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SUR LA ROUTE A DEUX - ON ROAD HAS TWO
1 mai 2015

Un ami argentin nous a demandé de le dire - Argentine friend asked us to say

 

Il y a déjà bien longtemps, alors que la bonne ville de Calais était encore anglaise, un citoyen d'Albion qui désirait voir le monde débarquait sur le continent.

Ne sachant pas quelle direction prendre il demanda à la première personne qu'il rencontra son chemin. L'individu apostrophé était roux. Ses vêtements loqueteux, son aspect sale donnaient de lui piètre impression. De plus, la réponse faite l'était dans un charabia presque incompréhensible.

Notre anglais, en déduisit que les français, puisqu'il était sur le sol de France étaient tous roux, sales et stupides.

Nous laisserons là notre voyageur continuer ses pérégrinations sur le continent. Nous nous garderons bien de porter comme lui un jugement hâtif sur les gens rencontrés.

Mais revenons à l'Argentine que nous aimons et à ses habitants... et comme nous l'avons souvent souligné nous sommes passés, en Argentine comme en d'autres lieux, comme voyageurs, non en donneurs de leçons. Nous ajouterons que nous avons eu le bonheur de côtoyer des personnes de parfaite éducation en maints endroits du pays.

Nous laisserons donc notre ami Juan faire ses commentaires sur les us et coutumes de son pays.

L'argentin et la propreté.

S'il ne s'agit pas de généraliser le peuple argentin est encore hésitant sur les règles d'hygiène. Sans doute, selon les classes sociales et les lieux (ville et campagne), trouve-t-on des différences dans les comportements mais...

- en début de journée, les vêtements sales, fripés ou tachés, ne sont pas rares. Il paraît souvent douteux qu'une douche, voire une toilette soit faite. Les enfants rencontrés aux aller et retour des écoles ont des vêtements sales.

- dans les lieux publics, restaurants, campings, les "baños", (toilettes) sont très souvent laissés sales (projection d'eau, cheveux, dentifrice, dans les lavabos, wc à la chasse non tirée, pieds non essuyés sur les tapis prévus à cet effet, etc...).

- sur le plan écologique (bien qu'en d'autres endroits il y ait encore des progrès à faire) l'argentin se débarrasse de beaucoup de choses (papiers, plastiques, bouteilles de verre ou en plastique etc...) en les jetant sur le sol. Parfois, ce sont délibérément, des sacs d'ordures qui sont jetés sur le bas coté de la route (lesquels sont le plus souvent éventrés par les chiens errants).

- une habitude, sans doute, ou mimétisme sportif, l'on crache au sol, dans la rue et autres lieux publics.

L'argentin et la politesse.

L'on peut arguer du fait qu'au XXIème siècle les choses vont trop vite pour que l'on s'arrête aux règles surannées de la politesse des siècles précédents. Il n'en est pas moins plaisant d'échanger avec courtoisie des salutations rituelles (bonjour, au revoir, bonsoir, merci, pardon ou s'il vous plait), ceci bien sûr dans la langue véhiculaire du pays visité, (pour ce faire nous nous sommes nous mêmes armés des mots voulus). **Juan** nous a fait remarquer qu'en de nombreuses circonstances les usages les plus élémentaires sont oubliés.

Dans la vie de tous les jours, au milieu de la foule ou dans la rencontre isolée on a pas toujours le plaisir de rencontrer des personnes polies. Voici quelques exemples d'impolitesse flagrante.

- pas de réponse à buenos dias  ou autre formule lors de rencontres.

- pas d'intérêt de la part de commerçants (qui parlent le plus souvent de la pluie ou du beau temps avec des amis ou relations en face à face ou au téléphone). alors que la clientèle attend.

- pas d'excuse lorsque l'on vous bouscule ou que l'on vous coupe votre chemin dans une rue.

- des personnes (jeunes mais aussi moins jeunes) qui marchant de front sur un trottoir ne se rangent pas pour laisser passer  leurs ainés.

- et bien d'autres petites choses, qui sont sans doute insignifiantes mais qui prouvent un manque flagrant de courtoisie.

L'argentin et la discrétion

Sont-ce les racines latines (italiennes et espagnoles en particulier) qui sont à l'origine de l'attirance du bruit pour les argentins ?

La liste des incivilités serait trop longue à développer. Juan nous en cite quelques unes...

- les argentins ne semblent pas aimer être seuls. C'est vraisemblablement l'une des raisons qui les incite à se rapprocher des autres, tant dans les lieux publics que dans les campings  (même s'il s'y trouve beaucoup de place de libre). Curieusement, ceci ne les rend pas pour autant plus liants.

