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SUR LA ROUTE A DEUX - ON ROAD HAS TWO
1 mai 2015

De Sofia à Pyce (Russé)

Après une semaine à Sofia nous reprenons la route.

de Sofia à Pycé (Russé).

Dans cette région les campagnes sont mieux entretenues que dans le sud. Les paysans se déplacent avec leurs charrettes tirées par des chevaux de petit taille mais nerveux. Les rares tracteurs sont vieux (sans doute de l'époque des kolkhozes). Ils pétaradent et crachent d'épaisses fumées noires.

Les quatre nuits entre Sofia et Kalansak se passent en camping sauvages. Parfois il faut enlever les bouses de vaches avant de poser la tente.

Ne pouvant emporter beaucoup de provisions nous prenons de temps à autre nos repas dans les restaurants qui bordent la route. Dans l'un d'eux le patron gonfle un peu l'addition. Comme nos estomacs sont bien garnis nous vidons notre porte monnaie avec le sourire. De plus, le patron nous indique la route avec sympathie.

Un après-midi alors que nous cherchons un endroit pour camper un fourgon s'arrête près de nous. En descend un jeune couple de présentation correcte. La jeune femme après quelques questions sur notre voyage exprimées dans un français hachuré demande de quelle ville nous somme en France. Nous devinons rapidement qu'ils cherchent une adresse en France (sans doute dans le but de demander un visa). Nous exprimons nos regrets en expliquant que n'avons plus de domicile et que de ce fait nous ne pouvons leur être d'aucune utilité. La jeune femme semble alors regretter le flacon d'eau de rose qu'elle a donné à Bernadette sans toutefois le reprendre.

A Kasanlak nous trouvons par hasard un marchand de cycles. Il a de nombreux articles. Nous lui achetons une roue arrière munie d'un fond de gente ainsi qu'une chambre à air et un pneu. Ces achats devenaient urgents la roue actuellement en place donnant de plus en plus de signes de faiblesses.

Un hôtel 3 étoiles nous fait la chambre à 88,50 levas (44 €). C'est un peu cher mais après quatre nuits de camping sauvage nous pouvons nous le permettre.

La ville est agréable. le contact avec les habitants plus chaleureux ce que nous constatons depuis une cinquantaine de kilomètres déjà.

Après une très bonne nuit à Kasanlak nous prenons la direction de Véliko-Tarnovo.  Après 36 kilomètres nous bifurquons sur la gauche en ignorant un panneau indiquant que la rue est barrée. Dans la traversée d'un village aux rues pavées la remorque tressaute ce qui nous oblige à rouler doucement. Des camions qui transportent du fumier roulent aussi à petite vitesse ce qui envahit nos nez d'odeurs fétides. Heureusement ils tournent sur la droite alors que nous devons prendre à gauche. A la sortie du village alors que nous consultons la carte un homme ne parlant que le bulgare nous fait comprendre par gestes que la route est coupée par d'importants travaux à un kilomètre. Il ajoute que nous devrions pouvoir passer avec le tandem et la remorque. Quelques centaines de mètres plus loin nous devons effectivement nous glisser entre les bulldozers et autres tractopelles. La chaussée a disparue laissant place à de la terre ou à des cailloux de remblai. La progression se fait à pieds sur près de deux kilomètres. Nous saluons au passage les ouvriers, qui la surprise passée, nous rendent nos saluts avec de larges sourires. Sachant que nous n'arriverons pas à Véliko-Tarnovo ce soir nous installons la tente près d'un torrent sur un terrain plat. Des pins semblent là pour nous accueillir et retenir l'humidité. Nous apprécions l'endroit. De chaque coté de la petite vallée les montagnes. En contrebas (nous avons pris la précaution de ne pas nous installer trop près) le torrent dont les eaux claires font un bruit agréable. Des vignes sur les contreforts ont des grappes déjà bien dessinées laissant présager d'une belle vendange. Couchés nous n'avons pas de bruit de circulation (pas de voitures, camions, trains) mais des gouttes de pluie tombent sur la tente.

La nuit a été bonne. Au matin la toile est à peine humide.

