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SUR LA ROUTE A DEUX - ON ROAD HAS TWO
1 mai 2015

Inde 4 mois et 3 semaines 2087 kilomètres - India 4 months and 3 weeks 2087 km

Inde - Pays des mille et un contrastes.

 

 

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                                                                                                  En noir trajets fait à tandem

                                                                                                   En bleu trajets fait en train

 

L'INDE est un pays que l'on peut aimer ou détester mais qui ne laisse jamais indifférent

 

India is a country that can love or hate but never indifferent

 

Escale à Paris-Roissy Charles de Gaulle

L'avion venant d'Amsterdam arrive à Paris avec plus d'une demi-heure de retard. Il nous reste moins de 30 minutes pour avoir l'avion qui part pour Mumbai - Bombay. Une longue file voyageurs pour d'autres destinations nous laissent à penser que si nous en prenons la queue nous n'aurons pas notre correspondance. Tant pis, je fais taire mes scrupules et oublie les règles de la politesse. Je longe la file et m'insère en tête. De nombreuses personnes qui attendent depuis longtemps me crient dessus pour mon sans gêne. Le policier dans un premier temps m'intime de retourner en arrière. Après lui avoir fait part de ma certitude de manquer l'avion je reste stationné près de son guichet. Il nous fait passer. Dix minutes plus tard nous sommes dans l'avion qui ferme ses portes derrière nous. Ouf, j'ai manqué de savoir vivre mais pouvions-nous faire autrement.

 Stopover in Paris-Roissy Charles de Gaulle

The plane from Amsterdam arrived in Paris with more than half an hour late. Still us have less than 30 minutes to get the plane leaving for Mumbai - Bombay. A long passenger line for other destinations suggest us that if we take the tail we have our correspondence. Nevermind, I do shut up my scruples and forgets the rules of politeness. I along the queue and inserts me at the top. Many people who have been long awaiting cry me on it for my without any discomfort. The police officer in a first time intimate me go back. After him being part of my certainty of Miss the plane I remains parked near his desk. He makes us go. Ten minutes later we are on the plane that closes its doors behind us. Phew, I missed about live but could we do otherwise.

 Mumbay nom indien de Bombay

8 heures après avoir quitté Paris nous arrivons à Bombay. Il fait nuit. A la sortie de l'avion la chaleur nous saute au visage. Il fait plus de 30°. Les formalités que nous craignions sont un peu lentes mais on nous regarde à peine.

Avant de quitter l'aéroport nous cherchons un hôtel. De nombreux guichets offrent leurs services. Nous en prenons un au hasard mais pas trop éloigné de l'aéroport. Il est à 1200 roupies (25 €), transport en taxi compris. Ce soir nous n'avons guère le choix.

La circulation est anarchique. Chacun se faufile sans se soucier du code de la route. Nous sommes surpris que cela passe. Après un quart d'heure le taxi s'arrête devant un hôtel très moyen mais qui arbore fièrement ses trois étoiles. Les formalités d'accueil sont longues le réceptionniste devant noter nos noms mais aussi les numéros de visas. Nous sommes accompagnés jusqu'à la chambre (le garçon attend son pourboire). La chambre est sans confort. Malgré le double vitrage nous entendons le bruit de la circulation sur le boulevard et les rues avoisinantes. Nous ne savons en quel honneur mais de nombreux pétards sont brûlés.  Les détonations nous donnent l'impression d'être dans une ville en guerre. Nous arrêtons la climatisation trop froide et apprécions le brasseur d'air du plafond. Fatigués nous nous endormons rapidement.

 Mumbai Bombay Indian name

8 hours after leaving Paris we arrive at Bombay. It is night. At the exit of the aircraft heat jump us in the face. It's more than 30 °. Formalities that we feared were a bit slow but it barely looks at us.
Before leaving the airport we are looking for a hotel. Many ATMs offer their services. We take a random but not too far from the airport. It is 1200 rupees (€25), including taxi transport. Tonight we have little choice.
Traffic is chaotic. Each sneaks regardless of the highway code. We are surprised that this happening. After a quarter of an hour the taxi stops outside a hotel very way but who proudly displays its three stars. Formalities for the home are long the receptionist to note our names but also visa numbers. We are accompanied to the Chamber (the boy waits for his tip). The room is without comfort. Despite the double glazing we hear the noise of traffic on the boulevard and the surrounding streets. We don't know by what an honor but many firecrackers are burned. Detonations give us the impression of being in a city at war. We stop the air conditioning too cold and appreciate the air of the ceiling fan. Tired we fall asleep quickly.

