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SUR LA ROUTE A DEUX - ON ROAD HAS TWO
1 mai 2015

Inde suite 7

Pondichéry

15 jours à Pondichéry nous permettent de retrouver un peu d'atmosphère française de l'outre-mer bien que l'indépendance, vieille de cinquante ans, ait occultée une grande partie de notre culture. Restent toutefois des restaurants, des statues dans les jardins publics de nos grands hommes (Dupleix) et de nos grandes femmes (Jeanne d'Arc), les monuments aux morts (spécificité française), les quartiers européens du comptoir séparés de la partie indigène par le canal (un ruisseau nauséabond), des librairies, le palais du gouverneur devenu la résidence du chef de l'état de Pondichéry. La langue française est parlée dans peu de commerces l'anglais la supplantant. Les pondichériens de nationalité française eux mêmes parlent peu ou pas le français.

Pondicherry
15 days in Pondicherry we help find a bit of atmosphere of the overseas well that independence, fifty years old, has overshadowed much of our culture. However, remain restaurants, statues in the public gardens of our great men (Dupleix) and our great women (Jeanne d'Arc), monuments to the dead (French specificity), the districts counter European separated from the native part via canal (a foul-smelling Creek), libraries, the Palace became the residence of the head of the State of Pondicherry. The French language is spoken in a few shops English the supplanting. The Pondicherry of nationality French themselves speak little or no french.

Le dîner au consulat

Lors de notre présentation au consulat de France, tant pour faire connaître notre présence que pour remercier le vice consul de son aide pour le logement, nous sommes invités par le consul et son épouse à venir dîner le lundi suivant. Diane et Fabian qui nous accompagnent sont également conviés.

Au cours de l'apéritif qui précède le dîner la discussion porte évidemment sur l'Inde et ses habitants. Les avis sont partagés quant à la pauvreté, les plus nantis d'entre nous (se trouvent présents, le consul, le vice consul et leur épouses, un couple d'amis du vice consul et nous quatre) disant que la pauvreté est plus apparente que réelle. Bien que courtois le ton de la conversation s'élève. Bernadette exaspérée par tant de cynisme retient difficilement ses observations. L'invitation à passer à table vient à point nommé pour détendre l'ambiance. Bernadette et moi sommes placés face au consul. Le repas se passe mieux que l'apéritif mais les propos tenus sont parfois burlesques à l'exemple de la femme du consul qui affirme sans se départir avoir roulé (en Mercédès) sur une route couverte de neige jusqu'à ne voir que le haut des poteaux téléphoniques. Nous quittons nos hôtes avec l'impression d'une soirée très banale au cours de laquelle heureusement nous avons très bien dîné en buvant de bons vins.

Dinner at the Consulate
During our presentation at the Consulate of France, both to make our presence known to thank vice consul of its assistance for housing, we are invited by the consul and his wife to dinner the following Monday. Diane and Fabian who accompany us are also invited.
During the appetizer that precedes dinner discussion course on the India and its people. Opinions are divided as to poverty, the wealthiest of us (are present, the consul, vice consul and their wives, a couple of friends of vice consul and we four) saying that poverty is more apparent than real. Although courteous tone of conversation rises. Bernadette exasperated by so much cynicism hardly retains his observations. The invitation to spend at table comes timely to relax the atmosphere. Bernadette and me are placed facing the consul. The meal is going better than an aperitif but remarks are sometimes burlesque to the example of the wife of the consul who says without divesting have raced (Mercedes) on a covered road until you don't see snow as the top of telephone poles. We leave our guests with the impression of a very trivial evening during which fortunately we very well dined sipping fine wines.

 

Auroville

A une quinzaine de kilomètres de Pondichéry se trouve un quartier ou se regroupent les adeptes d'une communauté dite d'auroville. Crée dans la première moitié du XXème siècle elle rassemble des européens mais aussi des indiens imprégnés de mysticisme. Le grand rêve du fondateur et de ses disciples de créer là une grande famille ne s'est pas vraiment réalisé. Le look des aurovilliens est calqué sur les années 70. Certains et certaines d'entre eux sont là depuis vingt à trente ans. Ils ont diverses activités, boulanger, tisserand, garagiste, peintre sur soie etc...

Auroville
Fifteen kilometers from Pondicherry is a neighborhood or gather the followers of a so-called community of auroville. Creates in the first half of the 20th century it brings together European but also Indians impregnated with mysticism. The great dream of the founder and his followers to create a large family is not really achieved. The look of the aurovilliens is modeled on the 1970s. Some and some of them are there for twenty to thirty years. They have various activities, boulanger, Weaver, mechanic, Painter on silk etc..

