aux eaux bleues renvoient les rayons du soleil. Sous le charme nous ne roulons pas vite. Dans l'après-midi nous faisons halte dans un camping au bord du rio Valdivia. Le site est agréable et tranquille. Pour l'instant les chiliens ne semblent pas être aussi bruyants que leurs voisins les argentins.

Les régions que nous traversons entre Valdivia et Conception sont agréables. Nous sommes dans une région de moyenne montagne, très boisée (en majorité du pin). Les forêts sont exploitées de manière rationnelle. Lorsqu'une parcelle est abattue il est procédé rapidement au reboisement. De nombreux camions remplis de grumes sont croisés. Ils apportent leurs chargements aux scieries qui jalonnent les routes du pays.

Les maisons, des villages ou isolées, sont pour l'essentiel construites en bois. Elles sont, dans leur ensemble, assez mal entretenues. Il semble qu'une fois construites elles ne font pas l'objet de soins.

Malgré la difficulté à trouver un endroit discret pour faire du camping sauvage (le plus souvent les bords des routes et pistes principales sont bordées de clôtures), nous réussissons à dormir dans une clairière tranquille se trouvant à quelques dizaines de mètres de l'Océan Pacifique.

Dans les environs de Conception (ville que nous avons traversé sans lui trouver de charme) nous prenons à nouveau une piste en vue de trouver un endroit tranquille comme la nuit passée. Résultat: 50 kilomètres de piste et retour sur Conception, sans succès.

En remontant la cote nous nous arrêtons dans un camping où l'on voit venir l'étranger en majorant le prix de la nuitée.

En cours de route nous voyons des gens vendre des fraises. Nous en achetons une cagette d'un kilo et demi (c'est la plus petite) pour 1000 pesos chilien (1,25€). Tout en roulant nous en mangeons pratiquement la moitié.

Dans le pueblo de Iloca tout près de l'Océan Pacifique nous risquons pour peu de nous faire arnaquer (sanitaires déplorables, pas d'eau chaude pour la douche et prix exorbitant). Nous préférons continuer notre route jusqu'à la sortie de cette petite ville. Là, nous y trouvons un camping associatif, sans prétention, avec des services réduits, il est vrai, mais avec un prix correspondant.

En ce dimanche 18 janvier 2009 il fait très chaud.

Nous roulons doucement en direction du lago Rapel. La région traversée est moins montagneuse que ces derniers jours mais les paysages ondoient. Les collines succèdent au vallées où se traînent des rios paresseux. D'immenses étendues de vignes (certaines propriétés avoisinent les deux cents hectares, voire plus) aux hauts ceps laissent présager de prometteuses récoltes de cet excellent vin que produit le Chili.

Lorsque nous arrivons au lago Rapel nous avons fait moins de 300 kilomètres mais nous sommes heureux de trouver un camping.

The three days we spend in Pucon are filled, walks, restaurants, meetings with the Chilean.
Tuesday, January 13 we arrive at Valdivia city close to the Pacific coast. Routes from Pucón meander in valleys where peaceful cattle graze. Lakes in the blue waters return the rays of the Sun. Under the spell we do not soon drive. In the afternoon we make stopover in a campsite on the banks of the rio Valdivia. The site is nice and quiet. For the moment the Chilean do not appear to be as noisy as the Argentine neighbours.
The regions we are experiencing between Valdivia and design are nice. We are in a region of average mountain, very wooded (in majority of pine). Forests are exploited in a rational way. When a parcel is shot was taken quickly to reforestation. Many trucks full of logs are crossed. They bring their loads to sawmills located along the roads of the country.
Homes, villages or isolated, are mostly built of wood. They are, as a whole, quite poorly maintained. It seems that once built they are not the subject of care.
Despite the difficulty to find a discreet place for wild camping (most often the edges of roads and main runways are lined with fences), we are able to sleep in a quiet clearing at a few tens of metres from the Pacific Ocean.
In the vicinity of design (a town we went through without finding him charming) we again take a trail to find a quiet place like last night. Result: 50 kilometres of track and back on design, without success.
The coast we stop at a campsite where we see come abroad by increasing the price of the overnight stay.
Along the way we see people selling strawberries. We buy a case of a kilo and a half (this is the smallest) for 1000 Chilean pesos (€1.25). While driving we eat almost half.
In the pueblo of Iloca near the Pacific Ocean we risk for little us scammed (deplorable sanitary, no hot water for the shower and exorbitant price). We prefer to continue our road to the exit of this small town. There, we find an associative campsite, unpretentious, with reduced services, it is true, but with a corresponding price.
In this Sunday, January 18, 2009 it is very hot.
We roll gently in the direction of the lago Rapel. The crossing area is less hilly than recent days but landscapes ripple. The hills followed the valleys where to hang out lazy rios. Huge expanses of vines (some properties are the two hundred hectares or more) the UPS ceps suggest promising crops of this excellent wine produced by the Chile.
When we arrive at the lago Rapel we made less than 300 kilometres but we are happy to find a campsite.

