Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
SUR LA ROUTE A DEUX - ON ROAD HAS TWO
1 mai 2015

Les charmes du sud de la Grèce - The charms of South of the Greece

Deux jours d'inactivité nous pèsent. Nous sommes heureux de repartir de Mitikas. La route est dure. Ce ne sont que montées et descentes. A l'entrée d'un village, une grosse truie noire cherche du groin dans la boue d'un fossé. La pluie s'étant mise à tomber les paysages semblent moins jolis. Le village d'Astakos si blanc de loin nous paraît sale lorsque nous le traversons. Après ce village nous prenons la direction de Mesolongi. Une descente, enfin, sur près de cinq cents mètres, nous permet, grâce au bitume récent, de filer à plus de 50 kms/h. Le poids du tandem et de la remorque réunis nous donnent tant d'élan que nous dépassons Sylvie et Francois qui semblent effarés.

Nous cherchons un endroit pour notre halte mais les villages de Lesinio et Katachi situés dans des zones marécageuses ne nous le permettent pas. La ville de Néochori est presque traversée lorsque nous repérons un ancien jardin public, envahi d'herbes folles. Nous sommes à monter nos tentes lorsqu'un homme, dans la quarantaine, nous apporte des oranges et des tomates, un autre, bien habillé, un notable sans doute, nous montre un robinet pour l'eau potable. Enfin, ce seront plusieurs personnes qui, par gentillesse mais aussi par curiosité, nous apporteront, tomates, oeufs, feta, raisins. Le repas de ce soir, outre nos pâtes, est copieux.

 Après une nuit calme nous repartons sous un ciel radieux. La route est presque plate sans monotonie. Nous passons la petite ville d' Etoliko, située sur un petit ithsme et essentiellement voué à la pêche. A l'endroit le moins large une multitude de boutiques de poissonniers, avec leurs étals, bordent la route.  Moins de dix kilomètres après cette localité la route recommence ses boucles et ses montées. Des pentes de 10% nous font peiner. Sylvie et Francois, tiennent à rester avec nous. Enfin, c'est la descente sur Mesolongi, ville martyre au temps de l'occupation turque. Elle a été punie d'une rébellion au Xième siècle par la destruction totale de la citée. La ville reconstruite n'est pas sans charme. Les rues du centre sont piétonnes. C'est propre avec des commerces aux devantures bien faites. Nous descendons vers le port ou nous déjeunons installés à des tables munies de sièges. Nous y faisons la rencontre d'un espagnol, paraplégique, qui seul, en voiture, fait le tour de la Méditerranée. Il semble ébahi de ce que nous faisons. Pour nous, c'est lui qui réalise un exploit. Le soir, nous trouvons un camping à Antirrio. C'est vieux mais propre. La gérante, au visage austère, mène les campeurs à la baguette. Derrière cette façade nous sommes sûrs que c'est une brave femme.

 Nous avons décidé de passer le Golfe de Corinthe pour rouler sur la rive nord du Péloponèse. Pour cela il nous faut prendre un ferry. Comme les scooters ne paient pas on n'ose pas nous demander d'argent pour la traversée.

 A Pio Rio, nous trouvons un camping. Sylvie et Francois nous quittent. Bernadette et moi voulons aller demain à Patras.

 Un gigantesque pont enjambant le détroit de Corinthe est en construction à Pio Rio. Bientôt les ferries devront aller voir ailleurs s'il y a du travail.

Patras est une ville moderne avec un port très actif. De gros ferries sillonnent l'Adriatique jusqu'à Venise et la Méditerranée dans toutes les directions. Sur une place une concentration de pigeons nous étonne. Nous comprenons la raison de ce rassemblement lorsque nous voyons un homme, portant un gros sac, venir déverser une dizaine de kilos de blé. De retour au camping, agacés par les bruits des camions rejoignant les ferries et ceux d'un chantier de construction et de réparations navales, nous décidons de partir demain.

Nous partons sans savoir où nous dormirons ce soir. La route, l'ancienne nationale en direction d'Athènes, est facile. Non loin, la voie express absorbe l'essentiel de la circulation. Les petits villages sont coquets et propres. En dehors, les fossés sont encombrés de plastiques jetés par les automobilistes. Une ligne de chemin de fer à voie étroite de 90 cm avec des trains d'un autre âge crée chez nous de l'amusement. La vitesse étant réduite les passagers ont le temps de voir le paysage. C'est en fin d'après-midi que nous trouvons un camping à Paralia Akratas. Il nous semble que nous en avons manqué un a une vingtaine de kilomètres. N'ayant pas bien dormi à Pio Rio nous allons rester une journée à nous reposer.

Au petit village nous faisons quelques courses. Nous y achetons deux cotes de porc. Sur la balance il est compté 750 grammes. Une seule cote suffit pour le déjeuner. L'autre sera pour le dîner. Nous terminons notre déjeuner alors que deux cyclistes arrivent. Ce sont Sylvie et François. Ils se sont arrêtés dans le camping auprès duquel nous sommes passés sans le voir. Dans l'après-midi nous allons nous baigner. L'eau est proche des 28°. A notre retour deux autres cyclistes sont arrivés. Ce sont des suisses. A l'apéritif du soir nous sommes sept autour de notre table. Un autre suisse (alemanique) s'est joint à nous. Comme il ne parle pas français les autres suisses traduisent.