 

Première journée dans le chaudron

Le petit déjeuner est servi dans la chambre (il n'y a pas de salle pour breakfast). Le café de Bernadette est infect, le thé est passable. Les toasts beurre sont sans confiture, le sandwich au poulet est réduit à quatre tranches de pain de mie. Je partage mon thé avec Bernadette. Dehors le bruit s'est amplifié. La circulation de jour est encore plus folle que de nuit. C'est le plus intrépide ou inconscient qui passe.

Les rues et le boulevard sont sales. Les habitations hormis l'hôtel sont faites de tôles.

 Plongés dans le chaudron

Nous prenons un rickshaw pour aller à la gare d'Andéri. Nous voulons voir les trains pour rejoindre le centre ville de Bombay situé à 20 kilomètres. Le conducteur du rickshaw nous donne des frayeurs lorsqu'il se glisse entres les autres véhicules et frôle les vaches arrêtées au beau milieu de la rue. Il ne tient pas compte des piétons  mais il les klaxonne. Il nous fait descendre en nous montrant une direction de la main. A peine les pieds au sol nous avons à nos basques des mendiants des deux sexes et de tous âges. Ils 'accrochent, nous tapotent les bras et nous montrent leurs sébiles. Nous n'avons pas de petites monnaies. Ils nous suivent une centaine de mètres. A contrecoeur je fais les gros yeux. Ils finissent par nous lâcher. Nous avons perdu notre chemin. en louvoyant parmi les gens sur le trottoir, les boutiques qui avancent, les petits marchands installés à même le sol nous revenons sur nos pas.

A la Gare d'Andéri nous prenons un escalier et une passerelle aux marches usées par des milliards de pas. Nous arrivons à la station. Le hall avec ses guichets est sale du sol au plafond. Nous ne comprenons pas les informations mentionnées en hindi. De longues files d'attente s'étirent devant les guichets. Bernadette qui est en short est très regardée. Les hommes regardent tout d'abord ses cuisses avant de monter vers le visage. A coté je passe totalement inaperçu. Nous renonçons à prendre des renseignements et tout bonnement le train. En traversant les voies au dessus de la passerelle nous avons vu des grappes humaines accrochées aux portes des wagons ainsi que sur les toits.

Pour déjeuner nous cherchons un restaurant. Sur les trottoirs défoncés il nous faut faire attention pour ne pas marcher sur les miasmes et les gens assis. Nous trouvons un restaurant acceptable. On nous mène au premier étage dans une pièce climatisée. Le froid nous saisit. Nous commandons des pepsi-cola refusant l'eau plate en pichets.  Nous avons une fourchette et une cuillère mais pas de couteau (les indiens mangent avec la main droite et avec les doigts). Ils prennent la viande (quand ils peuvent s'en payer) et l'enrobe de riz. Les crevettes, l'agneau et le riz sont bons mais très épicés.

Dans les boutiques Bernadette cherche un châle pour couvrir ses jambes mais ils sont tous vendus avec le sari.

Nous revenons à l'hôtel à pieds. En chemin des femmes assises à même le sol enfilent des fleurs. L'une d'elles fait signe à Bernadette qu'elle voit mal et lui demande de lui donner ses lunettes. Sur le boulevard où se trouve l'hôtel les habitations sont misérables. Dans les caniveaux coule de l'eau noire à l'odeur nauséabonde. Les trottoirs couverts de vieux papiers gras et détritus sont de véritables dépotoirs. A l'arrivée une douche est bienvenue.