 

Direction Chennai (Madras)

Lorsque nous avons dit au revoir à nos jeunes amis belges nous étions tous les quatre émus. Nos routes se séparent à Pondichéry. Nous allons vers le nord ils descendent vers la pointe sud du pays.

6 heures 15 - la circulation est fluide. Nous sortons sans peine de Pondichéry. La route longe la mer ou s'en éloigne peu. Les mouvements de terrain sont quasi inexistants.  Aux environs de Mamallapuram des panneaux indiquent des hôtels. L'un porte la même enseigne que celui de Ulundupettai. Il est moins sale mais vétuste. Nous continuons. Nous faisons bien puisqu'un kilomètre plus loin se trouve un grand complexe hôtelier avec piscine, terrains de jeux, plage, boutiques...Les chambres sont simples et propres. Il est 16 heures. Nous déjeunons puis allons faire un tour sur le bord de mer avant de rentrer dans la chambre et de nous reposer.

 

Towards Chennai (Madras)

 

When we said goodbye to our young Belgian friends we were all four moved. Our roads separate in Pondicherry. We are going to the North they descend to the southern tip of the country.

 

6 hours 15 - the movement is fluid. We go out without penalty of Pondicherry. The road runs along the sea or away little. The ground movements are virtually non-existent. Around Mamallapuram signs indicate hotels. One has the same sign as that of Ulundupettai. It is less salty but antiquated. We continue. We do well as a kilometre further away is a large resort with swimming pool, playground, beach, shops...The rooms are simple and clean. It is 16 hours. We have lunch then go ride on sea before entering the room and rest.

 

 

Chennai

Nous arrivons à Chennai trempés de sueur. Un fort taux d'humidité règne dans l'air. Il est presque midi lorsque nous sommes près du centre ville. Un hôtel récent, un peu cher mais avec TV5 a des chambres bien tenues. Après une douche bienfaitrice nous déjeunons en "service room".

Chennai ne diffère pas des autres villes indiennes. On y trouve la multitude de mendiants, hommes, femmes et enfants. Certains sont de véritables loques humaines, tel cet homme dans la trentaine, les jambes gonflées qu'elles semblent prêtes à éclater et accroupi sur le trottoir. Il s'épanche d'un superbe colombin tout jaune mais il n'oublie pas de tendre la main en continuant son affaire. Devant ce spectacle Bernadette est au bord de la nausée.

Lors d'une promenade au bord de la mer, nous sommes comme au spectacle, mais plongés au milieu de la scène. Ici, ce sont les commerçants ambulants qui proposent des boissons, là d'autres sur des étals de  fortune vendent des ananas épluchés, de gros cornichons en tranches et des fruits de saisons. La clientèle guère plus riche que les vendeurs se donne ainsi de petits plaisirs en se promenant. A coté, toujours les mendiants, reçoivent une pièce ou un morceau de fruit. De loin en loin des puits permettent aux femmes de puiser de l'eau et de laver leur linge. Un moment incommodés par une fumée qui sort de derrière de maigres arbustes nous voyons en passant un homme griller sur un feu de bois les poils d'un chat (la bête est toute gonflée). Près de lui une femme et une enfant regardent le spectacle se délectant à l'avance à l'idée qu'elles vont ce soir manger de la viande. Plus loin nos narines sont agressées par une forte odeur d'égout. C'est le lit d'une rivière qui est aux deux tiers encombré d'une boue noire et épaisse. L'eau qui s'écoule vers la mer a la couleur du charbon. De retour à l'hôtel nous prenons un apéritif et commandons le dîner en service room. Nous essayons d'oublier la famille au chat.

Chennai
We arrive in Chennai soaked with sweat. A high level of humidity permeates the air. It is almost noon when we are near the city center. A recent, a bit expensive but with TV5 hotel has well-kept rooms. After a benefactor shower we have lunch in "room service".
Chennai is not different from other Indian cities. There is the multitude of beggars, men, women and children. Some are from real human rags, as this man in his thirties, legs swollen that they look and Crouching on the sidewalk ready to burst. It pours a superb all yellow coil but he does not forget to reach out by continuing his case. Before this show Bernadette is on the brink of nausea.
During a walk by the sea, we are as in the show, but plunged in the middle of the scene. Here, these are itinerant merchants who offer drinks, there others on makeshift stalls sell peeled pineapple, big pickles into slices and the fruits of season. Scarcely richer than sellers customer is thus given in small pleasures strolling. Side A, always beggars, receive a coin or a piece of fruit. Far and away the wells allow women draw water and wash their clothes. A time inconvenienced by smoke coming out from behind meager shrubs we see passing a man grilling over a wood fire a cat hair (the beast is all swollen). Beside him a woman and a child watching the show revelling in advance at the idea that they will tonight eat meat. Further our nostrils are assaulted by a strong odor of sewage. It is the bed of a river that is two-thirds cluttered of black, thick mud. Water that flows to the sea is the color of coal. Back at the hotel we take an aperitif and order room service dinner. We are trying to forget the family cat.

 

11 février 5 heures - Nous prenons le petit déjeuner ans notre chambre préparé par nos soins. Il nous donne plus de satisfaction que ceux de l'hôtel où il manque toujours quelque chose, thé, beurre, confiture... Lorsqu'on fait une réclamation ou vous dit respectueusement "Yes sir"  mais la suite n'est jamais mieux.

Le jour ne pointe pas encore lorsque nous partons. Le personnel de l'hôtel est sorti pour nous dire au revoir. Par sécurité Bernadette a mise sa ceinture réfléchissante et clignotante. Nous prenons le bord de mer en direction du nord.

Les maisons de faubourgs sont en terre avec des toits de palmes. Des rigoles drainent les eaux usées noires. Des gens n'ont même pas ces modestes abris, ils dorment dehors à même le sol. Un couple avec un bébé ouvre les yeux sur une nouvelle journée de misère.

Sur une dizaine de kilomètres des usines pétrochimiques et chimiques polluent l'atmosphère. L'air est presque irrespirable. Entre les usines continuent  les misérables baraques. Y logent les ouvriers et leurs familles (surexploités par des groupes internationaux propriétaires des entreprises).

Nous comprenons rapidement que nous nous sommes trompés de route. Nous ne trouvons personne pour nous renseigner ou alors les indications sont contradictoires. Dans une station service, on m'explique à force de gestes, la bonne direction pour rejoindre la route principale. Lorsque nous y arrivons nous voyons un panneau qui indique Chennai 32 kilomètres. Nous en avons fait 60 depuis notre départ.

Au 73ème kilomètre nous voyons un "lodge". C'est le seul du village. La visite de la chambre amène les mêmes remarques qu'ailleurs. Nous faisons nettoyer, changer les draps etc... Le logeur dit ne pas fournir de serviettes. Je me fâche. Un employé est envoyé en acheter deux. Les prétentions du logeur sont ramenées de 500 à 300 roupies ce qui reste beaucoup.

Nous dédaignons pour le déjeuner la proposition du logeur qui tient aussi un minuscule restaurant. Nous trouvons plus loin un autre endroit plus fréquenté et mieux équipé. Ce n'est pas Maxim's. Les clients indiens n'ont pas d'assiette. La nourriture (pour l'essentiel du riz avec de la sauce) leur est servie à la louche sur des feuilles de bananier découpées. Les menus sont mentionnés sur un tableau (en tamoul). Le patron très obligeant, avec quelques mots d'anglais, nous propose du riz blanc, du poisson frit et de l'eau minérale. Des sauces, toutes pimentées, complètent le menu. Ce n'est pas mauvais. Nous mangeons à notre faim et buvons à notre soif pour 70 roupies (1,27 €). Pendant tout le service, le garçonnet chargé du nettoyage des tables mais aussi les autres clients nous regardent manger. Nous avons des assiettes, des cuillères, des fourchettes et des verres (eux mangent avec leurs doigts  et boivent dans des gobelets métalliques). Bernadette un peu agacée par cette insistance à nous regarder ne peut s'empêcher de leur expliquer, gestes à l'appui des paroles, qu'à part les couverts nous mangeons comme eux (peut être plus proprement). En réponse elle reçoit des balancements de têtes et des sourires. Il n'est pas sûr qu'ils aient compris.

Le soir nous sommes reçus comme des habitués; Un homme près de nous se nettoie les oreilles tout en nous regardant. Bernadette fait le même geste. Il sourit et continue. En fin de repas Bernadette va se laver les mains au lavabo. Il n'y a pas de robinet mais un bidon plastique dont on a enlevé  la partie supérieure. Un gobelet sert à prendre l'eau. Sans torchon pour s'essuyer elle revient à la table les mains humides.  Un serveur se précipite, une feuille de papier journal découpée en deux et lui en présente une moitié. Elle avait les mains presque propres. Maintenant c'est moins sûr.

