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SUR LA ROUTE A DEUX - ON ROAD HAS TWO
1 mai 2015

Manavgat - Alanya

Sur la route de Manavgat qui en son début est presque plate nous voyons des scènes  de la campagne, cueillette du coton, paysans sur leurs tracteurs labourant, hersant, récoltes d'oranges et de mandarines. Les gens nous saluent, de près ou de loin, sourires aux lèvres en nous disant des choses que nous ne comprenons pas.

 A Serik l'hôtel ou nous pensions nous arrêter est vieillot et mal entretenu, de plus la gérante aux allures peu soignées demande 60 000 000 livres pour la nuit. Malgré un prix ramené à 30 000 000 nous préférons continuer notre route.

 

Camping sauvage près d'hôtels 5 étoiles.

 Nous arrivons à Manavgat de nuit. Les hôtels sont situés en zone touristique. Le bas de gamme est de trois étoiles (mais ils sont fermés). Considérant que nous ne sommes pas habillés pour un cinq étoiles nous cherchons un coin dans la nature ou planter la toile de tente. A la lueur de la lampe frontale, nous trouvons un coin plat et sans végétation au milieu des fourrés. Tout près, nous voyons les fenêtres des hôtels allumées. Sans pain, notre dîner se compose, après 69 kilomètres, d'une boite de corned beef, de chips et en dessert une tablette de chocolat. En boisson, de la vodka (en petite quantité). Qui dit mieux ?

 

Du navet cru le matin, pouah!!!.

 Alors que nous sommes sur le départ, une paysanne, travaillant avec son mari et son fils dans un champ à coté, vient avec des navets blancs et leurs feuilles. Elle nous dit quelque chose que nous ne comprenons pas. Avec un gros couteau elle épluche un navet, en coupe de fines tranches et nous les tend. Nous aimons le légume cuit mais cru c'est immangeable. Je goûte. Bernadette grimace et jette le reste du morceau à terre profitant d'un moment d'inattention de la paysanne. Celle-ci entretemps a glissé les feuilles dans un sac plastique qu'elle a accroché au guidon de Bernadette. Nous n'en ferons pas une soupe mais nous ne voulons pas vexer. Le fils, venu rejoindre sa mère semble gêné. Pour donner le change il essaie de s'intéresser au matériel mais la barrière de la langue limite la discussion. Depuis quelques minutes la femme répète la même chose. Nous ne comprenons pas. Excédée, elle enlève le sac de verdure du guidon et s'en va sans dire au revoir. Nous comprenons enfin qu'elle apportait de la marchandise à vendre. Nous sommes soulagés. Nous n'aurons pas à jeter les légumes dans le premier bac à ordures rencontré.

 A midi, le ventre creux, nous arrêtons dans un petit restaurant. Nous commandons du poulet émincé et de la salade de tomates. La viande a l'air de tout sauf de poulet. Les assiettes sont grasses avec des traces de doigts. Bernadette dégoûtée ne mange pas. Tant pis, j'ai trop faim pour me retenir.

 

On the road to Manavgat, which at the start is almost flat see scenes of the countryside, picking cotton, farmers on their tractors plowing, hersant, crops us of oranges and mandarins. People greet us, near or far, smiles to the lips telling us things that we don't understand.
Serik hotel or we thought we stop is old and poorly maintained, over the Manager looks like a little neat request 60 000 000 pounds for the night. Despite a price reduced to 30 000 000 we prefer to continue our route.
Wild camping near five-star hotels.
We arrive at Manavgat's night. The hotels are located in a tourist area. The low end is three stars (but they are closed). Considering that we are not dressed for a five star we are looking a corner in nature or planting the tent canvas. The glow of the lamp, we find a corner flat and without vegetation in the middle of thickets. Nearby, we see the hotels windows lit. Without bread, our dinner consists, after 69 kilometers, a box of corned beef, chips and for dessert a bar of chocolate. Drink of vodka (in small quantities). Who says better?
Turnip believed the morning, ugh!
While we're on the start, a peasant woman, working with her husband and son in a field nearby, comes with white turnips and their leaves. She tells us something we do not understand. With a large knife she peeled a turnip, thinly sliced Cup and we tend. We love the vegetable cooked but believed it is inedible. I taste. Bernadette grimace and throws the rest of the ashore enjoying a moment of inattention by the peasant piece. It Meanwhile slipped the leaves in a plastic bag that she hung on the handlebar of Bernadette. We will not do a soup but we do not want to hurt. Son, come join her mother seems embarrassed. To give the Exchange he tries to focus on the material but the language barrier limits the discussion. For a few minutes the woman repeats the same thing. We do not understand. Exceeded, it removes the greenery of the handlebar bag and goes without saying goodbye. Finally, we understand that she brought the goods for sale. We are relieved. We won't throw the vegetables in first container garbage met.
At midday, the hollow belly, we stop in a small restaurant. We order chicken salad of tomatoes and minced. The meat looks everything except chicken. The plates are fat with traces of fingers. Disgusted Bernadette does not eat. Nevermind, I'm too hungry to me.

 

 

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