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Après le logo Rapel nous filons vers Santiago du Chili.

Comme nous ne voulons pas rester aux abords de la ville nous cherchons à une trentaine de kilomètres un coin tranquille dans la montagne, nous réservant la possibilité de prendre un bus ou un taxi collectif pour aller visiter Santiago. C'est entre San José de Maïpo et San Alfonso  que nous trouvons un camping correspondant à peu près à ce que nous cherchons.

Cette journée du 20 janvier 2009 est très chaude. Nous prenons un taxi collectif pour rejoindre Santiago. Nous avons la chance que personne d'autre ne monte avec nous avant d'arriver au Métro qu'il nous faut prendre ensuite pour rejoindre le centre de la ville.

Le Métro de Santiago du Chili est moderne. Il n'y a pour l'instant que quatre lignes. Le matériel, construit et livré par Alsthom, est moderne. On peut aller de la première à la dernière voiture grâce à des soufflets. A part un court instant nous avons des places assises.

 Nous descendons à la station Moneda, non loin du palais présidentiel.

After the Rapel logo we head to Santiago of the Chile.
As we do not want to stay on the outskirts of the city we seek to thirty kilometers a quiet corner in the mountain, we reserved the possibility of taking a bus or a taxi to visit Santiago. It is between San José de Maipo and San Alfonso, we find a campsite corresponding roughly to what we seek.
This day of January 20, 2009 is very hot. We take a shared taxi to reach Santiago. We are fortunate that no one else does rise with us before arriving at the Metro that we need to take to reach the centre of the city.
The Metro of Santiago of the Chile is modern. There is at the moment only four lines. Equipment, built and delivered by Alsthom, is modern. You can go from the first to the last car with bellows. Apart from a short time we have seating.
We descend to the Moneda station, not far from the Presidential Palace.

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Santiago du Chili

Certains voyageurs qui sont venus à Santiago du Chili disent qu'il n'y a pas grand chose à voir hormis le centre.

Il est vrai que pour l'avoir traversé en voiture et avoir découvert un certain nombre de quartiers, en métro ou en taxi, nous n'avons pas été totalement conquis. Dans le centre cependant certains édifices, certaines rues, ont du cachet. Nous avons flâné pendant plusieurs heures sans nous ennuyer.

La journée étant très ensoleillée et chaude nous espérions trouver des terrasses pour y déguster de bonnes bières fraîches. Notre surprise a été de constater qu'aucun établissement n'en mettait à disposition. La seule possibilité étant d'aller s'enfermer dans des salles climatisées où, (ce que font beaucoup les chiliens) acheter à des multiples kiosques des boissons rafraîchies dans des bacs remplis de glace.

The Chile Santiago
Some travellers who came to Santiago of the Chile say that there's not much to see apart from the centre.
It is true that to him crossing by car and discovered a number of districts, metro or taxi, we have not been completely conquered. In the centre however certain buildings, certain streets, have the stamp. We have strolled for several hours without us bored.
The day is very sunny and hot we hoped to find terraces to enjoy good beers. Our surprise was to see that no institution was available. The only possibility is to shut themselves away in where air-conditioned rooms (what do many Chileans) buy at multiple booths drinks refreshed into bins filled with ice.

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Sortis du Métro et avant de prendre un taxi collectif pour rejoindre le camping à 35 kilomètres de là nous faisons quelques courses dans un "supermercado" et buvons une bière bien fraîche à une terrasse de café (dans ce quartier populaire).