Dès le départ c'est de l'ascension. Elle dure toute la journée. Nous sommes dans les Balkans. Les travaux, contrairement à nos espoirs se renouvellent plusieurs fois nous obligeant à marcher. Cela nous freine dans notre progression. Un nouveau camping sauvage se révèle obligatoire.  Nos réserves s'amenuisent. Heureusement il nous reste des pâtes qui vont nous apporter des sucres lents. Comme il nous reste du whisky, des cacahuètes et des olives vertes nous nous offrons un apéritif.

7 heures ce 24 mai de larges bandeaux de brume enveloppent les montagnes. Plus bas sur la route un bus dessert les villages isolés. Avec un camion qui monte vers les chantiers ce seront les seuls véhicules que nous verrons dans la matinée.

 

After a week in Sofia we resume the road.
from Sofia to Pyce (Russian).
In this region the campaigns are better maintained than in the South. Farmers move with their carts pulled by horses of small size but nervous. The few tractors are old (probably of the time of kolkhozes). They rattle and spewing thick black smoke.
For four nights between Sofia and Kalansak go wild camping. Sometimes it is necessary to remove the dung of cows before putting the tent.
Cannot take many provisions from time to time we take our meals in the restaurants that line the road. In one of them the boss swells a little addition. As our stomachs are well trimmed we dump our wallet with a smile. In addition, the boss tells us the road with sympathy.
One afternoon while we seek a place for camper van stops near us. Descending a young couple of correct presentation. The young woman after a few questions about our journey expressed in a hatch french asked which city we are in France. Quickly, we guess that they seek an address in France (probably in order to apply for a visa). We express our regret by explaining that have no more home and that because of this we can be of no use. The young woman then seems to regret the bottle of rose water she gave to Bernadette without however to take it back.
Kasanlak  by chance we find a merchant of cycles. It has many articles. We buy him a rear wheel equipped with a background of gente as well as an air Chamber and a tire. These purchases became urgent wheel currently in place giving more in addition to signs of weakness.
A 3-star hotel we fact room at 88.50 levas (€44). It is a bit expensive but after four nights of Wild camping we can afford.
The city is pleasant. the contact with the warmest people that we are already seeing from some 50 kilometres.
After a very good night to Kasanlak we take the direction of Veliko-Tarnovo. After 36 kilometers we well on the left by ignoring a sign indicating that the street is crossed out. In a village with cobbled streets crossing the trailer shakes which requires us to gently roll. The truck carrying manure roll at low speed which invades our noses of foul odors. Fortunately they turn on the right while we have left. At the exit of the village then we consult the card a man speaking Bulgarian to makes us understand by gestures that the road is cut by major work one kilometre. He added that we should be able to pass with the tandem and trailer. A few hundred yards further we must drag us between bulldozers and other backhoe loader. The Causeway has disappeared leaving place to earth or stones of embankment. Progression is footed on almost two kilometres. Welcome to transition workers, which surprise passed, we make our bows with wide smiles. Knowing that we will not succeed in Veliko-Tarnovo tonight we install the tent near a stream on a flat ground. Pine trees there seem to us to welcome and retain moisture. We appreciate the place. From each side of the small valley the mountains. Below (we took the precaution of not settling too close) the stream whose clear waters produce a pleasant noise. Vineyards in the foothills have already well-drawn clusters suggesting of a beautiful harvest. Lying we have no traffic noise (no cars, trucks, trains) but droplets of rain on the tent.
The night was good. In the morning the canvas is barely moist.
From the outset it's ascension. It lasts all day. We are in the Balkans. The work, unlike our hopes are renewed several times forcing us to walk. This slows down in our progress. A new Wild camping proves to be mandatory. Our reserves are dwindling. Fortunately still us have pasta that will bring us slow sugars. As still us whisky, peanuts and green olives we offer an aperitif.
7 hours this 24 wide headbands of mist may envelop the mountains. Further down the road a bus isolated villages. With a truck that climbs to the sites will be the only vehicles that we'll see in the morning.

Les Balkans

Paysage dans les Balkans  Landscape in the Balkans

 

Véliko-Tarnovo.