- la musique (ou ce qu'ils prétendent qu'elle soit) tient une grande place dans la vie des argentins mais comme (pour une fois) ils ne veulent pas être égoïstes ils souhaitent la faire partager à tout le monde. Pour ce faire ils programment leur sono en conséquence (à fond). En pleine saison ou lors "de fin de semana" aux beaux jours, c'est une véritable cacophonie. De plus, comme ils ont l'habitude de vivre tard...

- si les argentins devaient choisir entre "cris et chuchotements" il est indéniable que leur parti serait le cri. Lorsqu'ils parlent, en effet, ils sont audibles de toute la société qui les entoure. Ce phénomène se répète à l'infini, au téléphone, dans la rue, au bistrot ou restaurant et même la nuit lorsqu'ils rentrent (dans les rues, les campings ou les hôtels). Apparemment ils ne distinguent, ni le jour, ni la nuit, (il est vrai que de longues siestes les mettent en forme pour "la noche"). 

Sans doute Juan aimerait-il que ses compatriotes changent un peu mais ne fait-il pas partie d'une minorité? Hélas, les bonnes manières foutent aussi le camp dans les pays du vieux continent. L'espoir dit-on fait vivre. Espérons...

 

Ago already long, while the good town of Calais was English, a citizen of Albion who wanted to see the world landed on the continent.
Not knowing what direction take he asked the first person he met his way. The apostrophe was red. His ragged clothes, dirty appearance gave him poor impression. In addition, the answer was in an almost incomprehensible gibberish.
Our English, deduced that the french, since he was on the soil of France were all roux, dirty and stupid.
We will leave there our traveller continue his wanderings on the continent. We will keep well wear a hasty judgement on encountered people like him.
But let us return to the Argentina we love and its inhabitants... and as we have often pointed out we have passed in Argentina as in other places, like travelers, not in lessons. We'll add that we have had the pleasure of rubbing shoulders with people from perfect education in many places of the country.
We will leave so our friend Juan make his comments on the habits and customs of his country.
The Argentine and cleanliness.
If it is not to generalize the Argentine people is still hesitant on the hygiene rules. No doubt, according to social classes and locations (city and country), found differences in behaviour but...
-at the beginning of day, soiled, creased or stained, are not uncommon. It is often doubtful that a shower, or even a toilet is made. The children met at the return of schools have dirty clothes.
-in public places, restaurants, campsites, "banos", (toilets) are very often left dirty (water spraying, hair, toothpaste, in washbasins, wc not from hunting, feet not wiped on the mat provided for this purpose, etc...).
-ecologically (although in other places there is still progress to be made) the Argentine gets rid of many things (paper, plastic, bottles of glass or plastic etc...) by throwing them on the floor. Sometimes it is deliberately, the garbage bags which are thrown on the side down the road (which are more often punctured by stray dogs).
-a habit, without doubt, or sports mimicry, it spits on the ground, on the street and other public places.
The Argentine and politeness.
One can argue that in the 21st century things are moving too fast so that it stops at the outdated rules of politeness of the previous centuries. It is not less pleasant to interact with courtesy of ritual greetings (Hello, goodbye, Goodnight, thank you, forgiveness or is it you please), this course in the lingua franca of the country visited, (to do this we we same weapons of the desired words). * Juan * we noted that in many circumstances the most basic uses are forgotten.
In the life of every day, in the middle of the crowd or in isolated meeting is not always pleased to meet polished people. Here are some examples of blatant rudeness.
-no answer to buenos dias or another formula during meetings.
-no interest on the part of traders (who most often speak rain or the weather with friends or relations in the face to face or over the phone). While the customer waits.
-no excuse when it upsets you or cutting you your way in a street.
-(young but also not so young) people who walk from front on a sidewalk rank not to let their elders.
- and many other small things, which are probably insignificant but which demonstrate a lack of courtesy.
The Argentine and discretion
Are these Latin roots (Italian and Spanish in particular) who are originally from the attraction of the noise for the Argentine?
The list of incivility would be too long to develop. Juan quote us some...
-the Argentine seem to love being alone. It is likely one of the reasons that makes them closer to others, both in public places in camping (even if there are many room free). Curiously, this only makes them not for more binders.
-music (or what they claim it to be) holds an important place in the life of the Argentine but as (for once) they won't be selfish they wish to share to everyone. To do this they schedule their sono accordingly (at bottom). Season or during "fin de semana" on sunny days, it is a cacophony. In addition, as they have used to live later...
-If the Argentine had to choose between "cries and whispers" it is undeniable that their party would be the cry. When they speak, in fact, they are audible throughout society that surrounds them. This phenomenon is repeated to infinity, on the phone, in street at the Bistro or restaurant and even at night when they return (in the streets, campsites or hotels). Apparently they distinguished, nor on the day, or night, (it is true that long NAPs put them in shape for "la noche").
Probably like Juan to his fellow change a little but does it not part of a minority? Alas, good manners also fuck the camp in the countries of the old continent. Hope said to be done live. Hope...
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