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SUR LA ROUTE A DEUX - ON ROAD HAS TWO
1 mai 2015

Au revoir Istanbul Ville magique.

Au revoir Istanbul, ville magique.

 La reprise est dure après onze jours d'inactivité physique. Pour le départ le vent a voulu être de la partie mais de face. Nous quittons Istanbul par le nord de la mer de Marmara. La route longe la cote. C'est très agréable. Le soir nous trouvons à Kücükcemece un hôtel. De 45 € le prix descend à 25 €. Il faut toujours négocier dans ce pays. Cela paye.

 Entre Kücükcemece et Silivri la route joue les montagnes russes. Les nouveaux rapports de vitesses montés à Istanbul nous facilitent la progression. A midi, dans un petit restaurant, je mange avec appétit le poulet frit (la bête a du courir car la viande tient bon sur les os) mais Bernadette qui sent de la fièvre monter n'a pas d'appétit.

A Silivri nous trouvons un hôtel acceptable grâce à l'obligeance d'un homme et de sa fille. Nous sommes à peine dans la chambre que Bernadette se couche. Je lui donne des médicaments et par précaution j'en prends aussi. Dehors un tintamarre est produit par des membres de partis politiques qui agitent des drapeaux et appuient sur les klaxons tout en parlant dans des micros. Dans trois jours il y a des élections. Regardant par la fenêtre, je vois un vieux qui arrache des affiches toutes juste collées. Ce ne sont certainement pas celles de son parti.

 De Silivri à Tékirdag la route est identique à hier. Les médicaments ayant fait de l'effet nous partons sans trop de difficultés. En cours de route nous rencontrons un turc dont les trois filles habitent en France. Il est si heureux de parler avec nous qu'il nous retient une demi-heure. L'après-midi finissant nous cherchons un endroit pour arrêter. Un camping fermé offre d'ouvrir mais les installations sont si vétustes et sales que nous préférons continuer. Il en est de même pour une pension au gérant et aux chambres sales et au prix trop élevé. La nuit étant tombée il nous faut faire encore plus attention aux camions et voitures malgré les éclairages mis. A Tékirdag nous trouvons un hôtel qui baisse son prix de 7 000 000 de livres après négociations. Nous avons fait que 59 kilomètres mais nous sommes si fatigués que nous n'allons pas dîner.

 Nous restons une journée à Tékirdag, non pas pour la ville qui est ordinaire mais pour nous reposer. A la réception de l'hôtel on nous indique que pour cette seconde nuit il n'y aura pas de réduction de 7 000 000. Tant pis.

 Les jours qui suivent ressemblent au précédents. Les petites villes de Malkara, Kesan, Saros, Gelibolu, Lapséki  sont tristes et sans intérêt. La nature est entretenue, les champs labourés mais on sent la pauvreté? Les hôtels sont à la limite de la salubrité. Les propriétaires annonces des prix élevés que nous nous empressons de remettre à un plus juste prix (bien encore au-dessus encore de ce paient les turcs).

Après avoir traversé le Détroit des Dardanelles nous arrivons de nuit à Canakkalé, ville d'importance moyenne. Sur les boulevards, insuffisamment éclairés, je ne vois pas une bouche d'égout, située en creux. Une roue de la remorque y tombe. Le choc provoque la rupture d'un renfort de flèche. Ce n'est qu'au 8ème hôtel qu'un prix raisonnable nous est proposé. De plus, nous avons un garage gardé et couvert (à 200 mètres) pour notre matériel. A bout physiquement et nerveusement, arrivés dans la chambre, nous nous couchons. Il est 19 heures 30.

 Une halte à Canakkalé s'impose. Nous allons y rester deux jours. Pour nous reposer tout d'abord et pour réparer la remorque.

La première journée est consacrée à la visite de la ville qui, sans être désagréable n'a pas de charme particulier. Le fait qu'il pleuve n'améliora pas nos impressions. En prévision de mauvais jours nous achetons des cirés plastiques et un parapluie pour Bernadette. Fatigués de manger kebab nous cherchons d'autres menus dans les restaurants mais sans grand succès. Lorsque nous nous couchons il pleut toujours.

 Le second jour, après avoir beaucoup cherché, je trouve une serrure pour la remorque. Une soudure est aussi faite au renfort de flèche par un jeune qui travaille dans un magasin de réparation de cyclomoteurs. Nous voici à nouveau parés pour un nouveau départ. L'étude de la carte nous promet de grosses difficultés. De cols de belle amplitude seront à franchir pour atteindre Izmir. Dans une compagnie de bus nous achetons des billets. On nous dit que notre matériel devrait entrer en soute.

 En ce 7 novembre 2002, 216ème jour de voyage, nous nous félicitons d'avoir réservé des place en bus. La pluie dehors tombe à gros bouillons. Arrivés avec notre matériel, au point de départ, nous apprenons que le conducteur ne veut pas embarquer le matériel. Nous demandons le remboursement de nos billets. Il est près de midi. Nous voici dans de beaux draps.

 Après un moment de réflexion, la pluie ayant cessée, nous décidons de prendre la route d'Izmir. Advienne que pourra. Sur la route, Bernadette dit que nous devrions simuler une panne, peut être que quelqu'un nous prendrait en charge.

 Six kilomètres plus loin, Bernadette attire mon attention. La remorque bouge étrangement. La soudure faite hier n'a pas tenue. Le voeu fait tout à l'heure s'est réalisé mais nous sommes dans la m....

 Brave Mehmet.

 Arrêtés sur le bord de la route je regarde les véhicules qui passent en cherchant celui qui pourrait nous prendre (petit ou gros camion, cabine vide). Arrive un petit camion, mois de 3,5 tonnes, répondant aux critères. Je lève le pouce. Le camion s'arrête. J'explique au conducteur ce qui nous arrive. Il ne comprend ni le français, ni l'anglais, mais un coup d'oeil lui suffit pour embrasser la situation. Le matériel est monté, calé et attaché dans le camion qui d'ordinaire doit transporter du poisson. En turc et à force de gestes le conducteur nous explique qu'il va nous emmener à Izmir, distante de 300 kilomètres mais qu'avant il doit s'arrêter quelque part. Nous sommes trop heureux de l'aubaine pour lui refuser. Avant son arrêt, justifié par le contrôle de la distribution de gas oil (le filtre est encrassé mais le garagiste qui l'aurait nettoyé il y a deux jours ne veut pas l'admette), nous passons à une intersection signalant la ville de Truva, l'ancienne ville de Troie que nous aurions peut être visité sans le problème de soudure.

 Mehmet qui ne devait certainement pas aller plus loin entreprend de nous emmener à Izmir. Cela va assez bien pendant un tiers de la route puis le moteur commence à manquer de puissance. Pour reposer le moteur et nous refaire des forces nous prenons le repas du soir dans un restaurant connu de Mehmet. Là, se retrouvent tous les camionneurs empruntant la cote ouest. Au moment de payer Mehmet refuse que nous le fassions et interdit au serveur d'encaisser notre argent. Lorsque nous reprenons la route le camion est encore plus poussif. Les montées, le plus souvent à plus de 12 et 15%, ne facilitent pas la progression. Nous observons aisément à quoi nous avons échappé.

 Nous arrivons à Izmir à 20 heures. Mehmet nous emmène dans un quartier qu'il semble connaître. Les hôtels sont miteux mais nous ne faisons pas les difficiles. Nous proposons à notre nouvel ami de lui offrir une chambre pour qu'il se repose avant de repartir. Il refuse. Nous comprenons qu'il doit être demain matin à Cannakalé. Grand merci à toi Mehmet.

Goodbye Istanbul, magical city.
Recovery is hard after 11 days of inactivity. For start wind wanted be part but from the front. We leave Istanbul by the North of the sea of Marmara. The road runs along the coast. It's very nice. The evening we find in Kucukcemece a hotel. €45 the price comes down at €25. You should always negotiate in this country. It pays.
Between Kucukcemece and Silivri road play roller coaster. The new gear ratios fitted in Istanbul facilitate us the progression. At noon, in a small restaurant, I eat with appetite fried chicken (the beast has the run because the meat holds good on bones) but Bernadette who feel fever mount has no appetite.
Silivri we find an acceptable hotel thanks to the kindness of a man and his daughter. We are barely in the room Bernadette folds. I give him medication and as a precaution I take also. Outside a tintamarre is produced by members of political parties who wave flags and based on horns while speaking into microphones. In three days there are elections. Looking out the window, I see an old man who pulls all just pasted posters. These are certainly not those of his party.
Silivri in Tekirdag road is identical to yesterday. The drugs with the effect we leave without too much difficulty. Along the way we meet a Turk whose three daughters live in France. He is so happy to talk with us holding back us half an hour. The afternoon ending we seek a place to stop. A closed camping offers to open but the facilities are so dilapidated and dirty that we prefer to continue. It is the same for a pension to the Manager and sales rooms and the price too high. The night being we need to pay more attention to trucks and cars despite the set lighting. Tekirdag we find a hotel that will drop its price of 7 million pounds after negotiations. We have 59 kilometers but we are so tired that we are not going to dinner.
We remain a day to Tekirdag, not for the city which is ordinary, but for to rest us. The reception desk of the hotel on tells us that for that second night there will be no reduction of 7 000 000. Too bad.
The following days are similar to the previous. The small towns of Malkara, Kesan, Saros, Gelibolu and Lapseki are sad and without interest. Nature is maintained, the ploughed fields, but you can feel the poverty? Hotels are at the limit of safety. Owners ads prices that we hasten to a more fair price (even above still from this pay the Turks).
After crossing the Dardanelles we arrive at night in Çanakkale, city of medium importance. On the boulevards, inadequately lit, I do not see a manhole, located in a hollow. A wheel of the trailer there falls. The shock causes the rupture of a reinforcement of arrow. It is only the 8th hotel what a reasonable price is proposed to us. In addition, we have a garage kept and covered (at 200 meters) for our material. End physically and nervously, arrived in the room, we lie. It is 7: 30 pm.
A stop in Çanakkale is a must. We would stay there two days. We rest first and to repair the trailer.
The first day is devoted to the visit of the city which, without being unpleasant has no particular charm. The fact that it rains will not improve our impressions. In anticipation of bad days we buy plastic waxes and an umbrella for Bernadette. Tired of eating kebab we seek other menus in the restaurants but without much success. When we lie it still raining.
The second day, after much searching, I found a lock for the trailer. A weld is also made to the reinforcement of arrow by a young man who works in a shop of repair of mopeds. Here we are again ready for a fresh start. The study of map promises us great difficulty. Beautiful amplitude passes will be required to reach Izmir. In a bus company we buy tickets. We are told that our material should be in the hold.
In this November 7, 2002, the 216th day of travel, we are pleased to have booked a place in bus. The rain outside falls to boil. Arrived with our material, at the point of departure, we learn that the driver does not want to ship the equipment. We ask refund our tickets. It is almost noon. Here we are in beautiful linen.
After a moment of reflection, the rain having stopped, we decide to take the road to Izmir. Come what may. On the road, said Bernadette that we should simulate a failure, may be someone we would support.
Six kilometres later, Bernadette catches my attention. The trailer moves strangely. The weld made yesterday has not held. The vow made just now was carried out but we are in the m...
Brave Mehmet.
Orders on the side of the road watching the passing vehicles in seeking that which could take us (small or large truck, empty cabin). Sometimes a small truck, month of 3.5 tonnes, meet the criteria. I lift your thumb. The truck stops. I explain to the driver what happens to us. It includes neither the french nor the English, but at a glance enough it to embrace the situation. The material is assembled, fitted and attached in the truck which will usually carry fish. Turkish, by the dint of gestures the driver tells us it will take us to Izmir, 300 kilometres remote but before it must stop somewhere. We are too happy to the deal to deny him. Before his arrest, justified by the control of the distribution of gas oil (the filter is clogged but the mechanic who would have cleaned it off two days ago won't admit it), we turn to an intersection indicating the city of Truva, the ancient city of Troy, that we can be visited without the problem of welding.
Mehmet who certainly should not go further undertakes to take us in Izmir. This will well enough for one-third of the road and then the engine begins to run out of power. To rest the motor and redo US forces we take the evening meal at a well-known restaurant in Mehmet. There are all truckers along the West Coast. At the time of pay Mehmet refuses that we do and prohibited the server to collect our money. When we resume the road the truck is still more winded. The climbs, the more often to more than 12-15%, do not facilitate the progression. We see easily what we escaped.
We arrive in Izmir at 20 hours. Mehmet takes us in a neighborhood that he seems to know. Hotels are dingy but we do not make them difficult. We offer our new friend to offer her a room so that it rests before exiting. He refuses. We understand that it must be tomorrow morning to Cannakale. Many thanks to you Mehmet.

 

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