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SUR LA ROUTE A DEUX - ON ROAD HAS TWO
1 mai 2015

Inde suite 8

 

Jour d'élections

Dimanche 15 février on vote pour élire des députés. Il nous revient à l'esprit une phrase de notre logeur de Pondichéry qui nous avait dit au sujet des élections que les voix sont le plus souvent achetées. "Tu votes pour moi, tu as 100 roupies". C'est ça la nouvelle démocratie.

Day of elections
Sunday, February 15, we vote to elect members of Parliament. There comes to mind a phrase of our proprietor of Pondicherry who told us about the elections that the votes are most often purchased. "You vote for me, you have 100 rupees". Is this the new democracy.

Le service à table dans un restaurant 3 étoiles

Dans les petits restaurants il n'y a pas d'étiquette mais dans les hôtels restaurants réputés les règles de service peuvent surprendre les occidentaux.

L'homme est tout, la femme n'est rien.**

En certains endroits nous avons eu l'occasion de relever certaines scènes.

A Nellore, compte tenu du rang de l'hôtel, le savoir vivre indien est plus perceptible. On peut citer quelques points

1 - L'homme passe toujours une porte devant la femme__,

2 - A table, le serveur déplie la serviette de l'homme et lui pose sur les genoux. La femme peut attendre rien ne sera fait pour elle__.

3 - L'homme est servi en premier. Il a souvent terminé lorsque la femme est servie.__

4 - S'il y a des enfants l'homme mange. La femme fait manger les enfants. Elle se dépêche ensuite pour ne pas faire attendre l'homme.__

5 - L'homme va boire au bar.. La femme retourne dans la chambre__

6 - Si aucun porteur n'est disponible les bagages sont portés par la femme. L'homme avance devant les mains libres.

 

The service at table in a restaurant 3 stars
In small restaurants there is no label but in hotels renowned restaurants service rules may surprise Westerners.
Man is everything, the woman is rien.
In some places we had the opportunity to pick up some scenes.
Nellore, taking into account the position of the hotel, the Indian living knowledge is more noticeable. Include a few points:
1. the man always passes a door before the femme,
2 - A table, server unfold the towel man and ask him on his knees. The woman can expect nothing will be done to elle.
3 - Man is served first. He often finished when the woman is servie.
4. If there are children the man eats. The woman is eating children. She then hurries to not wait for the homme.
5 - Man will drink at the bar... The woman returns in the chambre
6 - If no carrier is available baggage are carried by the woman. Human advances before the libres hands.

 

La route continue

Après Nellore nous passons Kavali, Ongole, Chilakaluripet, Geuntur où nous faisons haltes et où les hôtels, les villes, ressemblent à du déjà vu.

Vajayawada n'est pas une ville comme les autres. Son centre est propre avec des immeubles cossus et parfaitement entretenus. Elle possède plusieurs hôtels de confort mais le "D.V. MANOR" les dépasse tous en qualité. Ses 5 étoiles ne sont pas usurpées. Il est à mille et une lieues des lodges crasseux que nous fréquentons le plus souvent.

Nous apprécions tellement son confort que nous restons trois nuits au D.V. MANOR HOTEL.

Lorsque nous reprenons la route ce n'est que dans les faubourgs que nous retrouvons la crasse et la misère. Nous avions presque oublié les gens qui dorment au sol sous des bâches et qui font leur cuisine dans des marmites aux culs noirs posées sur trois pierres. Nous avions aussi perdu de vue ces enfants en haillons qui jouent au bord des caniveaux aux eaux noires. Nous avions perdu de vue encore ces autres enfants qui travaillent 15 heures par jour dans les restaurants, boutique et ateliers... Rien de tout cela n'était visible dans la ville de Vajayawada.

Entre Vajayawada et Eluru nous voyons moins de rizières. Des champs de cannes à sucre s'étirent jusqu'à l'horizon. De nombreux transports du camion au char à buffles emmènent les chargement à l'usine.

A Eluru, lorsque nous quittons le lodge infâme ou nous avons eu une chambre crasseuse le réceptionniste a le toupet d'envoyer un sous fifre vérifier si nous n'avons rien emporté.

The road continues
After Nellore we turn Kavali, Ongole, Chilakaluripet, Geuntur where we make stops and where hotels, cities, similar to the déjà vu.
Vajayawada is not one city like any other. Its centre is clean with plush and perfectly maintained buildings. It has several hotels and comfort but "D.V. MANOR" exceed them all quality. Its 5 stars are not spoofed. It is a thousand leagues from the grimy lodges that we frequent most often.
We appreciate so much comfort that we stay three nights at the D.V. MANOR HOTEL.
When we resume the route is only in the suburbs that we find the grime and misery. We had almost forgotten the people who sleep on the ground under tarpaulins and which are their kitchen in pots on the black bottoms on three stones. We had also lost sight of these children in rags who play on the edge of the gutter to Blackwater. We had lost sight of even these other children who work 15 hours a day in the restaurants, shop and workshops... None of this was visible in the city of Vajayawada.
Between Vajayawada and Eluru we see less rice. Sugar cane fields stretch to the horizon. Multiple transports of the truck to the char to Buffalo take the load at the factory.
Eluru, when we leave the infamous lodge or we had a filthy room receptionist has the nerve to send one under Fife check if we have won nothing.

 

 

 

Où l'on décide de prendre le train pour Calcutta

Devant la monotonie de la route qui s'annonce et les 1400 kilomètres qui nous restent avant d'atteindre Calcutta (nos visas risquent d'expirer avant que nous ayons atteint la capitale du Bengale) nous décidons de prendre le train.

A Tanaku nous délaissons Le Palace qui est pire qu'une soue à cochons pour un lodge sans prétentions qui a le mérite d'être propre.

Nous allons à la gare pour réserver des places mais après bien des palabres nous comprenons qu'il ne nous sera pas possible de faire embarquer de cette gare le tandem. On nous dit d'aller à la ville voisine, Nidadavole, qui a une gare plus important et où plus de trains arrêtent.

Where it is decided to take the train to Calcutta
The monotony of the road that lies ahead and the 1400 kilometres that we have left before reaching Calcutta (our visas could expire before that we have reached the capital of Bengal) we decide to take the train.
At Tanaku we neglect the Palace which is worse that a soue pigs for a lodge without pretensions who deserves to be clean.
We go to the station to reserve seats but after much palaver we understand that us was not possible to embark this station the tandem. We are told to go to the nearby town, Nidadavole, which has a larger station and where most trains stop.

Dégoûtés

La journée s'annonce belle. La température du matin 23° commence à monter mais les brumes matinales nous gardent encore un peu de fraîcheur.

A la sortie de Tanuku nous longeons un canal aux eaux polluées par les effluents venant des villages. Aux abord de ceux-ci et en rase campagne nous sommes obligés de faire attention de ne pas rouler sur les excréments humains encore fumants qui exhalent des odeurs peu agréables.  Compte tenu de l'heure nombreux sont ceux qui n'ont pas encore terminé ou qui commencent à peine à se vider les intestins, les pieds au bord du bitume ou sur celui-ci lorsqu'ils n'ont plus de place entre les merdes pour les poser.  Dégoûtés, oui nous sommes dégoûtés.

A la gare de Nidadavole le problème est le même qu'à Tanuku. Nous devons continuer jusqu'à Rajahmundry. Heureusement seulement 20 kilomètres nous séparent de cette ville. En cours de route on nous salue mais avec curiosité. Un superintendant des douanes qui voyage en voiture officielle avec sa femme fait stopper son chauffeur pour nous adresser ses félicitations et nous fait perdre un quart d'heure en plein soleil. A plusieurs reprises, comme bien souvent, nous faisons écarter les cyclistes qui se collent à nous et nous gênent dangereusement dans notre progression.

 A Rajahmundry nous allons directement à la gare. Au service des "parcel Office" on me dit que les colis sont pris en compte sur présentation des billets. L'achat de ceux-ci ne se fait pas sans mal. Je tombe sur un jeune blanc-bec qui a décidé de bouffer de l'occidental. Il parle dans un dialecte local en y mélangeant quelques mots d'anglais. Heureusement je suis très aimablement aidé par un voyageur indien qui s'exprime parfaitement en anglais. Grâce à lui je comprends alors que je dois présenter les passeports pour la réservation des places, celles-ci étant nominatives.

Ne voulant pas trop nous éloigner de la gare nous cherchons parmi les hôtels proches. Hélas ce ne sont que  de sordides galetas. Dans le centre ville éloigné d'un kilomètre nous prenons le meilleur hôtel. C'est propre mais la douche est froide. On nous apporte de l'eau chaude à profusion dans des seaux.

A midi le lendemain je pars seul pour la gare avec le tandem. On me regarde avec curiosité. Des piétons me suivent. Les cyclistes et ceux qui sont à motos, scooters et voitures ralentissent près de moi avant de repartir. Au Parcel Office j'entreprends les formalités pour l'expédition du tandem. Cinq minutes devraient suffire mais vingt semblent insuffisantes. Au moment de régler le caissier étant au "lunch" on me dit de revenir à 3 heures (pm).

Pour aller de l'hôtel à la gare nous prenons un rickshaw lequel est plein comme un oeuf avec nos bagages. Le conducteur qui nous a pris au moins deux fois le prix de la course fait la moue lorsqu'il comprend qu'il n'aura pas de pourboire.