First day in the cauldron

Breakfast is served in the room (there's not room for breakfast). Bernadette coffee is infect, tea is passable. Toast butter no jelly, the chicken sandwich is reduced to four slices of bread. I share my tea with Bernadette. Outside noise is amplified. The movement of day is still more crazy night. It is the most fearless and unconscious happening.
The streets and the boulevard are dirty. Homes apart from the hotel are made of sheet metal.
Immersed in the cauldron
We take a rickshaw to go to the station of Ahmad. We want to see the trains to reach Bombay city centre 20 km away. The driver of the rickshaw gives us fears when he slips between other vehicles and approaching the cows stopped in the middle of the street. It does not account for pedestrians but it honks. Sent us down showing us a direction of the hand. Just the feet on the ground we have our Basques from the beggars of both sexes and all ages. They ' hang, we Pat the arm and show us their desk tidies. We have no small coins. They follow a few hundred metres. Has reluctantly I do big eyes. They eventually let go us. We have lost our way. flitting among the people on the sidewalk, shops that advance, small merchants installed on the ground we are back on our steps.
The station of Ahmad we take a staircase and gateway markets worn by billions of pas. We arrive at the station. The lobby with its teller is dirty from the floor to the ceiling. We do not understand the information mentioned in hindi. Long queues stretch before the wickets. Bernadette who is in shorts is very watched. Men first look her thighs before stepping toward the face. Next I go totally unnoticed. We give up to take information and simply train. Crossing the tracks above the bridge we saw human clusters hanging on the doors of the cars as well as on roofs.
For lunch we seek a restaurant. We pay attention to do not walk on the Miasms and the people sitting on smashed pavements. We find an acceptable restaurant. It leads us to the first floor in an air-conditioned room. Cold seizes us. We order Pepsi refusing the flat water in pitchers. We have a fork and a spoon but no knife (the Indians eat with their right hand and fingers). They take the meat (when they can be pay) and coated it rice. Shrimp, lamb and rice are good but very spicy.
In the shops Bernadette seeks a shawl to cover her legs but they are all sold with the sari.
We return to the hotel on foot. On the way of the women sitting on the ground thread flowers. One of them motioned to Bernadette that she is unclear and asks him to give him his glasses. On the boulevard where the hotel is located the dwellings are miserable. In the gutters flows of black water smelling. The covered sidewalks of old papers fat and detritus are real dumps. On arrival a shower is welcome.

 

Vers le centre de Bombay

Bombay est très étendue. Pour rejoindre le centre nous prenons un des taxis qui attendent près de l'hôtel.

Naïvement nous pensions quitter rapidement les quartiers misérables d'Andéri mais tout le long de la route nous voyons des immeubles sales et bâtiments de fortune. Les gens sont allongés sur le sol. La Saleté est repoussante. Dans le centre ville les taudis s'imbriquent entre les immeubles en bon état ou neufs. Des échoppes vendent  des articles de toutes sortes (textiles, alimentaire, fleurs...).Dans le quartier des "lavandiers" on s'active autour d'immenses cuves ou l'on fait bouillir du linge. Nous voyons plusieurs temples mais ils ne peuvent être visités. Un superbe magasin, climatisé, vend des articles de luxe et des souvenirs de qualité. Chaque étage a sa spécialité. Sur le retour nous demandons au chauffeur de taxi de nous emmener dans un restaurant que nous avons repéré hier. Il nous emmène par des rues aux odeurs fortes. Nous voyons , au hasard,  des cochons en liberté cherchant du groin dans les détritus, un taureau mort laissé sur un tas de fumier, des gens allongés devant de minuscules maisons faites de bric et de broc et cuisinant à même le sol. Les rues sont envahies de piétons et sont bloquées par les voitures, rickshaws, camions, bus etc.... Tout le monde se dispute la place.  Le taxi arrivé à l'endroit demandé nous voulons descendre mais il veut nous arrêter du bon coté. Il décide de faire demi-tour bloquant encore plus la rue. Pour faire les quelques mètres que nous aurions pu faire à pieds il met plus de cinq minutes. Nous dînons correctement. Le retour se fait au milieu des mêmes scènes. Des gamins font éclater des pétards. Ces derniers coûtent autant de roupies qui seraient utiles pour faire manger une famille pendant plusieurs jours.

Les jours suivants, dans l'attente du matériel, nous faisons d'autres sorties dans d'autres quartiers de Bombay. Des bâtiments de belle architecture datant de la colonisation anglaise seraient remarquables s'ils étaient restaurés ou entretenus.

 Towards the center of Bombay

Bombay - quartier des lavandiers

Bombay - quartier des lavandiers Bombay - the lauderers district

 

 

Bombay is very extensive. To reach the centre we take one of the taxis waiting near the hotel.
Naively we thought quickly leave the miserable neighborhoods of Ahmad but along the road we see dirty buildings and buildings of fortune. People are lying on the ground. Dirt is repulsive. In the city centre slums fit between the buildings in good condition or new. Stalls sell items of all kinds (textiles, food, flowers...).In the neighbourhood of "lavandiers" it turns around huge vats or is boiling laundry. We see several temples but they can be visited. A beautiful store, air-conditioning, sells luxury items and quality souvenirs. Each floor has its specialty. On return we ask the taxi driver to take us in a restaurant that we spotted yesterday. He takes us by streets to strong odors. We see, at random, pigs in freedom seeking the groin in detritus, a bull dead left on a pile of manure, people elongated front of tiny houses made of odds and ends and cooking on the ground. The streets are invaded by pedestrians and are blocked by cars, rickshaws, trucks, buses etc... Everyone argue instead. The taxi arrived at the requested place we want to go down but he wants to stop us from the good side. He decides to turn still blocking the street. To the few meters that we could have done in feet is more than five minutes. We dine properly. The return is in the middle of the same scenes. Kids are popping firecrackers. These cost of rupees that would be helpful to eat a family for several days.
The following days, waiting for equipment, we do other outputs in other parts of Bombay. Buildings of beautiful architecture dating back to the English colonization would be remarkable if they were restored or maintained.

