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SUR LA ROUTE A DEUX - ON ROAD HAS TWO
1 mai 2015

Maroc suite 7

Lorsque nous quittons Meknès pour Fès

Le train qui était prévu à 14 heures 51 arrive seulement à 16 heures 30. Il est bondé. Les voyageurs ne tiennent pas compte des 2ème et 1ère classes. Nous ne pouvons même pas monter dans le wagon dans lequel nos places sont réservées. Nous réussissons à nous glisser dans la dernière voiture. Pendant quelques kilomètres nous sommes debout dans le couloir. Un jeune marocain propose à Bernadette sa place assise. Le jeune homme venant auprès de moi nous engageons la conversation laquelle dure jusqu'à Fès.

Un hôtel Ibis se trouve près de la gare. Nous y allons. Le réceptionniste nous annonce que c'est complet. Il nous laisse l'espoir d'une annulation de réservation. Il nous faut pour cela attendre deux heures (jusqu'à 19 heures passées).

Fès

01 avril - Le ciel est chargé de gros nuages lourds. Nous partons toutefois en début d'après-midi faire un tour. Tout d'abord dans le centre ville (que nous trouvons très dégagé et propre) puis dans la médina laquelle a certaines rues typiques avec des maisons aux balcons de bois. S'il n'y avait pas de laides antennes paraboliques tout serait parfait. Plus loin nous arrivons près du Palais Royal. Notre promenade est écourtée par une pluie serrée. Nous décidons de rentrer à l'hôtel en taxi.

2ème journée à Fès. Ce matin encore le ciel est chargé de nuages puis cela se dégage. Nous en profitons pour continuer notre promenade interrompue hier. Au cours de celle-ci nous prenons quelques photos.

Fourbus

Cette 3ème journée à Fès nous offre un ciel bleu. Quelques nuages seulement se promènent dans le ciel.

Nous faisons un grand tour des médinas et des souks de la kasbah. Les ruelles sont bondées de monde. Nous apprécions (sauf quelques exceptions) de ne pas être appelés ou "accrochés" par les vendeurs. Au contraire, ce sont des mots aimables de bienvenue.

A la sortie du souk nous passons devant les étals des bouchers. Bernadette est prise de hauts le coeur devant les panses, les tripes, têtes et pieds de chèvres, moutons, vaches (ici rien ne se perd tout est vendu pour être cuit et mangé). Elle se retient si fort de respirer qu'elle se trouve au bord de l'étouffement.

Les six heures de promenade nous voient revenir à l'hôtel heureux, les pieds échauffés mais cela en valait le coup.

When we leave Meknes to Fez

The train which was scheduled at 02: 51 pm arrives only at 4: 30 pm. It is crowded. Travellers do not take account of the 2nd and 1st classes. We can not even ride in the car in which our seats are reserved. We manage to drag us into the last car. For a few kilometres we are standing in the hallway. A Moroccan young Bernadette offers its seating. The young man coming with me ourselves the conversation which lasted until Fez.
An Ibis hotel is located near the train station. We go there. The receptionist announced that it is complete. It leaves us hoping for a cancellation of reservation. Need us for this wait two hours (up to 19 hours).
Fez
01 April - the sky is loaded heavy clouds. We however leave in the early afternoon a ride. All first in downtown (that we find very clear and clean) then in the medina which has some typical streets with houses with wooden balconies. Had he not ugly dishes everything would be perfect. Later we arrive near the Royal Palace. Our walk is cut short by a tight rain. We decide to go back to the hotel by taxi.
2nd day in Fes. This morning the sky is loaded clouds then it emerges. We take the opportunity to continue our interrupted walk yesterday. During this we take some pictures.
Exhausted
This 3rd day in Fes offers us a blue sky. A few clouds only walking in the sky.
We do a big tour of the medinas and souks of the kasbah. The streets are crowded world. We appreciate (with some exceptions) not be called or "hung" by sellers. On the contrary, they are kind words of welcome.
At the exit of the souk we pass butchers stalls. Bernadette is taken from high the heart before the bowels, tripe, heads and feet of goats, sheep, cows (here nothing is lost everything is sold to be cooked and eaten). It is kept so hard to breathe it lies at the edge of suffocation.
Six hours of walk to see us return to the happy hotel, foot heated but it was worth the shot.

Dernière journée à Fès

Nous avons le sentiment d'avoir vu l'essentiel à Fès. Le ciel couvert de nuages nous incite à prendre une journée de repos.

Ayant encore 12 jours devant nous avant d'embarquer pour la France nous décidons d'aller voir du coté d'Oujda. Pour nous y rendre nous choisissons à nouveau le train. En matinée nous réservons nos places pour demain.

Sympathiques mais vraiment indisciplinés

A la gare de Fès qui se trouve dans un minuscule bâtiment (la gare principale est en démolition et doit être reconstruite), une cohue indescriptible règne. J'hésite à prendre une file d'attente à un guichet. Après observation je choisis celle qui me semble être la plus rectiligne. Se trouve à ma droite une autre file laquelle est gonflée de nombreux resquilleurs. Après un quart d'heure d'attente et le renvoi (à plusieurs reprises) de personnes qui veulent remonter ma file je suis à mon tour au guichet. A ma droite l'anarchie s'est installée. Le guichetier, excédé, pour rétablir un semblant d'ordre, ferme son guichet, met un panneau devant l'hygiaphone et demande aux clients de se mettre en file, sans cela, dit-il,  il ne rouvrira pas. De mauvaise grâce les clients s'exécutent. A peine le guichet est-il rouvert que c'est à nouveau comme au souk.

L'aura, l'aura pas

Nous quittons l'hôtel qui est placé près de la gare plus de 20 minutes avant le départ de notre train. A l'approche de celle-ci nous voyons une foule, d'une centaine de personnes au moins, massée devant le portail qui donne accès à la cour. Le portail est fermé et des policiers en interdisent l'ouverture. Sachant que notre train qui vient de Rabat n'a que quelques minutes d'arrêt en gare nous essayons de nous glisser pour entrer. Nous en sommes empêchés par les personnes qui sont devant nous et qui veulent aussi entrer (certains comme nous sont munis de billets et les exhibent aux policiers et responsables de la gare). Un mouvement en avant dû à la colère des voyageurs fait entrouvrir le portail . J'en profite comme quatre ou cinq personnes pour me glisser dans la cour de la gare. Bernadette ne réussit pas à passer  (elle protège un enfant de quatre ou cinq ans qui se trouve aux pieds de sa mère et qui dans les mouvements de la foule risque d'être mis à terre et piétiné). Une fois de l'autre coté je tempête pour qu'elle soit autorisée à pénétrer. Ceci ne se fait pas sans mal. Deux ou trois personnes réussissent à entrer en même temps que Bernadette.

Nous pensons que l'accès aux quais n'est plus qu'une formalité. Mais non, le hall est bloqué par une barrière. Policiers et cheminots  filtrent encore pour disent-ils empêcher les resquilleurs (sans billet) et les gens sans réservation de montrer dans le train déjà bondé. Nos places de 1ère classe avec réservation nous ouvrent le passage. Nous rejoignons rapidement l'unique voiture de 1ère classe du train. A peine sommes-nous montés que le train démarre.

OUF... Il faut le voir pour le croire.

Nos places réservées sont occupées... par deux personnes qui ont les places d'à coté. Les leurs le sont par une dame (âgée et malade ou feignant de l'être). Il nous faut insister pour que nos places soient libérées d'autant que la dame qui occupe l'une de nos places est à faire sa prière les mains écartées devant la poitrine (son mari a demandé à Bernadette d'attendre qu'elle ait terminé). La prière finie nous pouvons enfin nous asseoir.

Les deux personnes qui se trouvaient à notre place descendent à Taza à une centaine de kilomètres de Fès. Il nous reste encore 300 kilomètres avant d'arriver à Oujda.

