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SUR LA ROUTE A DEUX - ON ROAD HAS TWO
1 mai 2015

Retour en Argentine

19 septembre 2008

Nous revenons en Argentine par Puerto d'iguazu. Le ciel qui était beau se couvre rapidement et une pluie serrée tombe.

Les formalités de police et de douane entre le Brésil et l'Argentine se sont bien passées mais ont été longues compte tenu de l'affluence à la frontière. Malgré l'heure tardive dans l'après-midi nous allons déjeuner d'empanadas dans un restaurant.

A notre sortie lorsque nous arrivons près de notre véhicule garé près d'un autre restaurant nous sommes aimablement hélé par un jeune homme. C'est un jeune français qui est en vacances au Brésil. Il est en compagnie d'une charmante jeune femme brésilienne. Après  quelques mots nous sommes tous les quatre à déguster de la Quilmès (une bière argentine). Nous répondons à la curiosité du couple. Une heure plus tard nous sommes toujours ensemble lorsqu'arrive un couple de suisses (rencontré à Foz do Iguaçu). Il se joint à nous. C'est à la nuit tombée depuis un long moment que nous nous séparons du jeune français et sa compagne (Loïc et Aline).  Comme il pleut toujours nous faisons de la place dans le Defender pour emmener jusqu'au camping les jeunes suisses. Nous nous arrêtons là nous aussi pour la nuit. Nous constatons qu'à la réception les personnes ne sont pas plus aimables que lorsque nous nous étions arrêtés là en avril.

Nous ne restons pas à Puerto d'Iguazu. Il y pleut puis nous connaissons la ville. Nous descendons vers le sud. La pluie s'arrête en cours de journée et nous retrouvons un ciel presque bleu comme il y en a au printemps.

La province des Missionnes quittée nous entrons dans celle de Corrientes. La platitude s'aligne à perte d'horizon. Les villes sont très éloignées les unes des autres. Nous avons recours à nos bidons de réserve de gas-oil car les stations services sont à sec. Enfin, par bonheur nous trouvons une station Shell à Corrientes qui nous fait le plein de notre réservoir. Nous pouvons continuer.

Notre problème majeur est de trouver des campings. Lorsque cela ne se peut nous faisons du camping sauvage. C'est souvent mieux car les campings argentins sont si mal aménagés et surtout si mal entretenus qu'un camping sauvage paraît être le luxe.

Après Corrientes nous passons des villes de moindre importance. Goya est sale et encombrée de carcasses de vieilles voitures, camions et autres objets. Nous passons... Esquina n'est pas beaucoup mieux. Nous passons... La petite ville ville de La Paz (ne pas confondre avec la capitale de la Bolivie) tant vantée par les dépliants publicitaires est aussi passée... Une halte dans le village de Villa Urquiza ne nous laissera pas de souvenirs intarissables...

Notre impression lors de la traversée de l' Entre deux Rios est celle d'un laissez-aller des populations, tant en ce qui concerne leur environnement que le travail à effectuer pour vivre dans un cadre agréable et propre.

Dommage la descente, dans de bonnes conditions, le long du Rio Parana serait un véritable agrément.

Nous ne nous arrêtons pas à Parana ni à Santa Fé. Nous prenons la route vers Cordoba en passant par San Francisco

September 19, 2008
We are back in Argentina by Puerto Iguazú. The sky that was beautiful covers quickly and a tight rain falls.
Police and customs between the Brazil and the Argentina formalities went smoothly but were long given the influx at the border. Despite the late hour in the afternoon we lunch of empanadas at a restaurant.
At our exit when we come close to our vehicle parked near another restaurant we are graciously hailed by a young man. It is a young french who is on vacation in the Brazil. It is in the company of a charming young Brazilian woman. After a few words we are all four taste of Quilmes (an argentine beer). We respond to the curiosity of the couple. An hour later we are still together when arrives a couple of Swiss (met in Foz do Iguaçu). He joins us. It is in darkness for a long time that we separate from the young french and his companion (Loïc and Aline). As it still raining we place in the Defender to take the young Swiss until the camping. We stop there we also for the night. We find that at the reception people are more kind when we were stopped there in April.
We do not welcome to Puerto Iguazú. It rains then we know the city. We descend towards the South. The rain stops during the day and we find a nearly blue sky as there is in the spring.
The province of the commissioned left we enter in Corrientes. The flatness to align itself with loss of horizon. The cities are far apart from each other. We use in our cans of diesel fuel reserve because gas stations are dry. Finally, fortunately we find a Shell station in Corrientes that makes us full of our tank.
We can continue.
Our major problem is to find camping sites. When it can not we do Wild camping. This is often better because Argentine campsites are so poorly equipped and especially so badly maintained that a wild camping seems to be luxury.
After Corrientes we move from the cities of lesser importance. Goya is dirty and cluttered carcasses of old cars, trucks and other objects. We turn... Esquina is not much better. We turn... The small city of La Paz (not to be confused with the capital of the Bolivia) vaunted by the flyers has also grown... A stop in the village of Villa Urquiza will not inexhaustible memories leave us...
Our impression during the crossing of the between two Rios is a let-go of populations, both as regards their environment work to live in a framework nice and clean.
Pity the descent, in good conditions, along the Paraná would be a real pleasure.
We do not stop to Paraná and Santa . We take the road to Córdoba passing through San Francisco

 

Rififi à San Francisco (en Argentine pas en Californie).

Où Daniel va en prison et en ressort sans caution

 26 septembre 2008

Alors que nous roulons paisiblement en suivant un camion dans la ville de San Francisco, entre Santa Fé et Cordoba, nous sommes surpris par un feu tricolore passant subitement à l'orange. Comme nous sommes déjà engagés dans le croisement (1) nous continuons notre chemin.

Quelques dizaines de mètres plus loin Bernadette attire mon attention sur un motocycliste qui nous fait des signes. Nous pensons tout d'abord à un salut et nous y répondons (ceci arrive assez souvent) puis regardant mieux nous constatons que c'est un policier. Stoppant après avoir trouvé un emplacement le policier nous dit que nous avons brûlé le feu rouge. Nous lui expliquons que notre vue ayant été bouchée par le camion nous n'avons aperçu le feu qu'au dernier moment mais que nous étions passés à l'orange. Le policier parle de nous infliger une multa (amende) mais que si nous voulons parlementer (nous arranger en lui laissant un billet) que cela s'arrangerait (2). Je dis mon désaccord et enclanche la première...

Sans doute fâché de n'avoir pu se faire un peu de monnaie, sur le dos de l'étranger, le policier nous suit à moto en téléphonant. Il ameute les voitures de police en patrouille et nous sommes bientôt suivis par deux voitures (gyrophares allumés) qui nous klaxonnent. Nous entrons dans un parking de supermercado (supermarché).

Rejoints par les policiers, ceux-ci nous disent beaucoup de choses que nous ne comprenons pas. Bien sûr, comme je suis le conducteur, je confirme que je n'ai pas commis d'infraction. Le policier ripoux (c'est un policier municipal) insiste auprès de ses collègues. Le ton monte un peu. Je fais semblant de vouloir aller dans le supermercado. Bien sûr, on m'en empêche. Rapidement les choses dégénèrent. On veut me faire monter de force dans une voiture de police. Je refuse, répétant n'avoir rien à me reprocher. La barrière de la langue et le zèle de deux policiers, notamment, font que l'on se jette littérallement sur moi. L'on me menotte les mains dans le dos en me tordant le bras droit et je suis jeté (en force il est vrai) dans le véhicule. Tout cela se passe devant les yeux de Bernadette et de clients du magasin outrés de la procédure (l'un d'entre eux appelant les policiers à plus de modération est menacé d'être lui aussi emmené (connaissant sans doute les méthodes employées il se tait).

Sur le boulevard et les rues menant au commissariat la voiture de police, toutes sirènes hurlantes et gyrophares allumés, slalomme entre les autres véhicules. Là, les feux sont tous brûlés... A l''arrivée au commissariat, la brute qui m'a tordu le bras, semble fier de son exploit. On me confie à un autre policier (plus gradé) pour interrogatoire. Après avoir décliné nom, prénom et autres qualités, on me prend mes empreintes, comme à un vulgaire criminel. Comme la conversation est difficile (à cause de la barrière des langues) j'explique en faisant des dessins et croquis, les circonstances de la dite infraction. Après cet interrogatoire, on m'invite à patienter dans les locaux d'arrêts. On ne me met pas en cellule mais dans le couloir y attenant. Dans la petite cour qui la jouxte se trouvent deux jeunes (j'apprendrai quelques minutes plus tard qu'ils se sont fait arrêter alors qu'ils volaient dans une maison). Le policier les enferme dans une cellule en laissant toutefois la lucarne ouverte. Les locaux sont crasseux. Ils sentent l'urine à plein nez. Les jeunes incarcérés (un argentin de Cordoba et un chilien de Santiago) ont sur le sol des matelas immondes. Je n'ai rien pour m'asseoir. Je reste debout sans toucher aux murs.