 La descente vers la vallée doit se faire avec prudence. La pente accentuée, la route en mauvais état nous obligent à freiner sans cesse. A 7 kilomètres avant la ville nous enfilons nos capes à cause d'une pluie serrée. L'orage qui grondait au loin est maintenant sur nous. Il nous déverse des trombes d'eau. Nous sommes de vraies éponges. En ville les rues sont torrents. Les bouches d'égouts vomissent l'eau qu'elles ont avalées plus haut. Nous ne faisons plus attention aux projections que nous font les voitures. Pour arriver au centre ville nous mettons pieds à terre. Les rues sont très en pente et l'eau qui courre nous gêne dans notre progression. Le centre ville qui est en hauteur n'est pas inondé. Un hôtel nous fait la chambre à 40 €. C'est cher. Nous sommes prêt à accepter la proposition d'un homme qui loue une chambre à 30 €. Celle-ci étant éloignée du centre nous optons pour l'hôtel.

Cette première journée dans l'ancienne capitale bulgare se passe sous un ciel encore bien bas. De la terrasse où nous prenons le petit déjeuner nous admirons les ruines d'un ancien monastère. Plusieurs clochers, au bronze verdi, émergent au-dessus des toits. La ville s'accroche aux versants des montagnes et descend jusqu'au fond d'une étroite vallée. Dans le courant de la matinée nous faisons une promenade dans la vieille ville. De jolies maisons valent le coup d'oeil. Nous allons aussi jusqu'aux ruines des monastères lesquels sont surplombés d'une abbatiale rénovée. A l'intérieur se trouvent des peintures qui seraient jolies si les couleurs n'étaient pas aussi ternes. Du parvis de l'abbatiale la vue sur la ville et la vallée est superbe. Sur le chemin du retour un jeune homme vient nous parler en anglais. Il a un fort accent. Dans la conversation je comprends qu'il est australien (de la région de Perth).Il fait un voyage en Europe en bus et à vélo. Peter Heinrich passe une partie de l'après-midi et dîne dans une pizzeria avec nous.

La journée qui suit est à l'orage. Nous en profitons pour prendre une journée de repos.

 

Veliko-Tarnovo.
The descent towards the Valley must be done with caution. The slope accentuated, road in poor condition require us to brake constantly. A 7 km before the town we put our capes due to a tight rain. The thunderstorm that rumbled in the distance is now upon us. It pours and pours. We are true sponges. In the city the streets are torrents. Sewer drains vomit water they swallowed earlier. We are more careful to projections that make us cars. To get to the city centre we put feet to the ground. The streets are steep and the water that hounds us interferes in our progression. The city centre which is in height is not flooded. A hotel made us bedroom €40. This is expensive. We are ready to accept the proposal of a man who rents a room at €30. It being remote from the centre we opt for the hotel.
This first day in the old Bulgarian capital is happening under a sky still well down. From the terrace where we take breakfast we admire the ruins of an ancient monastery. Several steeples to verdi bronze emerge above the rooftops. The city clings to the slopes of the mountains and descends to the bottom of a narrow valley. In the course of the morning we make a walk in the old town. Pretty houses are worth the look. We will also till the ruins of monasteries which are overhung a renovated Abbey. Inside there are paintings that would be nice if the colors were not also dull. The square in front of the Abbey Church views of the city and the Valley is superb. On the way back a young man comes speak US English. He has a strong accent. In the conversation I understand it is Australian (from the region of Perth).He made a trip to Europe by bus and bicycle. Peter Heinrich spent part of the afternoon and dined in a pizzeria with us.
The day sui following the storm and rain. We would like to take a rest day.

Véliko-Tarnovo - vieux quartier

Véliko-Tarnovo - vieux quartier Veliko-Tarnovo - old quarter

Véliko-Tarnovo - ville nouvelle

Véliko-Tarnovo - ville nouvelle Veliko-Tarnovo - new town

En Bulgarie nous n'avons pas aimé:

Le manque de chaleur dans l'accueil en général (sauf Georges)

Le prix des hôtels surévalué et les rallonges demandées

Les routes défoncées

Le camping de Sofia mal entretenu et mal tenu

Le manque d'intéret pour l'écologie

 

In Bulgaria we did not like:
The lack of heat in the home in general (except Georges)
The inflated price of hotels and requested extensions
Rutted roads
Sofia poorly maintained and poorly kept campground
The lack of interest in ecology
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