Les salles d'attente sont si sales que Bernadette n'y entre pas. Elle préfère rester sur le quai avec les bagages pendant que je vais au Parcel Office.  Le préposé en me revoyant a un large sourire. Je paie au caissier et prend mon "receipt." Je reviendrai vers 16 heures pour l'embarquement du tandem. Je veux remercier l'homme qui s'est si obligeamment occupé de nous en lui donnant discrètement un billet de 100 roupies. Il refuse élégamment en me disant que je suis un "gentleman" et qu'en aucun cas il ne me ferait payer un service rendu.

Pour calmer une petit faim et faire des provisions j'achète à une vieille femme des bananes qu'elle me vend 10 roupies. Je pars avec mes fruits lorsqu'elle me rappelle. Elle glisse dans le sachet deux autres bananes. La pauvre femme, elle n'a même pas pu me voler...

Disgusted
The day looks beautiful. The morning temperature 23 ° starts to rise but the morning mist still keep us a bit of freshness.
At the exit of Tanuku we drive along a channel to waters polluted by effluent from the villages. In the first of these and in open country we are obliged to be careful to not ride on the still smoldering human excrement that exude unpleasant odors. Given time many are those who have not yet completed or who are just beginning to empty the intestines, feet on the edge of the asphalt or on it when they have more space between the shit to ask. Disgusted, yes we are disgusted.
Nidadavole station the problem is the same as in Tanuku. We must continue to Rajahmundry. Fortunately only 20 kilometres separate us from this city. Along the way we welcome but with curiosity. A customs Superintendent who travels in official car with his wife done stop his driver for his congratulations and makes us lose a quarter of an hour in the Sun. On several occasions, as so often, we exclude riders who stick to us and us dangerously interfere in our progression.
Rajahmundry we are going directly to the station. In the service of the 'parcel Office' I am told that parcels are taken into account on presentation of the tickets. The purchase of these does not without difficulty. I came across a young greenhorn who decided to eat Western. He speaks in a dialect mixing a few English words. Fortunately I am very kindly helped by an Indian traveller who speaks perfectly English. Thanks to him I understand while I have to present passports for seat reservation, these being personal.
Not wanting too much away from the train station we seek among the hotels near. Unfortunately these are only squalid Garret. In the distant city centre of one kilometre we take the best hotel. It is clean but the shower is cold. It brings us hot water galore in buckets.
At noon the next day I go alone to the station with the tandem. It looks at me with curiosity. Pedestrians follow me. Cyclists and those who are motorbikes, scooters and cars slow down near me before exiting. The Parcel Office I undertake the formalities for the shipment of the tandem. Five minutes should be enough but twenty seem insufficient. At the time set the cashier at the 'lunch' told me to come back at 3 o'clock (pm).
To go from the hotel to the train station we take a rickshaw which is full as an egg with our luggage. The driver who took us at least twice the price of the journey done pouting when they understand that it will not tip.
Waiting rooms are so dirty that Bernadette is not. She prefers to remain on the dock with the luggage while I go to the Parcel Office. The officer reviewing me has a wide smile. I pay the cashier and takes my "receipt." I return to 16 hours for the boarding of the tandem. I want to thank the man who so kindly dealt with we discreetly giving him a ticket for 100 rupees. He refuses, elegantly, telling me that I am a "gentleman" and in no case it I would pay a service rendered.
To calm a little hunger and make provisions I buy an old woman of bananas that she sells me 10 rupees. I leave with my fruit when she reminds me. It slides into the bag two other bananas. The poor woman, she even could not steal...

 

Rajahmundry - Calcutta

19 heures 30, le train arrive avec une heure de retard. La voiture où se trouve nos places s'arrête juste devant nous. Nous sommes placés sur le coté et au milieu ce qui présente l'avantage de n'avoir personne près de nous. Bien qu'il fasse déjà nuit nous restons en position siège. Certains sont déjà allongés, d'autres jouent aux cartes, un jeune gros mange sans discontinuer, derrière se trouve une couple avec une enfant mal élevée. Au passage du contrôleur nous présentons nos billets. Il ne nous demande pas , comme aux indiens de pièces d'identité (nous sommes les seuls européens et la consonance de nos noms parle pour nous).

Vers 22 heures après avoir mangé du cake et des fruits (les autres voyageurs ont consommé, pour la plupart, des plats cuisinés venant du wagon cuisine), nous préparons nos couchettes et nous nous allongeons comme l'ont déjà fait une grande partie des voyageurs. L'un des quatre joueurs de cartes vient à ce moment me demander de quel pays nous sommes. Je lui explique brièvement ce que nous faisons. Il semble éberlué ainsi que ses compagnons. Nous échangeons des "good night". Ils continuent à jouer aux cartes mais je n'entends pas la fin de la partie. Bercé par le roulement et les balancements du train je m'endors.

5 heures (am). Deux jeunes près de nous parlent comme s'il était 10 heures. Après un quart d'heure  ils retournent heureusement dans les bras de Morphée. Au réveil suivant il fait jour. La plupart des gens sont encore en position couchée.

8 heures - nous replions nos couchettes. Autour de nous l'animation est à son comble. Les personnels du train vendent thé (2/3 de lait - 1/3 de thé), du café aux arômes aussi très légers, des omelettes, du pain. Des plateaux repas sont servis, sur commandes faites hier au soir. Les odeurs mélangées ne sont pas très appétissantes. Le sol s'encombre vite de papiers gras, de journaux, de gouttes de thé et de café, de miettes etc...

Nous sommes heureux de nos biscuits enveloppés, de nos bananes, mandarines et de l'eau minérale que nous avons achetés avant le départ du train.

Assis nous regardons le paysage défiler. Tout est plat jusqu'à l'horizon. C'est un pays de rizières où une seule récolte est faite après la mousson. Les villages sont pauvres. Parmi les passants et les gens qui travaillent, vu l'heure matinale, certains libèrent leurs intestins le long de la voie ferrée. Aux passages à niveaux s'agglutinent les vélos, motos, camions, bus en se serrant au plus près. En certains endroits, grâce à des marigots ou une petite rivière quelques arpents de rizières sont replantés en riz et sont verts. Les motopompes sont rares. Le plus souvent c'est avec un ingénieux système de balancier que l'eau monte degré par degré jusqu'à la rigole qui irrigue la rizière. Deux cents kilomètres plus loin l'eau étant plus abondante la plaine est verte. Ici, il sera fait une deuxième récolte de riz. Avec la couleur le paysage redevient plus agréable et reposant. Quelquefois, entre les rizières se trouvent des espaces plantés de fleurs (des oeillet d'Inde - sans jeu de mots).

La campagne plus sale, les maisons de torchis à nouveau, serrées les unes contre les autres, annoncent Calcutta. Cela fait 17 heures 30 que nous sommes partis de Rajahmundry. Nous sommes en ville puis c'est l'arrêt.  Bien avant que le train ne stoppe nous avons vu des gens sauter sur le coté de la voie. Emportés par leur élan ils courent un instant. Nous attendons quant à nous l'arrêt complet et que tout le monde soit pratiquement descendu. Les joueurs de cartes nous disent "good bye and best travel."

Rajahmundry - Calcutta
7: 30 pm, the train arrives with one hour late. The car where our seats stops just in front of us. We are positioned on the side and in the Middle the advantage of having nobody near us. Although it is already night we stay in position seat. Some are already elongated, others play cards, a young big eat continuously, behind lies a couple with a bad high child. The passage of the controller we present our tickets. It does not ask us, as the Indian identity (we are the only Europeans and the sounding of our names speak for us).
To 22 hours after eating the cake and fruit (other travellers were consumed, most meals from the kitchen car), we are preparing our bunks and we ache as much of travellers have already done. One of four card players comes at this time ask me what country we are. I explain briefly what we are doing. It seems dumbfounded and his companions. We exchange of "good night". They continue to play cards but I do not mean the end of the game. Rocked by the bearing and the sway of the train I fall asleep.
5 hours (am). Two youths near we speak as if it were 10 hours. After a quarter of an hour they returned happily in the arms of Morpheus. In the following morning he emerged. Most people are still lying.
8 hours - we fold our bunks. Around us the animation is at its peak. Train staff sell the (2/3 milk - 1/3 tea), coffee with also very light aromas, omelets, bread. Meal trays are served on orders made yesterday in the evening. Mixed odors are not very appetizing. Ground clutter quickly with fatty papers, newspapers, drops of tea and coffee, crumbs etc...
We are pleased our cookies wrapped our bananas, mandarins and mineral water which we purchased before the departure of the train.
Sitting we look at the landscape scroll. Everything is flat to the horizon. It is a country of rice paddies where a single crop is made after the monsoon. The villages are poor. Among passersby and people who work, saw the morning hour, some release their bowels along the railway. At level crossings agglutinate bikes, motorcycles, trucks, bus shaking more closely. In some places, thanks to the backwaters or a small river a few acres of rice fields are replanted in rice and are green. Pumps are rare. Most often it is with an ingenious system of balance that water rises degree by degree up to the ditch that irrigates the rice field. Two hundred kilometers further the water being more abundant the plain is green. Here, it will be done a second crop of rice. With the color the landscape becomes more pleasant and relaxing. Sometimes, between the rice paddies are areas planted with flowers (the Carnation of India - no pun intended).
The dirtiest campaign, the mud again, houses tightened one against the other, announce Calcutta. It is 5: 30 pm that we started from Rajahmundry. We are in the city then it stop. Well before the train stops we saw people jumping on the side of the road. Carried away by their momentum they run awhile. We are waiting for our full stop and that everyone is virtually down. The card players say "good bye and best travel."
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