Pendant près de trois quarts d'heure je patiente.  Les jeunes discutent avec moi. Ils me proposent même un joint (gratuit). Comme les policiers leur ont laissé leurs cigarettes ils camouflent leur drogue dans le paquet (cachée sous trois ou quatre cigarettes).

Le policier étant revenu me chercher l'on me mène dans un autre bureau. S'y trouvent plusieurs personnes dont une femme parlant en français (nous l'appellerons Georgina). Elle a été appelée pour servir d'interprête. Je répète ma petite histoire qu'elle traduit à une jeune femme. On me dit que c'est la substitut du Fiscal (procureur) lequel est absent jusqu'à lundi. Au bout d'un certain temps il m'est dit que je risque d'attendre lundi pour m'expliquer devant le Fiscal. Puis, assez rapidement, la substitut abandonne le feu rouge grillé pour retenir à mon encontre coups et blessures sur un policier lors de mon arrestation. Je ne peux m'empêcher de sourire devant une telle accusation. Je comprends toutefois que comme je me suis plaint d'avoir été blessé à l'épaule droite et avoir l'intention de déposer plainte contre le policier auteur de cette blessure, la substitut protège ce dernier par sa procédure. Si je suis d'accord avec la version proposée je suis libre sur l'heure. Un procès-verbal est rapidement tapé. Je le signe qu'après avoir eu la garantie de ne pas être davantage poursuivi. Georgina qui a traduit ma demande reçoit en réponse que le seul inconvénient qui pourrait apparaître serait au cas où je désirerai m'installer définitivement en Argentine (il ne serait pas sûr que le certificat de bonne conduite me soit délivré).

Pendant tout le temps que je suis au commissariat je m'inquiète de savoir si Bernadette n'a pas été importunée par les policiers après mon départ. Il m'est répondu par l'intermédiaire de  Georgina que l'on est allée la chercher. Je m'y oppose formellement disant qu'elle ne peut conduire le Defender car elle ne figure pas sur l'assurance. Par ailleurs, il est souhaitable qu'elle reste sur place.

Assez éloigné du supermercado et craignant de me perdre Georgina me propose de me raccompagner. Chemin faisant je constate que plusieurs voitures grillent des feux rouges. Dans la voiture je suis le seul à avoir attaché ma ceinture de sécurité, Georgina et sa belle-fille que l'accompagne ne la mette pas.

Sagement (et malgré tout assez confiante) Bernadette m'attend. Elle raconte qu'elle est montée dans le Defender dès mon départ puis, elle a répondu négativement aux demandes des policiers qui à l'évidence voulaient la faire venir aussi au commissisariat.

A la proposition de Georgina de nous héberger Bernadette décline l'invitation voulant dit-elle quitter San Francisco rapidement. Après avoir bu un rafraîchissement avec les deux femmes nous quittons la ville. Nous trouvons une station-service peu éloignée où nous nous arrêtons pour la nuit. Nous nous endormons un peu amers.

Au matin, après une nuit assez difficile, nerveusement et physiquement (de violentes douleurs à l'épaule m'ont souvent réveillé) nous regrettons de ne pas avoir accepté l'invitation de Georgina qui a été très sympathique. Plus, nous avons totalement oublié après toute cette histoire de lui demander son adresse. Si elle lit ce passage qu'elle prenne contact avec nous (nous lui avons laissé l'intitulé de notre site). Merci encore Georgina.

(1)En Argentine les feux ne sont pas à chaque angle de rue mais seulement d'un coté du carrefour.

(2)Il n'est pas rare, en effet, que sous prétexte d'infraction, des policiers demandent à arranger les choses moyennant une petite contribution.