Comme à l'aller notre voyage nous coûte 3000 pesos, ce qui nous fait au taux de change du jour 3,57 €. Par contre, deux autres passagers montent avec nous...

Le conducteur (nous devrions dire les conducteurs car à l'aller c'était la même chose) va à une vitesse d'enfer, ne respectant pas les signalisations.

Nous quittons Santiago du Chili par la Ruta 5 qui sillonne le pays du nord au sud. Dans cette partie du pays elle est à quatre voies et à péage. Ce dernier même si les postes de péage sont fréquents n'est pas aussi onéreux que nos autoroutes à péage en France, l'équivalent simplement de 2 ou 3 € tous les deux cents kilomètres.

Nous voulons remonter jusqu'à La Séréna, ce qui serait rapide par la Ruta 5 mais nous préférons les petites routes, voire les pistes pour cheminer. A Los Vilos nous prenons la direction de Illapel. La route devient rapidement montagneuse et les sites sont le plus souvent de toute beauté. Les espaces de stationnement miradors permettent de voir très loin à l'horizon. Malheureusement, ces espaces sont le plus souvent encombrés de détritus, lesquels sont désagréables à la vue et sentent mauvais.

A Illapel nous prenons la direction de Combarbala, petite ville en pleine montagne vantée par les dépliants touristiques pour ses charmes. Ceux-ci nous apparaissent communs. Nous pensions trouver là un camping mais rien... La patronne d'une station service YPF nous invite aimablement à nous installer dans un "estacionamiento" lui appartenant. Ce dernier, fermé toute la nuit et gardé nous convient parfaitement, de plus cela nous est offert gratuitement.

Après une nuit calme nous nous dirigeons vers Ovalle, petite ville située au sud de La Serena. Les paysages sont identiques à ceux des jours précédents mais la vigne est plantée à l'assaut des montagnes. Cette culture est la seule qui puisse pousser sur une terre si dure et caillouteuse. Ne trouvant pas à Ovalle d'endroit qui nous plaise pour camper nous cherchons, par une piste à rejoindre la cote. En cours de progression nous trouvons en pleine nature un endroit pour nous arrêter. Quelques véhicules, trois ou quatre passent durant les 6 heures avant la nuit. Nous avons pour compagnie des ânes et des chevaux en liberté. Les oiseaux ne sont pas en reste de venir picorer les miettes de pain que nous laissons tomber volontairement au sol. Des ânes et des chevaux en liberté viennent à proximité de notre campement. Ils sont craintifs.

Out of the subway and before taking a shared taxi to reach the campsite 35 kilometres away we do some shopping in a "supermercado" and drink a cold beer at a cafe terrace (in this popular district).
As to go it our trip we costs 3000 pesos, which made us at the exchange rate of the day €3.57. On the other hand, two other passengers boarded with us...
The driver (we should say drivers because to him it was the same thing) goes to a speed of hell, not complying with signalling.
We leave Santiago of the Chile by Ruta 5 that crisscrosses the countries of the North to the South. In this part of the country it is four-lane and toll. This last although tollbooths are common is not as onerous as our highways to toll in France, simply equivalent to 2 or €3 all two hundred kilometres.
We want to back up to La Serena, which would be fast by Ruta 5 but we prefer small roads, tracks or even to move. Los Vilos we take the direction of Illapel. The road becomes quickly mountainous and the sites are most often of all beauty. Parking viewpoints to see very far on the horizon. Unfortunately, these spaces are often busiest detritus, which are unpleasant at the sight and smell bad.
Illapel we take the direction of Combarbala, small town in full mountain touted by tourist brochures for its charms. These appear common. We thought we find there a campsite but nothing... The patron saint of a YPF petrol station kindly invites us to settle in a "agradável" belonging to him. Latter, closed all night and kept suited us, furthermore this is offered for free.
After a quiet night we move towards Ovalle, small town South of La Serena. The landscapes are identical to those of the previous days but the vine is planted in the assault on the mountains. This culture is the only one that can push so hard and stony land. Not finding to Ovalle place that we like to camp we seek, by a track to reach the coast. Current progress we find in nature a place to stop. Some vehicles, three or four pass during the 6 hours before nightfall. We have company of donkeys and horses in freedom. Birds are not left to Peck the crumbs of bread that we drop voluntarily on the ground. Donkeys and horses in freedom come near our camp. They are fearful.

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La nuit a été ponctuée de réveils à cause du silence. Dans la matinée nous comptons rejoindre le bord de mer comme l'indique notre carte. Nous passons le minuscule pueblo de Pichimbo dont l'église porte sur son clocher l'année 1860. Nous avons l'impression que la vie s'est figée au 19ème siècle. Seuls quelques fils électriques et une camionnette nous replace dans le 21ème siècle.

Ayant dépassé le village nous continuons sur deux pistes qui se terminent en cul de sac. Nous devons donc faire le chemin à l'envers soit une trentaine de kilomètres sur de mauvaises pistes.  En cours de route nous rencontrons des bergers qui gardent des chèvres. Certains pour mieux voir leurs bêtes sont à cheval et sont aidés de chiens qui ramènent rapidement dans le rang les égarées.

The night was punctuated by alarm clocks because of silence. In the morning we plan to reach the seaside as shown on our map. We turn the tiny pueblo of Pichimbo Church which refers to its bell tower the year 1860. We feel that life is frozen in the 19th century. Only a few wires and a van we replace in the 21st century.
Above the village we continue on two tracks that end in dead-end. We must therefore make the path backwards is thirty kilometres on bad tracks. Along the way we meet shepherds guarding goats. Some see their animals are on horseback and are assisted by dogs that back quickly in a row the lost.

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A La Serena nous faisons une halte simplement pour y retirer de l'argent et y faire des courses. Ces dernières seront réduites car nous avons l'intention de franchir la frontière dans un ou deux jours.

 Prenant la direction de la Vallée de l'Elqui qui nous mènera au Paso de l'Agua Negra nous pensions trouver un camping (digne de ce nom) mais tous ceux que nous visitons sont soit bondés ou n'ont aucun confort (pas d'eau chaude et des sanitaires indignes). Nous continuons notre route et faisons un camping sauvage placés non loin de la route. Comme il fait déjà nuit il ne passe pratiquement plus personne.

 Au matin nous entamons la traversée de la Cordillère des Andes. De pratiquement du niveau de la mer nous allons monter à 4780 mètres. C'est sur plus de 150 kilomètres de la piste.

Durant notre progression nous sommes essoufflés par le manque d'oxygène mais aussi par les paysages superbes que nous avons sous les yeux. Du coté chilien à plus de 3000 mètres nous voyons encore des bergers gardant leurs chèvres. Leurs campements sont très rudimentaires.

At La Serena we stop just to collect money and make racing. The latter will be reduced as we intend to cross the border in a day or two.
Taking the direction of the Elqui Valley that will lead us to the Paso de Agua Negra we thought find a campsite (worthy of the name) but all those we visit are either crowded or have no comfort (no hot water and the unworthy toilet facilities). We continue our route and do a wilderness camping placed not far from the road. As it is already night he spends practically more person.
In the morning we begin the crossing of the Andes mountains. From virtually sea level we will climb to 4780 meters. It is over 150 kilometres of the track.
During our progress we are out of breath by the lack of oxygen but also by the beautiful landscapes we have under the eyes. The Chilean at more than 3000 meters we still see shepherds keeping their goats. Their camps were very rudimentary.

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Nous avons parcouru plus de 80 kilomètres depuis les postes de police et de douane chiliens lorsque nous arrivons au sommet du "paso" de l'Agua Negra. Altitude 4780 mètres au dessus du niveau de la mer. C'est la solitude totale.

 26 janvier - passé le sommet su Paso de l'Agua Négra nous quittons le Chili.

Si nous n'avions pas la crainte d'avoir froid cette nuit nous y ferions halte mais nous préférons descendre dans les vallées argentines à une altitude moins élevée. Nous passerons les postes argentins que demain.

We travelled more than 80 kilometres from police stations and customs Chilean when we arrive at the top of the "paso" of the Agua Negra. Altitude 4780 meters above the sea level. It is the total solitude.
26 January - past the Summit su Paso de Agua Negra we leave the Chile.
If we did not have the fear of being cold this night we would stop but we prefer to descend into the Argentine valleys to a lower altitude. We will pass the Argentine positions tomorrow.
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