A partir de Taza le paysage change. De la verte campagne que nous avions se trouve maintenant un désert. Parfois aux abords des petites villes des champs d'oliviers et des plantations d'acacias viennent rompre pendant quelques secondes la monotonie du paysage.

La dame âgée et sa fille qui vont aussi jusqu'à Oujda ont repris possession des deux autres places libres du compartiment. Un  moment la dame lâche discrètement un pet. Nos narines sont vite averties. L'odeur est concentrée. Bernadette se glisse le nez dans le col de sa veste. Pour ma part je respire une fois sur deux. Petit à petit l'odeur redevient respirable grâce à la ventilation.

Partis à 10 heures 55 de Fès nous arrivons à Oujda à 16 heures 35 (seulement 5 minutes de retard). Nous nous présentons à l'hôtel Ibis mais hélas c'est complet. Nous prenons

une chambre dans autre hôtel proche.

Last day in Fes
We have the feeling of seeing the essential in Fes. The overcast cloud prompts us to take a rest day.
Having still 12 days before us before embarking on the France we decide to go on the side of Oujda. To make us we again choose the train. In the morning we reserve our seats for tomorrow.
Friendly but really unruly
Fez station which is located in a small building (the main train station is in demolition and must be rebuilt), an indescribable rush reigns. I hesitate to take a queue at an ATM. After watching I choose one that seems to be the straightest. Is located in my right hand a different queue which is inflated by many riders. After a quarter of an hour wait and the reference (repeatedly) of people who want to reassemble my file I am my turn at the counter. At my right anarchy is installed. The counter clerk, exasperated, to restore some semblance of order, closes its window, puts a Panel before the speaking and asked customers to stand in line, without it, he said, he will not reopen. Grudgingly clients run. Just the window is reopened it again like in the souk.
The aura, aura pas
We leave the hotel which is located near the railway station more than 20 minutes before the departure of our train. The approach of it we see a crowd of a hundred people at least, massed at the gate which gives access to the Court. The gate is closed and police prohibit opening. Knowing that our train which comes from Rabat has a few minutes of station stop we try to drag us to enter. We are prevented by the persons who are before us and who also want to enter (some as we have tickets and expose them to the police and officials of the station). A movement forward due to the wrath of travelers is open the gate. I would like four or five people to drag me in the courtyard of the station. Bernadette fails to pass (it protects a child of four or five years which is located at the foot of his mother and in the movements of the crowd likely to be grounded and stomped). Once on the other side I storm so it is permitted to penetrate. This is not done without difficulty. Two or three people managed to enter at the same time as Bernadette.
We believe that access to the platforms is more than a formality. But no, the hall is blocked by a barrier. Police and railway workers filter yet to say prevent free-riders (without ticket) and people without reservation to show on the already crowded train. Our 1st class with reservation seats we open the passage. We quickly reach the single 1st class train car. Scarcely are we mounted the train starts.
PHEW... You have to see to believe.
Our seats are occupied by two people who have places next. Their are by a lady (old and sick or pretending to be). We must insist that our seats are released so that the lady who occupies one of our places is to make his prayer hands apart before the chest (her husband asked Bernadette to wait for it to finish). Finite prayer we can finally sit.
The two people who were at our place down in Taza to 100 km of Fez. There are still 300 kilometers before arriving in Oujda.
From Taza the landscape changes. The green countryside that we had is now a desert. Sometimes on the outskirts of the small cities in the fields of olive trees and plantations of acacias come break the monotony of the landscape for a few seconds.
The old lady and her daughter who also go to Oujda took possession of two other space of the compartment. Sometime the Lady quietly released a pet. Our nostrils are quickly notified. The smell is concentrated. Bernadette slips the nose into the collar of his jacket. For my part I breathe once on two. Little by little the smell becomes breathable through ventilation.
Left at 10: 55 am FES we arrive in Oujda at 04: 35 pm (only 5 minutes late). We present the Ibis but alas it is full. We take a room in another hotel nearby.

 

Maroc 2007 39

Maroc 2007 36

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