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SUR LA ROUTE A DEUX - ON ROAD HAS TWO
1 mai 2015

Slovaquie - 6 jours 125 kilomètres - Slovakia - 6 days 125 km

 

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La frontière passée nous filons vers Trébisov. La route est plate nous roulons bon train.

Bernadette intriguée par des bruits qui viennent de la remorque me demande d'arrêter. Nous constatons avec inquiétude que la flèche de la remorque est en train de se briser au niveau du serrage des renforts. La ville est encore à 23 kilomètres. Je pose des attelles (la canne en bois qui sert à chasser les chiens et le manche de la clé à chaîne qui sert à démonter la roue libre). Pas du tout rassurés nous repartons en faisant très attention à ne pas donner d'à coups.

 A l'entrée de la ville nous sentons une brusque retenue. La flèche vient de se rompre. La remorque n'est plus tenue que par les renforts. Pendant deux ou trois minutes j'essaie à nouveau de resserrer mon dispositif mais rien ne va plus. Bernadette qui a les yeux partout me signale un marchand de cycles de l'autre coté de la large avenue. J'y vais et explique notre malheur. Le commerçant après être venu voir repart à sa boutique pour revenir quelques minutes après avec un homme. Ce dernier peut effectuer une soudure. La flèche démontée lui est confiée. Nous attendons trois quarts d'heure avant qu'il ne revienne la soudure faite. Nous voulons payer le travail mais on nous fait comprendre que c'est un service. Merci...

En ville nous trouvons un hôtel très moyen (avec prix gonflé pour les étrangers). Le tour de **Trébisov** n'a rien de folichon. Il n'y a pas de richesse apparente. Les immeubles sont d'architecture HLM. Nous dînons mal dans l'un des rares restaurants ouverts. Demain nous reprendrons notre route.

 La route de Trébisov à Tarnov est en plaine. Si ce n'étaient les averses ce serait facile et agréable. Nous arrivons à **Tarnov** à 14 heures. Un hôtel 2 étoiles (usurpées) nous offre quand même une chambre propre. La ville est sans intérêt touristique.

Une halte dans un camping situé sur les bords d'un lac est gâchée par la pluie qui tombe en averses. Les installations très rudimentaires nous donnent moins de satisfaction que nos campings sauvages. Avant de partir Bernadette donne un peu de monnaie à une vieille dame qui s'échine à faire le nettoyage. La brave femme toute émue,alors que nous sommes sur la route,vient jusqu'au coin du camping et de derrière le grillage nous fait de grands aux revoirs de la main.

Les villes ont des hôtels minables. On nous indique un motel. Nous y arrivons en fin d'après-midi. Ce n'est pas brillant (sans jeu de mots). Il y a un mini lavabo, pas de douche et trois lits aux allures suspectes. La nuit est tombée, la fatigue aussi. Nous nous contentons de ce que nous avons.

Nous sommes si pressé de quitter cet endroit que nous ne prenons pas de petit déjeuner. C'est installés en pleine nature, notre table dépliée, la toile cirée mise que nous prenons des forces. Dommage que le vent soit un peu frais.

 A midi, après une route difficile, nous déjeunons dans un relais routier. Ce n'est pas extra mais nos estomacs crient famine. Au moment de régler je constate que le montant ne correspond pas aux prix de la carte. Je fais part de mon mécontentement. Un client, d'un ton peu aimable (en slovaque) me demande de me taire. Je lui rétorque (en français) qu'il n'a pas à se mêler de cela. Le ton monte et des mots peu amènes sont prononcés dans nos langues respectives. A première vue l'individu n'aime pas les français. Bernadette avec sagesse règle le prix demandé (qui n'est pas important). Nous sortons. Derrière nous le brouhaha qui s'était endormi pendant l'altercation a déjà repris.

Nouveau désagrément, la roue arrière du tandem est à plat. Est-ce une crevaison ? Un coup de pompe, cela tient. C'était l'oeuvre d'un mauvais plaisantin.

A la frontière un simple regard sur nos passeports. Nous voici maintenant en Pologne.

Nous espérons que le reste de la Slovaquie est plus agréable.

 

 

The border past we head to Trebisov. The road is flat we drive good train.

 

Bernadette intrigued by noises coming from the trailer asks me to stop. We note with concern that the arrow of the trailer is taking break at the level of the tightening of the reinforcements. The city is still at 23 kilometres. I put splints (cane wood which is used for hunting dogs and the handle of the key chain that is used to remove the free wheel). Not at all reassured we leave while being very careful to not give any shots.

 

At the entrance to the city feel a sudden restraint. The arrow has to break. The trailer is more tenuous than by reinforcements. For two or three minutes I am trying again to tighten my device but nothing goes. Bernadette who has eyes everywhere tells me a merchant of cycles on the other side of the wide avenue. I go there and explains our unhappiness. The trader after see returned to his shop to return after a few minutes with a man. It can perform a weld. The dismounted arrow is entrusted to him. We expect three quarters of an hour before it will done welding. We want to pay the work but it makes us understand that it is a service. Thank you...

 

In the city we find a hotel very average (with prices inflated for foreigners). The Tower of * Trebisov * is nothing folichon. There's no apparent wealth. Buildings are architectural HLM. We dine wrong in one of the few open restaurants. Tomorrow we shall resume our route.

 

The road of Trebisov to Tarnov is plain. If this were the showers would be easy and enjoyable. We arrive to * Tarnov * at 2 pm. Hotel 2 stars (spoofed) still offers us a clean room. The city is without interest.

 

A stop at a campsite on the banks of a lake is marred by rain which falls in showers. The very rudimentary facilities give us less satisfaction than our Wild camping. Before leaving Bernadette gives a bit of currency to an old lady who struggles to do the cleaning. The brave any excited woman, while we're on the road, comes to the corner of the campsite and from behind the fence we made great to hand goodbyes.

 

Cities have shabby hotels. It tells us a motel. We are getting there late in the afternoon. This is not bright (no pun intended). There is a mini sink, no shower and three suspicious-looking beds. Night has fallen, fatigue also. We simply what we have.

 

We are so eager to leave this place that we don't take breakfast. It is installed in nature, our unfolded table, update oilcloth we take forces. Pity that the wind is a bit cool.

 

At midday, after a difficult road, we have lunch in a Roadhouse. It is not extra, but our stomachs shout famine. At the time of set I note that the amount does not match the price of the card. I do share my dissatisfaction. A client, a tone unfriendly (in Slovak) asks me to keep my mouth shut. I replied him (in french) that there not to meddle in this. The tone rises and unkind words are spoken in our respective languages. At first sight the individual does not like the french. Bernadette wisely adjust the asking price (which is not important). We go out. Behind us the hubbub that had fallen asleep during the altercation has already resumed.

 

New inconvenience, the rear wheel of the tandem is flat. Is it a flat tire? Pump stroke, this is. It was the work of a bad joke.

 

The border a simple look on our passports. Now here we are in Poland.

 

We hope that the rest of the Slovakia is more comfortable.

 

 

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