11 February 5 hours - we take breakfast years our room prepared by our care. It gives us more satisfaction than those of the hotel where it still lacks something, tea, butter, jam... When it makes a claim or you respectfully said "Yes sir" but subsequently is never better.
The day does not point even when we leave. The hotel staff came out to say goodbye. By security Bernadette has put his reflective and flashing belt. We take the edge of the North Sea.
Homes in suburbs are earthen with roofs of Palm. Channel drain black wastewater. People don't even have the modest shelters, they sleep outside on the ground. A couple with a baby opened our eyes to a new day of misery.
About a dozen kilometers of petrochemical and chemical plants pollute the atmosphere. The air is almost unbreathable. Between the plants continue the miserable huts. There are workers and their families (overexploited by groups international business owners).
We quickly understand that we were wrong road. We cannot find anyone to inform us or while the indications are conflicting. In a service station, it explains by dint of gestures, the right direction to reach the main road. When we arrive we see a sign indicating Chennai 32 kilometres. We have 60 since our departure.
73rd mile we see a "lodge". It is the only one in the village. Visit the Chamber brings the same remarks that elsewhere. We make clean, change the sheets etc... The proprietor says do not provide towels. I get angry. An employee is sent to buy two. The claims of the proprietor are reduced from 500 to 300 rupees which much remains.
We abhor for lunch the proposal of the proprietor who also maintains a tiny restaurant. We find further somewhere else more frequent and better equipped. This is not Maxim's. Indian customers have no base. The food (mostly rice with sauce) them is served with a ladle on cut banana leaves. The menus are mentioned in an array (in Tamil). The very helpful owner, with a few words of English, offers white rice, fried fish and mineral water. Sauces, all spiced up, complete the menu. This is not bad. We eat our fill and drink to our thirst for 70 rupees (€1.27). During the service, the loaded boy cleaning tables, but also other customers are watching us eat. We have plates, spoons, forks and glasses (they eat with their fingers and drink in metal cups). Bernadette somewhat annoyed by this insistence to watch us can help explain to them, gestures in support of the lyrics, that except cutlery we eat like them (may be more properly). In response she received swings of heads and smiles. It is not sure that they have understood.
The evening we are received as regulars; A man near us cleans the ears while we watching. Bernadette made the same gesture. He smiled and continued. At the end of meals Bernadette will wash their hands at the sink. It has no tap but a plastic container which the top has been removed. A Cup is used to take water. Without cloth to wipe it returns to the table wet hands. A server rushes, a sheet of newsprint cut in two and he presents a half. She had almost clean hands. Now it's less secure.

 

de Kavaraipettai à Sullurpet

Après la chaussée déformée et une dizaine de kilomètres de travaux nous roulons sur une deux fois deux voies. La circulation est anarchique. Aucun véhicule ne fait attention aux sens de circulation. Bus, camions, autos mais aussi motos et vélos roulent parfois à contre sens sur les deux voies. Ils se paient même le culot lorsqu'ils arrivent en face de nous de nous klaxonner pour que nous nous rangions.

Alors que le soleil chauffe fort et que nous n'avons pas un coin d'ombre une patte du porte bagages se brise et bloque la roue libre. Je réussis à faire une réparation de fortune. Curieusement pendant la réparation personne n'est venu près de nous et pas un véhicule ne s'est arrêté en voyant les bagages étalés sur le sol. La solidarité en Inde est à inventer.

A Sullurpet nous trouvons pour 200 roupies un "lodge qui après un coup de chiffon est correct. La douche est froide mais le patron nous fait porter 40 litres d'eau chaude.

Le déjeuner est végétarien. Aucun restaurant de la ville ne fait de plat de viande.

Pendant nos déplacements nous faisons la curiosité des indiens qui s'interpellent pour signaler la présence de deux européens.

Une soudure est faite au porte bagages. Nous espérons que cela tiendra...

of Kavaraipettai at Sullurpet
After ten miles of work and distorted roads we drive on a dual carriageway. Traffic is chaotic. No vehicle did pay attention to the direction of traffic. Buses, trucks, cars but also motorcycles and bicycles roll sometimes in against meaning on both tracks. They pay even the nerve when they arrive in front of honk the Horn us to so we we consider.
While the Sun heats very and we do not have a corner to shade a leg of the baggage door breaks and blocks the freewheel. I can do a repair of fortune. Strangely during the repair person came near us and not a vehicle has stopped seeing the luggage spread on the ground. Solidarity in India is to invent.
Sullurpet we find for 200 rupees a "lodge which after a cloth is correct. The shower is cold but the boss made us carry 40 litres of hot water.
Lunch is vegetarian. No restaurant City does meat dish.
During our travels we have the curiosity of the Indians who call to report the presence of two Europeans.
A weld is made at the baggage door. We hope that this will take...