Bombay - pagode

Bombay - pagode Bombay - pagoda

Bombay - vendeur et vendeuse d'un magasin select - photo prise à leur demande

Bombay - vendeur et vendeuse dans un magasin sélect - photo prise à leur demande Bombay - seller and salesperson in a select shop - photo taken at their request

Bombay - sur une plage l'Arabian Sea avec des vendeuses

Bombay - sur une plage de l'Arabian Sea avec des vendeuses Bombay - on a beach of the Arabian Sea with the vendors

Bombay - quartier Andéri - photo prise de la chambre d'hôtel

Bombay - quartier Andéri - photo prise de la chambre d'hôtel Bombay - Ward Ahmad - picture taken from the hotel room

Bombay - Bernadette avec notre chauffeur de taxi qui nous a promené pendant tout notre séjour à Bombay

Bombay - Bernadette avec notre chauffeur de taxi qui nous a promené pendant notre séjour à Bombay Bombay - Bernadette with our taxi driver who has paraded us during our stay in Bombay

 

La douane de Bombay

Vendredi 31 octobre. Le matériel est à la douane. Je m'y rends avec le taxi qui nous trimballe depuis notre arrivée. Le transitaire qui me remet le document de douane n'oublie pas de me demander 283 roupies. Pour entrer dans la zone fret on me demande 300 roupies. Je me récrie en disant que les indiens ne paient que 60 roupies et que de toutes façons je n'ai que 50 roupies sur moi. On me les prend et j'ai un laisser passer pour le conducteur de taxi et moi.

Je crois que les formalités vont être rapides et se faire sans difficulté. Pour cela me dit-on il faut donner 10 000 roupies. Je refuse arguant que les objets sont ma propriété depuis longtemps et que je ne fais que transiter par le pays. On m'indique un banc et l'on me demande de m'asseoir. J'attends depuis deux heures lorsqu'un employé vient me dire de revenir à 14 heures 15. Les services ferment une heure pour le lunch. Je profite de la pause pour boire un Pepsi-cola, le chauffeur, lui, mange du riz avec de la sauce (je lui propose de lui payer de la viande mais il refuse).

14 heures 15, toujours sans nouvelle de mon matériel je demande à voir un responsable. Un fonctionnaire avec deux galons vient au bout d'une demi-heure et fait ouvrir la remorque. Il demande aussi que tandem soit déballé mais je m'y oppose ayant encore à le transporter. Il repart sans rien dire. A bout de patience je demande à voir son chef. Un autre fonctionnaire (avec quatre galons) arrive, regarde avec intérêt la remorque, me demande l'itinéraire que nous avons prévu d'emprunter. Au nom de Pondichéry son visage s'éclaire. Il est originaire de cette ville. Il dit avoir vu Jacques Chirac et être son ami. Je profite de ce bon état d'esprit pour lui dire que les droits de douane ne sont pas justifiés. Il me dit qu'il va voir cela avec le big chef. Je demande à le suivre. Dans un bureau peu éloigné un autre fonctionnaire en civil est informé de mes récriminations. Après réflexions et discussions en hindi et non en anglais la somme baisse de 10 000 à 1 500 roupies, pas une de moins. On m'explique qu'une partie du service est rétribué par les frais de douane non officiels. Ne rien donner ferait blocage de la part des personnels. Lui et le 4 galons seraient désolés de me revoir demain et peut être après demain. Je consens au final à débourser l'équivalent de 25 € mais la bataille n'a pas été vaine car je n'oublie pas qu'au début ce n'était pas moins de 200 € qui étaient demandés. Je ne suis pas encore sorti du bureau du "big chef" que le tandem et la remorque sont déjà en chargement sur le taxi.

Ce racket légal est imposé à toutes les marchandises et effets personnels qui transitent par la douane. J'ai pu pendant que j'attendais me rendre compte qu'il n'était pas imposé seulement aux étrangers, les indiens y sont aussi assujettis. Celui qui, comme moi, qui ne veut rien donner au départ peut revenir pendant plusieurs jours. Il vaut mieux négocier le premier jour mais avec fermeté. Peu se paient le culot d'aller discuter dans les bureaux. Je crois que le 4 galons de Pondichéry et ""ami de Chirac"" a été mon joker.

The customs of Bombay
Friday, October 31. The material is at the customs. I go there with the taxi that have us since our arrival. Freight forwarder delivering me the Customs document don't forget asking me 283 rupees. To enter the cargo area asked me 300 rupees. I am quite saying that the Indians will pay only 60 rupees and anyway I have only 50 rupees on me. It takes me and I have a pass for the taxi driver and me.
I believe that the formalities will be fast and without difficulty. For this I am told give 10,000 rupees. I refused arguing that objects are my property for a long time and I do that transit through the country. It says a bench and asked me to sit down. I am waiting for two hours when an employee comes to tell me to return at 14: 15. Services close one hour for lunch. I took advantage of the break to drink a Pepsi-cola, the driver, he eats rice with the sauce (I propose him to pay him the meat but he refuses).
14 hours 15, still without news of my material I ask to see a Manager. An employee with two trims comes after half an hour and opened the trailer. It also asks that tandem is unpacked but I am against having yet to carry it. He leaves without saying anything. At the end of patience I ask to see his head. Another employee (with four stripes) arrives, looks forward to the trailer, wonder the route that we planned to borrow. On behalf of Pondicherry his face lights up. He hails from this city. He said he saw Jacques Chirac and be his friend. I take this good state of mind to tell him that tariffs are not justified. He told me that he will do this with the big head. I ask to follow. In a little distant office another plainclothes officer is informed of my recriminations. After thoughts and discussions in hindi and not in English the sum down 10,000 to 1 500 rupees, not one less. It was explained to me that part of the service is paid by non-official customs fees. Give nothing would be blocking on the part of staff. Him and 4 gallons would be sorry to see again me tomorrow and maybe after tomorrow. I agree in the end to pay the equivalent of $25 but the battle has not been in vain because I do not forget that at the beginning it was not less than $ 200 that were requested. I am not yet out of the office of the 'big head' the tandem and trailer are already being loaded on the taxi.
This legal racket is imposed on all goods and personal effects that pass through customs. I have while I was waiting for to realize me that it was not imposed only on foreigners, the Indians there are also subject. One who, like me, who doesn't want to give anything to the departure may come back for several days. It is better to negotiate the first day but with firmness. Few pay the pellet go discuss in offices. I believe that the 4 gallons of Pondicherry and "" friend of Chirac"" has been my joker.

Bombay - retour à l'hôtel avec le tandem (sur le toit du taxi) et la remorque

Bombay - retour à l'hôtel avec le tandem (sur le taxi) et la remorque Bombay - return to the hotel with the tandem (on the taxi) and trailer

 

 Où l'on quitte Bombay sans regret

2 novembre - par précaution nous avons demandé au chauffeur de taxi de nous guider jusqu'à la sortie de la ville. Nous roulons doucement sur une route très abîmée. A peine démarré la chaîne qui relie les deux pédaliers saute à plusieurs reprises. Les plateaux ont été déformés pendant le voyage d'Amsterdam à Bombay. Je pose les deux pédaliers neufs que nous avons en réserve. Pendant ce temps nous sommes le spectacle de plusieurs dizaines de personnes. Certains sont si près de moi qu'ils me gênent dans mes gestes. Nous repartons sous la chaleur. A mi chemin notre guide passe le relais à un ami, chauffeur de taxi lui aussi. Après 15 kilomètres depuis l'hôtel nous sommes lâchés seuls en direction de Panvel.

 Where one leaves Bombay without regret

November 2 - a precaution we asked the taxi driver to guide us to the exit of the city. We drive slowly on a very damaged road. Just started the chain that connects two Cranksets jumps several times. Trays have been deformed during the trip from Amsterdam to Bombay. I put two new Cranksets we have in reserve. During this time we are the spectacle of dozens of people. Some are so close to me that they annoy me in my actions. We leave in the heat. Halfway our guide the relais to a friend, taxi driver it also passes. After 15 kilometres from the hotel we loose only in the direction of Panvel.

