Retour en France.
28 décembre - Ceyhan-Gazantiep-Paris.
4 heures, la voiture tousse au démarrage à cause du froid. A la station, le conducteur nous demande de régler 50 000 000 de livres pour le plein de gaz. Nous sommes surpris d'avoir à le faire Nuri ne nous en ayant pas parlé. Nous donnons 40 000 000 des 43 000 000 dont nous disposons.
Gazantiep étant en altitude nous rencontrons rapidement de la neige mais l'autoroute est dégagée. Nous arrivons aux environs de l'aéroport vers 7 heures. Notre conducteur demande plusieurs fois la direction de l'aéroport. Les passants sont emmitouflés et portent des bonnets de laine ou de fourrure. A un carrefour, protégé par des feux tricolores nous avons le rouge. Un camion traversant au vert freine énergiquement en voyant notre voiture arriver en trombe. Le comble c'est que notre accompagnateur engueule le chauffeur du camion. Devant notre étonnement il se justifie en disant qu'il est sur une voie plus importante et que le passage lui est du. Un comble !!!
A l'aéroport nos places sur Turkish Airlines sont bien réservées. Nous les réglons en faisant une carte bancaire de 1 500 000 000 de livres (810 €). Compte tenu des circonstances nous n'avons pas pu négocier nos billets. Qu'importe, une fois au moins dans notre vie nous aurons été milliardaires.
Le voyage Gazantiep-Istanbul-Orly se passe bien. Le service à bord est correct. Nous renouons avec la civilisation moderne. A l'arrivée, nous sommes certains d'être en France. Une grève des bagagistes a lieu à Orly, générant le mécontentement des voyageurs. Notre chance est de passer bien avant ceux qui sont arrivés depuis déjà plusieurs heures.