Demain nous partirons pour Corinthe.

 

Two days of inactivity weigh us. We are pleased to start from Mitikas. The road is hard. These are that climbs and descents. At the entrance of a village, a big black looking sow in the mud of a ditch. Rain is being put to fall landscapes seem less attractive. The village of Astakos, so white by far, seems dirty when we walk through. After this village we take the direction of Mesolongi. A descent, finally, on nearly five hundred metres, allows us, through the recent asphalt, spinning at more than 50 kilometres per hour. The weight of the tandem and trailer together give us so much momentum that we transcend Sylvie and François which seem to terror.

We are looking for a place to our stop but the villages of Lesinio and Katachi in swampy areas do us not. The city of Neochori is almost crossed when we spot a former garden, overgrown wild grasses. We mount our tents when a man, in his forties, brings us oranges and tomatoes, one another, well dressed, a notable without doubt, shows us a tap for drinking water. Finally, this blanks several persons who, by kindness but also out of curiosity, will bring us, tomatoes, eggs, feta, grapes... The evening meals in addition to our pasta is hearty.

After a quiet night we leave under a bright sky. The road is almost flat without monotony. We turn the small town Etoliko, located on a small ihsme and essentially dedicated to fishing. The less wide place a multitude of shops of fishmongers, with their stalls lining the road. Less than ten kilometers after the town the road begins its loops and his climbs. 10% slopes make us toil. Sylvie and François would like to stay with us. Finally it is the descent to Mesolongi, martyred town at the time of the Turkish occupation. She was punished a rebellion in the 10th century by the total destruction of the cited. The rebuilt town is not without charm. The streets of the centre are pedestrianised. It is clean with commercial well done storefronts. We go down to the harbour where we have lunch installed at tables fitted with seats. We do the encounter of a Spanish paraplegic who alone by car, made around the Mediterranean. He seems amazed by what we do. For us, it was he who achieves a feat. The evening we find a campsite to Antirrio. It is old but clean. The Manager, austere face, leads the campers at the baton. Behind this façade we are sure that this is a brave woman.

We have decided to pass the Gulf of Corinth to roll on the north shore of the Peloponnese. For this we need to take a ferry. As the scooters do not pay we dare not ask for money for the crossing.

Pio Rio, we find a campsite. Sylvie and Francois leave us. Bernadette and I want to go tomorrow to Patras.

A gigantic bridge spanning the Straits of Corinth is under construction at Pio Rio. Soon the ferry will have to go elsewhere to work.

Patras is a modern city with a bustling port. Large ferries plying the Adriatic to Venice and the Mediterranean Sea in all directions. On a square, a concentration of piegeons surprise us. We understand the reason for this gathering when we see a man carrying a large bag, come and dump a dozen kilos of wheat. Back at the campsite, annoyed by the noise of trucks joining the ferries and those of a shipyard construction and naval repairs, we decide to leave tomorrow.

We leave without really knowing where we are tonight. The road, which is the old national in the direction of Athens, is easy. Not far away, the expressway absorbs the bulk of the traffic. The small villages are clean and stylish. Besides, waste, dumped by motorists, embarrass the ditches. A railway line 90 cm wide with trains of another age creates in our fun.The speed being reduced passengers have time to see the payasage. Just don't be in a hurry. It was only late in the afternoon that we find a campsite in Paralia Akratas. It seems to us that we missed in a there are twenty kilometres. Having slept not well at Pio rio we will stay a day at to rest us.

At the small village we do a few races. We buy both sides of pork. On balance it is counted 750 grams. One side is enough for lunch. We will eat the second dinner. While we finish our lunch two cyclists arrived. They are Sylvie and François. They stopped in the campsite from whom we've gone without seeing it. In the afternoon we bathe us. The water is close to 28 °. Our return two other cyclists arrived. These are Swiss. The aperitif in the evening we are seven around our table. An another Switzerland (German speaking) joined us. As he does not speak french the other Swiss result.

 Tomorrow we go to Corinth.

 

Mesolongi - Daniel ayant oublié Bernadette (non elle prend la photo)

Mesolongi - Daniel ayant oublié Bernadette (non elle prend la photo)

                                                                Mesolongi - Daniel having forgotten Bernadette (not she takes the picture)

Mesolongi - rencontre - Gabriel Villalonga jeune espagnol

Gabriel Villalonga jeune espagnol paraplégique ayant entrepris un tour d'Europe en voiture et en solo

                                                Gabriel Villalonga young Spanish paraplegic who undertook a tour of Europe by car and solo

Patras

Patras

Patras - l'homme donne des graines aux pigeons

Patras - l'homme qui donne à picorer aux pigeons Patras - the man who gives pecking pigeons

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité