Argentine suite 1
Entre Rios
du 07 au 11 avril
Nous prenons la route 14 en direction de la région des Missionnes où se trouve les chutes d'Iguazu. Nous mettons quatre jours pour parcourir les 1500 kilomètres qui nous en séparent.
La route est souvent rectiligne. De grandes plaines, étendues jusqu'où l'oeil peut porter sont le plus souvent d'immenses pâturages où des milliers de bovins y broutent paisiblement une herbe généreuse. Parfois, la route traverse des étendues marécageuses dues à la platitude du terrain où viennent stagner les eaux. Dans cette région il n'y a pas de cultures sauf dans l'extrême nord où des champs de canne à sucre sont cultivés sur des terrains plus vallonnés.
Pour déjeuner le plus souvent nous nous arrêtons dans des parillas pour y manger de la bonne viande grillée. Une fois, voulant varier notre menu nous avons essayé //du poisson de rio. Celui-ci, totalement insipide ainsi que la sauce qui l'accompagnait n'a pas réjouit nos papilles.
Pour dormir, nous cherchons un peu de sécurité. Malgré le peu de structures pour le camping (ou alors de mauvaise qualité) nous choisissons des endroits aménagés.
Porto Iguazu
1ère manifestation
A 5 kilomètres d'Iguazu mais seulement à 800 mètres du camping où nous avons projeté de nous arrêter nous sommes bloqués dans une file de voitures, camions et bus. Nous ne savons pas ce qui provoque cet arrêt. Nous pensons tout d'abord à un accident. Nous apprenons quelques instants plus tard qu'il s'agit d'une manifestation d'enseignants et de parents d'élèves mécontents des conditions de travail et d'accueil des enfants dans les écoles d'Iguazu. Les accès, d'entrée et de sortie de la ville sont barrés. Arrêtés à 17 H 30 nous remettons le contact à 23 H 30. Heureusement pour nous, les portes du camping ne sont pas fermées.
Si nous en croyons ce que d'autres voyageurs nous ont raconté les manifestations de revendication sont fréquentes.
12 avril - Nous allons à pieds jusqu'à Porto Iguazu distante de 5 kilomètres pour y faire quelques achats. La ville n'est pas jolie. S'y trouvent de nombreux hôtels compte tenu de sa proximité avec les cataracas. Nos courses faites nous buvons une bière Quilmès Stout pour nous désaltérer.
Sur le chemin du retour nous voyons un Land Cruiser Toyota garé devant une supermercado (dans lequel nous n'avons pas fait d'achats compte tenu du peu de propreté). Il est immatriculé dans l'Eure et Loir). Ne voyant pas les occupants nous filons notre chemin.
Mélanie et Mathieu
Lorsque nous arrivons au camping il fait déjà grand nuit. Tout près de notre Defender nous apercevons le Land Cruiser Toyota garé. Deux personnes sont à coté et s'affairent dans la préparation de leur dîner. Bernadette s'approche d'eux et les interpellent "alors les français". Moins de temps qu'il ne faut pour le dire nous nous trouvons tous les quatre attablés, à prendre tout d'abord l'apéritif et à partager ce que nous avons pour notre repas du soir. Nous faisons donc très rapidement connaissance avec Mélanie et Mathieu.
Pendant les deux jours qui suivent nous passons une bonne partie de notre temps en compagnie de nos deux nouveaux amis. Le hasard fait qu'ils ont rencontré (plusieurs fois) Chantal et Jean Loup (que nous avons nous-mêmes rencontrés à Tigre). Comme ils ont vues les Chutes d'Iguazu nous remettons à après leur départ notre visite pour ce site. Mathieu et Mélanie nous quittent le matin du 15 exprès pour fêter le jour même l'anniversaire de Bernadette. Ils prennent le bateau pour la France le 10 mai prochain.
La rencontre de Mélanie et de Mathieu nous a été très agréable. Nous nous sommes promis de nous revoir.
Après le départ de Mélanie et de Mathieu, malgré le temps superbe, nous remettons à demain notre visite pour les chutes d'Iguazu. Il est presque midi et nous regretterions dans doute de faire au pas de charge les différents endroits à visiter.
La nuit du 15 au 16 est entrecoupée d'orages. Des pluies abondantes et bruyantes criblent le toit de notre couchage. Nous espérons qu'au matin le soleil brillera à nouveau. Hélas, nous avons un temps gris et il pleut toujours. Les journées du 16 et du 17 ne sont guère mieux. Comme nous voulons voir les chutes sous beau temps nous remettons aux jours suivants.
Les Cataracas d'Iguazu
Enfin en ce matin du 18 avril nous nous levons avec le soleil. Nous nous dépêchons de partir dans la matinée pour les chutes d'Igazu. Pour ne pas trainer nous prenons un taxi. Les douze kilomètres nous coûtent 20 pesos (environ 4 €).
L'entrée sur le site coûte pour les étrangers 40 pesos par personne soit le double que pour un argentin.
Nous faisons la visite à pieds et sans guide (nous avons un dépliant très explicite et les guides ne parlent pas le français). Nous sommes émerveillés par la splendeur du site. Les cataracas d'Iguazu si elles avaient été connues dans l'antiquité auraient pu figurer aux Merveilles du Monde.
Ce n'est qu'en fin d'après-midi, fourbus d'avoir monté, descendu, remonté à plusieurs reprises que nous revenons vers Puerto Iguazu, cette fois en bus pour seulement 8 pesos.