 

Scènes de vie

 Entre Sullurpet et Nellore les paysages sont fait de savane ou poussent de maigres arbustes. S'y trouve ci et là, en fonction de l'irrigation, de petites rizières. Certaines de ces parcelles sont coupées à la faucille par les paysans. Les coupeurs sont suivis des ramasseurs qui regroupent les tiges et font des petits tas. Nous songeons à nos grands parents qui agissaient de même en coupant les blés. Dans d'autres endroits on bat le riz. Pour que les grains soient plus facile à ramasser les paysans travaillent sur des bâches. Lorsque cet accessoire leur manque ils battent carrément sur la route. Pour sortir les grains de leurs bogues les tiges sont prise par la base et frappées violemment sur le sol.

Scenes from life
Between Sullurpet and Nellore landscapes are made of savanna or grow scarce shrubs. Appears here and there depending on irrigation, small rice paddies. Some of these plots are cut with a sickle by peasants. The cutters are followed by collectors who include stems and small lots. We think of our grandparents who acted similarly by cutting wheat. In other places it beats rice. So that the grains are easier to pick up the peasants working on tarpaulins. When this lack accessory they fight squarely on the road. To exit their bugs grain stems are taken by the base and struck violently on the ground.

 

Nellore

C'est épuisés que nous arrivons à 14 heures à Nellore. Un indien à moto nous guide vers un hôtel 3 étoiles. C'est le meilleur de la ville. Malgré sa catégorie nous constatons de nombreux petits manquements mais nous ne faisons pas les difficiles. Nous essayons seulement de faire changer le dessus de lit qui est tâché. Le garçon d'étage enlève carrément la pièce d'étoffe et la fourre pliée en quatre dans un placard... voilà, le travail est fait. 

Nous restons deux jours à nous reposer. Le restaurant de l'hôtel est sous forme de buffet. Les choix sont variés. Cela nous change des gourbis des derniers jours.

En ville les mendiants semblent particulièrement attirés par nos peaux blanches. Ils viennent en multitude tendre la main. Ils nous suivent avec insistance en nous tapotant les bras et demandant de l'argent d'une voix plaintive. Des infirmes, réels ou supposés, sont poussés dans de petits chariots touchant presque le sol. D'autres (on ne peut douter là de leur état) n'ayant que des moignons à la place des mains tiennent comme ils le peuvent leurs sébiles. Des femmes avec des enfants en bas âge tendent aussi la main en montrant l'enfant et faisant comprendre que c'est pour acheter du lait. Des vieux et des vieilles décharnés (qui ne doivent pas manger tous les jours) nous laissent entendre une sorte de plainte. Ces pauvres vont et viennent d'un bord à l'autre  de la rue en demandant aux boutiquiers une pièce ou de quoi manger. Nous les voyons lorsque l'aumône ne semble pas suffisante faire la grimace. Nous donnons aussi quelques pièces mais notre stock de monnaie est vite épuisé. Pendant les deux tiers de notre promenade, un enfant d'une dizaine d'années marche auprès de nous. Il ne dit rien et ne demande rien. Il fait semblant de nous accompagner et en tire apparemment une certaine fierté. Un moment nous faisons demi tour. Il n'ose pas suivre mais nous le voyons déçu de ne pouvoir continuer avec nous.

Nellore
It is exhausted we arrive at 2 p.m. to Nellore. An Indian motorcycle guides us towards a hotel 3 stars. This is the best of the city. Despite its category we find many small failures but we do not make them difficult. We try only to change the top of bed which is tried. The floor boy squarely removes the piece of fabric and folded Tote in a closet... here, the work is done.
We remain two days for to rest us. The restaurant of the hotel is buffet. The choices are varied. This changes the gourbis in recent days.
City beggars seem particularly attracted by our white skins. They come in myriad soft hand. They follow us insistently we patting the arm and asking for money with a plaintive voice. Infirm, real or presumed, are pushed in from small carts almost touching the ground. Others (cannot doubt there of their State) having that stumps instead of hands held as they can their desk tidies. Women with children below age also tend the hand by showing the child and understand that it is to buy milk. Old and emaciated old (which should not eat every day) suggest us a kind of complaint. These poor people come and go from one side of the street to the other asking shopkeepers a room or what to eat. See where alms appears insufficient to us grimace. We give also a few parts but our currency is quickly depleted. For two-thirds of our walk, a child of ten years walking with us. He says nothing and does nothing. He made pretend we accompany and apparently take some pride. A moment we do a half turn. He does not dare to follow but we see disappointed not being able to continue with us.
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