NOTA : Lors de la rédaction de ce fait divers (plusieurs jours après) et éloigné de San Francisco, je suis pris de regret de n'avoir pas porté plainte contre les policiers pour violences et blessures ainsi que pour tentative de raket.

Rififi in San Francisco (in Argentina not in California).
Where Daniel goes to prison and emerges without a guarantor
September 26, 2008
While we drive peacefully along a truck in the city of San Francisco, between Santa and Córdoba, we are surprised by a traffic light turning suddenly to orange. As we are already engaged in the crossing (1) we continue our way.
A few tens of meters away Bernadette draws my attention on a motorcycle that makes us signs. We think first of all about a greeting and we respond (this happens quite often) and then looking better we find that it is a police officer. Stopping after finding a location the policeman tells us that we burned the red light. We explain to him that our view that was blocked by the truck we saw fire at the last moment but we were moved to the orange. The policeman spoke we inflict a multa (fine) but that if we Parley (we arrange leaving him a ticket) that this would work out (2). I say my disagreement and engages the first...
No doubt upset not being able to do a bit of currency on the back of foreign police officer follows us motorcycle by calling. He riots police in patrol cars and we are soon followed by two cars (lit beacons) us honking. We are entering a parking lot of supermercado (supermarket).
Joined by the police, they tell us many things that we do not understand. Of course, as I'm the driver, I confirm that I have not committed any offence. The policeman ripoux (it is a municipal policeman) urge his colleagues. The tone rises slightly. I pretend to want to go in the supermercado. Of course, it prevents me. Things quickly escalate. It wants me to climb into a police car. I refuse, repeating have nothing to reproach myself. The language barrier and the zeal of two police officers, in particular, are that it empties literally on me. One me handcuffed hands behind the back by twisting me his right arm and I am thrown (in force it is true) in the vehicle. All this happens before the eyes of Bernadette and the store customers outraged procedure (one of them calling the police to more moderation is threatened to be him also brought (probably knowing the methods it was).)
On the boulevard and streets leading to the police station the car of police, all blaring sirens and flashing lights lit, slalomme between other vehicles. There, the lights are all burned... L ' arrived at the police station, the bully who twisted me the arm seems proud of his achievement. It tells me to another (most senior) officer for questioning. After declining name and other qualities, take me my fingerprints, as a vulgar criminal. As the conversation is difficult (because of the language barrier) I explain by making drawings and sketches, the circumstances of the said offence. After this interrogation, we invited me to wait on the premises of judgments. On does me not cell but in the hallway is adjacent. In the small courtyard which the borders are two young (I will learn a few minutes later that they had stop while they were flying in a house). The officer enclosed them in a cell leaving, however, the open skylight. The premises are filthy. They feel the urine full nose. (An Argentine of Córdoba and a Chilean from Santiago) incarcerated young people on the floor of the filthy mattress. I have nothing for to sit down me. I stay up without touching the walls.
For nearly three quarters of an hour I wait. Young people discuss with me. They offer me even a (free) seal. As the police left them their cigarettes they disguise their drug in the package (hidden under three or four cigarettes).
The policeman being returned to pick me up one leads me in another office. Are there several people including a woman speaking in french (we'll call it Georgina). She has been called to serve as interpreted. I repeat my story that she translated to a young woman. I am told that it is the substitute of the Fiscal (Prosecutor) which is missing until Monday. After a while it is told that I might wait until Monday to explain before the tax. Then, rather quickly, the substitute abandoned red light grilled to retain my against assault and battery on a police officer during my arrest. I cannot help but smile before such an accusation. I understand however that as I complained of being wounded in the right shoulder and intend to file the complaint against the author of this wound policeman, Crown protects the latter by its procedure. If I agree with the proposed version I am free on time. A verbatim record is quickly typed. I sign after having the guarantee of not be further pursued. Georgina who has translated my application receives in response that the only drawback that could appear would be where I shall desire to settle permanently in Argentina (it would be not sure that conduct certificate me).
During the whole time that I'm at the Office I am concerned to know if Bernadette was left alone by the police after my departure. It is told through Georgina that you went looking for it. I am against formally saying that it cannot lead the Defender because it is not insurance. Furthermore, it is desirable that it remains on the spot.
Far enough away from the supermercado and fearful of losing me Georgina propose to take me. The way I see several cars burn red lights. In the car I am the only fastened my seat belt, Georgina and her daughter-in-law that accompanies it does not put.
Wisely (and still pretty confident) Bernadette is waiting for me. She tells that it is mounted in the Defender from my start and then responded negatively to claims of police officers who obviously wanted to make it come also to the commissisariat.
At the proposal of Georgina us host Bernadette declined wanting said quickly leave San Francisco. After drinking a refreshing drink with the two women we leave the city. We find a nearfield station where we stop for the night. We fall asleep a little bitter.
In the morning, after a difficult night, nervously and physically (severe pain in the shoulder me have often woken up) we regret not having accepted the invitation of Georgina who was very friendly. In addition, we totally forgot after all this history to ask him his address. If she reads this passage to take contact with us (we have left him the title of our site). Thanks again Georgina.
(1)In Argentina the lights aren't at each corner Street but only one side of the crossroads.
(2)It is not rare, indeed, that under pretext of offence, police officers ask to arrange things for a small contribution.
Note: The drafting of this fact (several days after) and away from San Francisco, I'm taken of regret of having not filed a complaint against the police for violence and injury as well as attempt to raket.

