Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
SUR LA ROUTE A DEUX - ON ROAD HAS TWO
1 mai 2015

Selcuk>>>Antalya

SELCUK >>> ANTALYA

Sur la route en direction de Selcuk nous rions encore du bon tour que nous venons de faire au réceptionniste de l'hôtel. Bernadette, en colère depuis trois jours de ne pas avoir d'eau chaude, d'avoir vu le ménage fait une fois seulement, les serviettes de toilette non changées a procédé à une soustraction d'un tiers de la note. Le réceptionniste veut, pendant quelques secondes, rendre l'argent proposé mais il se ravise et le met dans le tiroir caisse. Nous avions pris la précaution, avant le règlement, de sortir le matériel sur le bord de la rue.

 Avant d'arriver à Selcuk nous sommes agressés par deux gros chiens qui retroussent leurs babines et montrent les dents. Bernadette en experte lève la canne achetée à Istanbul, les chiens s'arrêtent.

 En ville nous trouvons une chambre à l'hôtel de Paris.  Dans l'après-midi nous allons vers Ephèse avec l'intention de visiter les ruines. Bêtement, trouvant l'entrée trop chère (9,00 € par personne) nous nous abstenons. Nous le regretterons plus tard.

 A l'hôtel nous rencontrons en soirée deux jeunes bretons. Ils viennent de faire le tour de l'Europe et pensent aller vers l'Afrique. Voyageant sans le sou, il leur est arrivé de chercher dans les poubelles pour manger. Leurs vêtements sont transparents tellement ils sont usés. Nous les trouvons sympa.

 Dès la sortie de Selcuk la route se met à grimper. En chemin nous sommes amusés d'un petit train rouge qui grimpe dans la montagne. Il semble peiner autant que nous. Tout à nos observations nous ne voyons pas une voiture s'arrêter. C'est à leur hauteur que nous réalisons qu'ils ont stoppé pour nous. C'est un jeune couple rencontré hier à Ephèse. Ils semblent ébahis de nous voir en pleine montagne. Travaillant dans un cabinet d'avocats parisien. Fatigués de la routine ils sont partis eux aussi à l'aventure pour un an. Ils voyagent par divers moyens. En ce moment ils s'offrent en extra une voiture de location pour une semaine.

Notre route reprise nous voyons les paysages changer régulièrement. Tantôt nous avons de la terre rouge, des herbes sauvages qui diffusent leurs parfums, des pins ancrés sur des rochers comme en Provence. Tantôt ce sont des montagnes puis un plateau qui ressemble au plateau de mille vaches en Auvergne (sans les vaches sauf quelques unes au piquet qui broutent sur le bord de la route). Les habitations ne sont pas toutes terminées comme le veut l'usage (il paraît que tant que la maison n'est pas terminée on ne paie pas d'impôt). Enfin, sur les trente derniers kilomètres la route est presque plate ce qui nous permet d'arriver plus tôt à Aydin.

 Après avoir réglé notre hôtel nous constatons que plus personne ne nous connaît. La gentillesse turque est évolutive. La journée est belle. Autour de nous c'est la saison des oranges, mandarines. Les cueilleuses nous font des signes de la main. La route est agréable, dommage que les camions nous rasent de près en actionnant leurs klaxons, comme si leurs engins ne faisaient pas assez de bruit. Les turcs si charmants comme piétons deviennent des assassins en puissance derrière un volant. A midi, nous prenons notre temps pour déjeuner (les turcs mangent en quelques minutes). A 15 heures 30 nous sommes à Nazilli ou un hôtel trois étoiles (pas terrible) nous fait la chambre pour 22 000 000 (toujours après discussion). A peine sommes nous arrêtés qu'une roue de la remorque se dégonfle.

 Journée de repos. Ce n'est pas une crevaison mais une rustine qui se décolle à la roue de la remorque. Coup d'oeil sur la carte. Devant nous, avant Antalya, des cols prévus à 900 et 1200 mètres. A tout hasard nous cherchons à louer un véhicule ou à nous faire transporter. Un quidam m'ayant dit, le matin, pouvoir effectuer le transport pour 56 000 000 (30 €) nous annonce l'après-midi 160 000 000 livres (86 €). C'est du vol. Nous déclinons l'offre.