 Pipi-caca

Longeant un ruisseau nous sommes amusés par la trentaine d'hommes, les fesses à l'air, en train de faire leurs besoins. Leurs baraques sont de l'autre coté du ruisseau.

 Pee-POO

Along a Creek we are entertained by the thirty men, butt in the air, doing their needs. Their huts are on the other side of the Creek
Coup de chaleur.

L'inactivité pendant plusieurs semaines en Hollande plus la chaleur 33° nous font rouler à l'économie. Nous appuyons sur les pédales avec modération. Il nous faut faire très attention à la circulation qui est aussi anarchique à la campagne qu'en ville. Nous devons constamment faire des gestes pour que l'on s'écarte de nous en doublant ou en croisant.

Les véhicules, à part quelques uns, sont anciens et en mauvais état. Les camions prennent des passagers. Quand il n'y a plus de place dans les cabines archi bondées on monte dans la caisse voire sur le toit s'il est rigide.

Vers 13 heures je suis pris de vertiges, insolation ou hypoglycémie ? Il semblerait que ce soit la deuxième hypothèse. Je prends trois pierres de sucre et deux mandarines puis je me repose pendant une dizaine de minutes allongé sur une bâche. Bernadette ressent une envie de vomir. Un Mc Donald's un peu plus loin nous permet de nous requinquer en climatisé. Sur le parking notre tandem et la remorque attirent les regards. A la sortie la chaleur nous souffle sur le visage mais tout va bien.

 

Heat stroke.
Inactivity for several weeks in the Netherlands more heat 33 ° we being shortchanged in the economy. We rely on the pedals with moderation. We need to pay close attention to the movement, which is also uncontrolled in the countryside than in town. We must constantly make gestures that departure from us by doubling or crosswise.
Vehicles, apart from a few, are old and in poor condition. Trucks take passengers. When there is more room in the crowded archi cabins on climbs in the crate or even onto the roof if it is rigid.
Around 1 pm I'm taken from Vertigo, sunstroke or hypoglycemia? It seems to be the latter. I take three stones of sugar and two mandarins and then I rest for about ten minutes lying on a tarp. Bernadette feels an urge to vomit. A Mc Donald's to a little further we us perk up in air-conditioned. On the parking our tandem and trailer attract glances. The output heat blow us on the face but fine.

A Panvel après avoir délaissé plusieurs hôtels sordides nous prenons une chambre dans celui qui semble le meilleur. La façade vient d'être repeinte mais les chambres sont vieillottes et sales. Le wc a le dessus qui ne tient pas et la douche n'a pas de pomme. Derrière la porte c'est noir de crasse et d'humidité. Craignant de ne pas trouver mieux nous prenons. Bernadette fait changer les draps qui ne sont pas de première fraîcheur. Comme chacun le sait les indiens se lavent le derrière après la grosse commission, il n'y a donc pas de papier toilette. Un personnel de l'hôtel est obligé d'aller nous en acheter à la pharmacie.

 

Panvel after have abandoned several squalid hotels we take a room in the one that looks the best. The facade has been repainted but rooms are antiquated and dirty. The wc at the top which does not and the shower is not Apple. Behind the door is black from dirt and moisture. Fearing not find better we take. Bernadette is change the sheets that are not fresh. As everyone knows Indians wash the behind after the big commissions, there is therefore no paper toilet. The hotel staff is obliged to go buy us at the pharmacy.

 

Odeurs et putréfactions

En cours de route nous trouvons quelques réjouissances pour nos yeux et nos narines. Sous la chaleur suffocante, c'est tout d'abord le cadavre d'un chien que viennent déchiqueter les corbeaux. Plus loin ce sont les restes d'une petite vache ou d'un veau sans doute tué par un camion il y a plusieurs jours.  Enfin pour que le plaisir soit complet c'est une vache qui avait commencé à vêler qui est crevée sur le bord de la route. Son sexe largement ouvert laisse voir une partie de la tête du veau. Les mouches ont déjà abondamment pondu. Avec la température de 40 à 45° au soleil la décomposition avance vite.

 Odors and rots

Along the way we find some celebration for our eyes and our nostrils. Under suffocating heat, it is firstly the corpse of a dog that just shred the Ravens. Further are the remains of a small cow and a calf killed by a truck several days ago probably. Finally for the pleasure to be complete it is a cow that had begun to calve is punctured on the side of the road. His wide-open sex lets see a part of the calf's head. Flies have already extensively laid eggs. With the temperature of 40 to 45 ° to the Sun the decomposition advances quickly.

 

 

 

 

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