 

Après l'épisode de San Francisco nous continuons notre route vers Cordoba. Nous faisons avant d'y arriver un camping-sauvage, à l'écart de la route le long d'un rio (à sec).

A Cordoba nous trouvons un camping dans le parc du Général San Martin. Si ce n'était la fatigue nous chercherions autre chose car les équipements sont minables et le prix élevé. Nous sortons en ville dans l'après-midi et mangeons mal au restaurant (seul le vin est bon).

Nous avions initialement prévu d'aller vers le Chili mais après réflexion nous allons prendre la route vers la péninsule de Valdez pour descendre ensuite vers Ushuaïa. Nous remonterons plus tard en direction du sud du Chili.

Nous quittons Cordoba après une journée. Rien de particulier ne nous y retient.

 C'est un peu plus de 200 kilomètres plus loin à San Rafaël que nous nous arrêtons. La Vallée Grande avec des campings aux installations et au prix corrects nous accueille.

After the episode of San Francisco we continue our route to Cordoba. We are reaching a wild camping, away from the road along a rio (dry-cleaning).
Cordoba we find a campsite in the Park of General San Martin. If it wasn't the fatigue we would seek another thing because facilities are shabby and high prices. We go out in the city in the afternoon and eat badly at the restaurant (only the wine is good).
We had originally intended to go to the Chile but after reflection we will take the road towards the peninsula Valdez then down to Ushuaia. We sometime later in the direction of the Chile southern.
We leave Cordoba after a day. Nothing special about there retains us.
It is a little more than 200 kilometers away in San Rafael that we stop. The great Valley with proper facilities and price campsites welcomes us.

Argentine 2008 49

Rencontre de suisses

Pendant notre arrêt à San Rafaël nous faisons la connaissance d'un couple suisse Carole et Franck. Nous nous revoyons deux fois et passons d'agréables moments ensemble avant qu'ils ne partent vers le nord et nous vers le sud est.

Meeting of Swiss
During our stop in San Rafael we make the acquaintance of a Swiss couple Carole and Franck. We review twice and spend pleasant moments together before they go to the North and US South is.

Enfin un cycliste

Ce 8 octobre un cycliste vient monter sa tente près de nous. Après son installation nous faisons un brin de causette. Roger est catalan (nous ne disons pas espagnol). Il est en Argentine pour deux mois et compte descendre jusqu'à Ushuaïa, (il est parti de Salta). Cela nous fait un peu quelque chose de parler vélo, beaucoup de plaisir et un peu de regrets.

Finally a cyclist
This October 8 a cyclist has set up his tent near us. After installation we do a little chat. Roger is catalan (we say not Spanish). It is in Argentina for two months and down to Ushuaia, (Party of Salta). Done us a little something to talk about cycling, lots of fun and a bit of regret.

Argentine 2008 50

Direction la péninsule de Valdez.

Nous quittons la Valle Grande de San Rafael presque à regret mais plus de trois semaines passées ici sont toutefois suffisantes. il nous faut aller voir ailleurs.

Nous passons la localité de San Isabel minuscule bourgade de la pampa. Les stations services sont à court de gas oil. Nous continuons en espérant trouver car l'aiguille du réservoir a dépassé la moitié. Bien sûr nous avons encore une réserve de 20 litres mais si les stations suivantes ont aussi leurs cuves vides nous risquons la panne sèche.

Catriel la pompe salvatrice nous permet de faire le plein. Les villes de Cipoletti et de Choele Choel passées nous cherchons un endroit pour y passer la nuit. Une station service nous accueille. Pour la seconde nuit nous trouvons refuge à Sierra Grande bien après  San Antonio Oeste sur un terrain vague non loin d'une station service dont le parking est encombré de camions. Alors que nous nous installons un argentin passant à vélo nous propose un endroit sécurisé, nous le suivons mais nous nous apercevons qu'il ne s'agit pas d'un camping et que de plus il est encore plus minable que l'endroit que nous avons choisi. Nous faisons demi-tour.

Durant notre cheminement dans la pampa les paysages changent. Le plus souvent c'est une sorte de steppe aux arbustes courts et malingres. Entre San Isabel et Catriel les pompes des puits de pétrole agitent leurs bras avec lenteur. Du coté de Cipoletti des étendues d'arbres fruitiers et des endroits cultivés. Puis ce sont des salines de quelques hectares à plusieurs kilomètres carrés.

Devant nous la route s'étire sur des kilomètres avant qu'un timide virage vienne rompre la monotonie. Le plus souvent la route se confond avec l'horizon.

Le 26 octobre nous arrivons à Puerto Madryn. Lorsque nous faisons des courses avant de chercher un camping nous rencontrons un couple de français, Marie Jo et Jean-Marie, sexagénaires comme nous, qui voyagent en camping car. Connaissance faite nous allons déjeuner ensemble dans un restaurant. Ils nous emmènent ensuite dans le camping où ils font halte (c'est le seul ouvert en ce moment). Nous y sommes protégés du vent  les emplacements étant bordés d'arbres. Pendant deux jours et demi nous allons essayer de voir des baleines dans le golfe mais nous en sommes quitte pour de l'attente.

Ce 28 octobre nous prenons la direction de la Péninsule de Valdez, distante de 120 kilomètres. Passée l'entrée du parc où nous laissons 90 pesos (20 €) nous arrivons à **Puerto Piramides** minuscule bourgade mais qui est très active. De nombreux bateaux y font des balades en mer pour aller photographier les cétacés. Nous constatons que la sécurité pour ce genre de sorties est nettement insuffisante même si les touristes sont équipés de gilets de sauvetage. Nous ne pensons pas y prendre place, quitte à ne pas faire de photos de baleines.

Direction the Valdez peninsula.
We leave the Valle Grande of San Rafael almost reluctantly, but more than three weeks here are, however, sufficient. We need to go elsewhere.
We pass the locality of San Isabel tiny village of the pampas. Stations services are short of gas oil. We keep hoping to find because the needle of the reservoir exceeded half. Of course we still have a reserve of 20 litres, but if the following stations also have their empty tanks we risk the dry down.
Catriel only saving pump allows us to refuel. Cipolletti and Choele Choel cities past we are looking for a place to spend the night. A service station welcomes us. For the second night we find refuge in Sierra Grande well after San Antonio Oeste on a wasteland not far from a service station parking is cluttered with trucks. While we settle a Argentine passing bike offers a safe place, we follow, but we find that it is not a camping and that it is still more shabby than the place we chose. We make u-turn.
During our journey in the pampas landscapes change. More often it is a kind of short and unrobust shrub steppe. Between San Isabel and catriel only pumps oil wells wave their arms with slowness. Side Cipolletti of areas of fruit trees and places grown. Then a few hectares to several square kilometres salt.
Before us the road stretches for miles until a shy turn Vienna break the monotony. Most often the road merges with the horizon.
October 26 we arrive at Puerto Madryn. When we race before seeking a camping we meet a couple of french, Marie Jo and Jean-Marie, sixties like us who travel camping car. Made knowledge we will lunch together at a restaurant. They then take us into the campsite where they stop (this is the only open at this time). We are protected wind locations being lined with trees. During two and a half days we will try to see whales in the Gulf but we are left waiting for.
This 28 October we take the direction of Valdez peninsula, remote of 120 kilometres. Past the entrance to the park where we let 90 pesos (€20) we arrive to * Puerto Pirámides * tiny village but which is very active. Many boats are sea rides to go photograph cetaceans. We note that the security for this kind of output is clearly inadequate even if tourists are equipped with life jackets. We do not take place, even if not to make pictures of whales.