SELÇUK>>> ANTALYA
On the road in the direction of Selcuk we still laugh at the good round just to the receptionist of the hotel. Bernadette, angry since three days of not having hot water, seeing the household makes only once, towels not changed conducted a subtraction of one third of the note. The receptionist wants to make money proposed for a few seconds, but it is changes his mind and puts it into the cash drawer. We had taken the precaution, before the regulation, released material on the edge of the street.
Before arriving in Selcuk we are assaulted by two big dogs who roll their chops and show teeth. Bernadette in expert throws the cane bought in Istanbul, the dogs stop.
In the city we find a room at the Hôtel de Paris. In the afternoon we go to Ephesus with the intention of visiting the ruins. Stupidly, finding the entry too expensive (€9.00 per person) we are abstaining. We will later regret.
The hotel we meet two evening young Britons. They come from the Europe tour and believe go to Africa. Traveling penniless, happened them to look through garbage to eat. Their clothes are transparent so they are worn. We find them nice.
Since the release of Selçuk road starts to climb. Along the way we had fun a little red train that climbs the mountain. It seems to struggle as much as we. At our observations we see not a car to stop. It was at their height that we realize that they have stopped for us. It is a young couple met yesterday at Ephesus. They seem astounded to see us in the mountains. Working in a Parisian law firm. Tired of the routine they left them also in the adventure for one year. They travel through various means. At this time they offer extra car rental for a week.
Our route resumption we see landscapes change regularly. Sometimes we have the red soil of the wild herbs that broadcast their perfumes pine anchored to rocks as in Provence. Sometimes these are mountains and a tray that looks like the plateau of thousand cows in Auvergne (without the cows except some tethered that graze on the side of the road). Not all homes are completed as is customary (it seems that as long as the home is not completed it pays no tax). Finally, on the last 30 kilometres the road is almost flat which allows us to arrive earlier to Aydin.
After setting our hotel we find that nobody knows us. The Turkish kindness is scalable. The day is beautiful. Around us is the season for oranges, mandarins. The harvesters make us hand signs. The road is nice, pity that the trucks we shave closely pressing their horns, as if their gear were not enough noise. So charming Turks as pedestrians become would-be murderers behind a steering wheel. At midday, we take our time for lunch (the Turks eat in a few minutes). At 3: 30 pm we Nazilli or a hotel three-star (not terrible) made us the room for 22 000 000 (always after discussion). Just we are orders that a wheel of the trailer deflates.
Rest day. This is not a flat tire but a patch that comes off at the wheel of the trailer. Glance on the map. To us, before Antalya, passes under 900 and 1200 meters. Just in case we are looking to rent a vehicle or to carry. A quidam having told me, in the morning, to be able to perform the transport for 56 000 000 (€30) announces afternoon 160 000 000 pounds (€86). It is theft. We decline the offer.

Ephèse

Ephèse - Ruines romaines 
Ephesus - Roman ruins

Ephèse 2

Ephèse - Ruine romaines Ephesus - Roman ruins

 

Très longue journée - Ali le kamikaze.

 Le temps superbe est frais. Nous démarrons en terrain plat. Après 30 kilomètres cela commence à monter. Au 33ème kilomètre, un homme près de son camion nous fait signe. Il va à Antalya et peut dit-il nous y emmener  (gratuitement). Nous nous empressons d'accepter ce qui va nous éviter une semaine dans les montagnes.

 Ali est un petit homme sympathique. Il a dans la quarantaine. Il fait deux fois par semaine Antalya-Izmir-Antalya. Fatigué, il dit que notre présence sera pour lui une sécurité.

 A midi nous offrons le restaurant à notre conducteur. La route défilant, Bernadette et moi n'avons pas honte de nous faire transporter. Les montées et les descentes sont souvent de l'ordre de 15%, difficiles dans un sens et dangereuses dans l'autres. Rien qu'au régime du moteur du camion nous comprenons les efforts qui nous sont évités.

 Le temps et les kilomètres s'écoulant nous voyons la fatigue sur le visage d'Ali. Pour éviter qu'il ne s'endorme je lui parle sans cesse, même s'il ne comprend pas tout ce que je lui dis. Un moment, à l'entrée d'une petite ville, dans un virage, nous le réveillons par nos cris. Il réagit en freinant brusquement. Le camion s'arrête sur un terre plein à droite de la route. Derrière nous, le tandem et la remorque ont changé de places.

 A Antalya Ali tient à nous présenter sa femme et à nous offrir un chaï. Lorsque nous arrivons à son domicile sa femme est absente. Elle est partie emmener une jeune voisine à l'hôpital (pour accoucher). Nous partons à la recherche d'un hôtel. Ceux du centre d'Antalya n'ayant pas d'endroit pour notre matériel nous allons dans la zone touristique au-delà de la plage. Pour libérer Ali nous prenons le premier venu. Hélas, il est sale, l'ampoule principale est grillée, les serviettes sont manquantes. Bernadette pousse de la voix...

 

Very long day - Ali the kamikaze.
The superb time is fresh. We start in flat terrain. After 30 kilometers it starts to climb. The 33rd kilometre, a man near his truck beckoned us. He goes to Antalya and can he take us (free of charge). We hasten to accept what will avoid us a week in the mountains.
Ali is a small friendly man. It has in quarantine. He made twice per week Antalya-Izmir-Antalya. Tired, he said that our presence will be for him a safety.
At noon we offer restaurant to our driver. The road marquee, Bernadette and I have no shame to carry. The ups and downs are often of the order of 15%, difficult in a sense and dangerous in the other. Nothing that at the engine of the truck we understand the efforts that we are avoided.
Time and kilometres flowing we see the fatigue on Ali's face. To avoid to sleep I talk to him constantly, even if it does understand not everything I tell him. A moment at the entrance of a small town, in a turn, the wake up by our cries. It reacts by braking suddenly. The truck stops on a full earth right of the road. Behind us, the tandem and trailer have changed places.
Antalya Ali wishes to present us his wife and offer us a chai. When we arrive at his home his wife is missing. It is a party take a young neighbor to the Hospital (for birth). We start looking for a hotel. The Centre of Antalya with no place for our equipment we will in the tourist area beyond the beach. To release Ali we take first come. Alas, it is dirty, the main bulb is blown, towels are missing. Bernadette pushes voice...

 

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité