Aperçu sur Le Pérou
Population : 28 millions d'habitants Taux d'accroissement de la population** : 1,32% (contre 0,35 en France) Superficie: 1 285 216 km² Densité : 22 habitants au km² (en France 110 habitants au km²) Langues : Officielle - espagnol - et 14 familles linguistiques dont le quechua, l'aymara et 12 autres amazoniennes Monnaie : nouveau sol (NS)- mars 2009 4 NS pour 1€. Régime : démocratie présidentielle Sites classés au Patrimoine de l'humanité par l'Unesco : Cuzco - le Machu Pichu - Chavin de Huantar - le parc National de Huascaran - les ruines de Chan Chan - les centres historiques de Lima et d'Aréquipa - les lignes de Nazca.
Si à la frontière chilienne les formalités sont relativement rapides il n'en est pas de même à la frontière péruvienne. Les fonctionnaires sont très aimables mais celui qui à la douane est chargé d'établir le document pour notre véhicule paraît être nouveau à la tâche. Il met beaucoup de temps mais toujours avec le sourire. Ces formalités nous demandent plus de deux heures...
Dans l'après-midi nous arivons à Tacna première ville péruvienne. Nous sommes un peu surpris car celle-ci semble plus riche que beaucoup de villes chiliennes du nord. Elle se trouve pourtant elle aussi en zone désertique. Nous prenons une chambre dans un hôtel trois étoiles où nous pouvons regarder la télévision sur tv5.
Nous repartons en fin de matinée de Tacna après avoir cherché en vain une carte détaillée du Pérou. Tout d'abord nous prenons une mauvaise direction et devons refaire 40 kilomètres pour revenir sur Tacna et enfin trouver la bonne route.
A Montegua nous ne trouvons aucun charme à la ville. Il nous faut revenir sur nos pas pour trouver un petit hôtel, pas cher et sympathique. Comme il fait aussi restaurant nous y prenons notre repas de la journée (à 17 heures).
Les routes que nous parcourons au Pérou depuis que nous y sommes entrés diffèrent peu de celles du Chili. Le désert ne s'appelle plus Atacama mais cela reste tout aussi aride. Les paysages pourtant sont toujours époustouflants tant sur les hauts plateaux que dans les montagnes dorées.
Après de multiples virages nous apercevons de temps à autres de minuscules espaces verts au fond de vallées. Celle-ci d'assez belle grandeur nous fait du bien aux yeux avec ses champs de riz, ses animaux paissant sans chercher l'herbe. Après un dernier virage tout nous échappe comme si nous avions été victimes d'un mirage.
Aréquipa
Les faubourgs d' Aréquipa sont crasseux mais besogneux. Nous espérons que le centre ville soit plus beau, d'autant que cette ville est classée au patrimoine de l'Unesco.
Après avoir pris possession de notre chambre d'hôtel nous allons faire un tour dans le centre ville distant de cinq cents mètres. Après une rue très marchande avec ses boutiques aux allures africaines nous arrivons dans des quartiers plus chics. De nombreux bâtiments sont très beaux. Nous flânons sur la place d'Armes, devant la cathédrale.
En cette seconde journée à Aréquipa nous continuons nos découvertes en parcourant tranquillement les rues. Nous nous apercevons que de nombreuses curiosités sont à visiter. Nous resterons, sans doute, encore deux ou trois jours ici.
La ville d'Aréquipa est très animée. Des flots de voitures, surtout des taxis, se serrent les uns contre les autres, laissant peu de place aux piétons pour traverser. Heureusement quelques feux tricolores et de nombreux policiers aux intersections facilitent le passage.
Dans le centre ville, de nombreux magasins permettent aux habitants de trouver tout ce qu'ils veulent, de l'article le plus simple à l'objet le plus luxueux. Dans les rues plus populaires l'on voit aussi des petits vendeurs (qui des chaussettes, des cotons tiges et autres babioles.
La règle ici semble être, tu manges si tu travailles. Aux alentours des églises les mendiants présentent leurs sébiles ou tout simplement leur main. Nous constatons que même les religieuses vendent en ville des petits gâteaux ou demandent aussi l'aumône.
Bien d'autres photos n'ont pas eu, hélas, la chance de celles ci-dessus, faute de place
Dimanche 8 mars 2009 - Journée fiasco
Tentés par une excursion par bus à impériale dans la ville d'Aréquipa et ses environs nous prenons des tickets pour une tournée de 4 heures.
Nous nous apercevons vite que l'excursion s'avèrent bien en-deçà des promesses faites par le vendeur de tickets.
En effet, les sites et paysages s'avèrent décevants. Le repas gastronomique annoncé n'est que la friture fatiguée d'une "picantaria". Nous n'y faisons pas honneur.
Après le repas, le bus reprend sa route mais les sites étant à nouveau décevant nous décidons de prendre un taxi pour rejoindre le centre d'Aréquipa.
Là, nous allons pour déjeuner (à 17 heures 45) dans une crêperie, recommandée par le guide du routard. Une fois de plus nous sommes déçus (nous laissons la moitié de la crêpe dessert). On nous fait payer que les crêpes consommées en plat principal...
Entre Aréquipa et Cuzco
10 mars 2009. Nous prenons la route en direction de Cuzco en passant par la montagne, délaissant la route asphaltée pour des pistes parfois difficiles.
Le premier site intéressant est la Vallée de la Colca dont l'un des centres nerveux est la ville de Chivay.
Nous sommes obligés, arrivés dans cette ville, de payer un droit d'entrer dans la vallée. Nous réglons bien entendu le double des péruviens.
Bien avant notre arrivée à Chivay nous avons pu admirer quelques paysages magnifiques.
Dans ces régions, hormis les activités inhérentes aux villes, commerces, artisanat, les occupations des populations rurales sont plutôt pastorales.
Qu'il est bon de s'arrêter dans l'un de ces endroits pour une nuit à plus de 3800 mètres exempte de bruits et où les habitants sont plein de gentillesse.
Après une nuit passée au-dessus du petit village de Tuti, nous continuons notre route (piste) en rencontrant toutes les deux ou trois heures un véhicule.
Arrivés à Sicuani, une ville à mi-chemin de Puno et Cuzco, nous prenons la direction de cette dernière ville.
Dès les faubourgs de Cuzco (sales, bruyants et très encombrés nous sommes pris dans un flot de véhicules crachant des volutes de fumée noire (le raffinage et l'altitude y sont bien sûr pour quelque chose - Damini, notre défender ne passe pas à coté), nous fermons toutes nos portes pour ne pas être asphyxiés.
A quelques kilomètres du centre nous trouvons un hôtel en construction (dont le premier étage est ouvert à la clientèle), nous y prenons une chambre, compte tenu qu'un garage est disponible pour notre véhicule.
Cuzco
Nous quittons de bonne heure notre hôtel en construction et ses odeurs d'égout. Sans cette odeur insupportable nous y serions sans doute restés car il n'était pas cher.
Dans Cuzco, nous cherchons un autre hébergement avec endroit sécurisé pour notre véhicule. Munis d'une adresse d'un camping chez un hollandais nous nous y faisons conduire par un taxi. L'endroit est certainement sympathique par temps sec mais là, les pluies tombées ces derniers temps en ont fait une pataugeoire. L'hôtel tout proche est fermé. Nous redescendons vers le centre de Cuzco mais peu d'hôtels ont des garages (la plupart de ceux-ci ont été transformés en restaurants, magasins ou en agences de voyages). Ils sont chers et n'acceptent pas que le véhicule reste sur place lorsqu'on est absent pour une excursion.
Nous nous renseignons aussi pour une visite du site du Machu Pichu. Là, les prix s'envolent (non pas en nouveaux soles mais en dollars). Cela tourne en par personne autour de 150 à 200 €uros. Le Machu Pichu est certes remarquable mais nous ne nous prêterons pas à ce simulacre de culture. Une petite agence nous propose la visite sur deux jours pour l'équivalent de 80 €uros. Bernadette que la visite n'intéresse pas vraiment me propose de rester ces deux journées seule à Cuzco pour que je fasse tout de même le Machu Pichu. Pour trois raisons je n'accepte pas : 1 - ce que nous faisons c'est toujours ensemble : 2 - j'ai comme elle quelque difficulté à respirer en altitude : 3 - ce deuxième point est aggravé par une crise d'asthme.
La ville de Cuzco
Nous mettons une grande partie de la journée à visiter la ville de Cuzco. Son centre d'origine coloniale est vraiment remarquable. De nombreux musées, la cathédrale, églises et autres monuments peuvent être visités mais sous réserve d'acheter un passeport pour y entrer. De plus, les photos, avec ou sans flash, les films vidéos, sont rigoureusement interdits.
Nous nous intéressons donc aux extérieurs. L'altitude et la pollution nous font tousser et respirer avec difficulté.
Après un déjeuner tardif dans une trattoria (où nous mangeons bien) nous décidons de quitter Cuzco. Tant pis pour les sites annexes, (lesquels sont d'ailleurs eux aussi tous payants).
Nous avons quand même pris le temps de faire quelques photos.