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Cette journée du 29 octobre est très ensoleillée mais venteuse (comme partout en Patagonie). Nous faisons le tour de la Péninsule de Valdez en vue d'observer les animaux marins. Nous apercevons de loin des baleines mais faute d'un objectif suffisamment puissant nous ne faisons pas de bons clichés.Nous constatons que les endroits où se trouvent d'importantes colonies d'éléphants de mer et phoques sont balisés. Les touristes ne peuvent pas approcher les animaux. Nous faisons là, comme tout le monde quelques photos mais elles ne nous n'en sommes pas satisfaits. Plus loin, alors que nous sommes seuls nous avisons un bord de mer et trouvons des éléphants de mer prenant le soleil sur le sable.

This October 29 day is very sunny but windy (as everywhere in Patagonia). We do the tour of the peninsula de Valdez to observe marine animals. We perceive away from the whale but lack a powerful enough goal we do not good shots.We find that the places where important colonies of elephant seals and seals are tagged. Tourists may not approach the animal. We, as everyone some pictures but they don't we are not satisfied. Further, while we are alone we advise a seafront and find the elephant taking the Sun on the sand.
Le soir nous reprenons la direction de Puerto Madryn. DAMINI a pris beaucoup de poussière, tant dedans que dehors. Nous allons prendre une journée ou deux pour tout remettre en état.

Quittant Puerto Madryn nous descendons vers Trelew et Rawson. Cette dernière ville est la capitale de la province mais elle se réduit à une grosse bourgade.

Si le temps est au  beau nous avons un vent fort de face. La consommation s'en ressent. Au lieu de 10 litres aux cent kilomètres nous approchons les 14.

Pour nous abriter des rafales qui doivent dépasser les 100 kms/h nous nous informons au bureau du tourisme de Trelew qui nous envoie vers le  le camping Patagonia (à éviter 45 pesos pour des services à minima). La tente de toit bouge parfois dangereusement mais rien ne casse.

Dès le lendemain (1er novembre), nous reprenons la route en direction de Comodoro Radivada. Nous nous installons dans un camping proche de 10 kilomètres à Rada Tilly, au camping municipal . Là, les installations sont entretenues. Seul inconvénient, le vent, qui souffle pratiquement tous les jours en soulevant de la poussière. Les natifs ne semblent pas incommodés mais nous cela nous gêne. Avantage, les emplacements sont protégés par des arbres.  Par sécurité, pour que le couchage de toit ne subisse pas de dommages, nous le sanglons.

 Le troisième jour nous voyons arriver un jeune couple  de français avec deux enfants. Ce n'est que le lendemain que nous faisons la connaissance de Cathy, Gilles et de leurs deux enfants Matisse 8 ans et Anne Sarah 2 ans et demi. Nous sympathisons rapidement.

The evening we resume the direction of Puerto Madryn. DAMINI took lots of dust, both inside as outside. We will take a day or two to put everything back in condition.
Leaving Puerto Madryn we descend towards Trelew and Rawson. The latter city is the capital of the province but it is reduced to a big town.
If the weather is beautiful we have a strong wind face. The consumer suffers. Instead of 10 litres per hundred kilometres we approach 14.
For us House gusts which exceed the 100 kms/h we inform to the office of tourism of Trelew which sends us to the campsite Patagonia (to avoid 45 pesos for services at minimum). The tent's roof move sometimes dangerously but nothing breaks.
The next day (1 November), we take the road in the direction of Comodoro Radivada. We settle into a near 10 km to Rada Tilly municipal camping campsite. There, the facilities are maintained. Only downside, the wind, which blows almost every day by lifting dust. The natives seem not inconvenient but we it bothers us. Advantage, locations are protected by trees. By security, so roof coating suffers no damage, we sanglons it.
The third day see happen us a couple of french with two children. It was only the next day that we meet Cathy, Gilles and their two children Matisse 8 years and Anne Sarah 2 years and a half. We sympathize quickly.

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