Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
SUR LA ROUTE A DEUX - ON ROAD HAS TWO
1 mai 2015

Inde suite 2 - Harihareshwar

 

Harihareshwar - Harihareshwar et encore Harihareshwar

Au premier examen la réparation de la roue libre se révèle impossible.

Harihareshwar est un tout petit village sans commerce et encore moins de boutique de vélos. Il nous faut aller à Shrivardhan en rickshaw. Celui qui nous emmène est déjà en surcharge lorsque nous y montons. Nous trouvons des places près du pilote (chacun d'un coté, une seule fesse portant sur le siège). La route est défoncée mais le conducteur on le voit a l'habitude. Nous sommes brinquebalés durant la demi-heure que dure le trajet. A Shrivardhan aucun des réparateurs de cycles n'a de roue à cassette. L'affaire attire autour de nous une foule de curieux. Chacun veut voir, toucher la roue, si différente de celles qu'ils ont sur leurs vélos. Les 7 pignons leur semblent extraordinaires (les leurs n'en ont qu'un, parfois trois au plus). Malgré notre problème nous sommes amusés de voir ces gens regarder la roue comme une poule qui viendrait de découvrir un oeuf en pierre et qui ne saurait pas quoi en faire.  Notre problème ne trouvant pas de solution Bernadette suggère que nous prenions contact avec Jim l'anglais. Peut être pourra-t-il nous trouver la roue à Bombay ? Un essai téléphonique n'aboutit pas. Nous lui envoyons un fax. Le retour vers Harihareshwar se fait dans la morosité et en surcharge. Le rickshaw fait pour 6 au maximum en transporte 10 (mais peut-on réclamer lorsqu'on paie 50 centimes d'€uros pour 18 kilomètres). A peine sommes nous à l'hôtel que Jim nous appelle. Il a bien reçu le fax. Nous lui donnons les précisions qu'il demande. Il promet de s'occuper de nous.

 

Harihareshwar - Harihareshwar and yet Harihareshwar
The first review the free wheel repair proves impossible.
Harihareshwar is a small village without trade and still less to bike shop. We need to go to Shrivardhan rickshaw. One that takes us is already an overload when we ride. We find places near the driver (each on one side, a single buttock relating to Headquarters). The road is fucked but the driver seen a habit. We are brinquebalés during the half hour that lasts the journey. Shrivardhan none cycles repairers did wheel cassette. The case drew a crowd of curious around us. Everyone wants to see, touch the wheel, if different from those they have on their bikes. 7 Gables seem extraordinary (them to have only one, sometimes three at most). Despite our problem we had fun seeing these people watch the wheel like a hen, which would come to discover an egg stone and who would not know what to do. Our problem not finding solution Bernadette suggests that we take contact with Jim English. May be can find us the wheel in Bombay? A telephone test does not succeed. We send him a fax. Back to Harihareshwar is done in the gloom and overloaded. The rickshaw is for 6 maximum carries 10 (but can you claim when you pay 50 cents to€ uros for 18 km). Just we are at the hotel that Jim calls us. He received the fax. We give details requested. He promises to take care of us.

 

 La vie à Harihareswhar

Nous avons déménagé de la chambre pour un bungalow. Nous y sommes plus tranquilles. Nous avons parfois la compagnie des singes de de minuscules écureuils gris. Les repas sont pris au restaurant de l'hôtel sous un abri de palmes. Le service est sans style. Agacée par la saleté des tables Bernadette donne ses ordres au serveur pour qu'il effectue un nettoyage correct. La surprise passée il s'exécute (mais les premiers jours il faut recommencer à lui rappeler). Nous n'allons pas du coté des cuisines. Un regard nous a montré qu'elles étaient si sales et graisseuses que notre appétit en serait coupé.  Les journées se suivent sans changement notable. Hors des repas nous nous promenons dans les environs et au village. La plage me permet de profiter de la mer. Je fais trempette en compagnie d'indiennes en sari.

 Life in Harihareswhar

We moved from the House to a bungalow. We are quieter. We sometimes have tiny grey squirrel monkeys company. Meals are served in the restaurant of the hotel under a shelter of fins. The service is without style. Annoyed by dirt from tables Bernadette gives his orders to the server so that it performs a proper cleaning. The surprise passed it runs (but the first days must be repeated to remind him). We are not going on the side of the kitchen. A glance showed us that they were so dirty and greasy that our appetite would be cut. Days follow each other without noticeable change. Out of the meals we walk in the surrounding area and the village. The beach allows me to enjoy the sea. I am doing dip in the company of Indian women in sari.

Harihareshwar - le bungalow que nous occupions

Harihareshwar - le bungalow que nous occupions Harihareshwar - the bungalow we occupied

 

Rien ne va

Deux jours après avoir été contacté Jim nous apporte une roue. Il est accompagné de sa femme et de son fils. Je constate rapidement que la roue n'ira pas. Jim s'est tellement démené pour la trouver que je tais ma déception. Ceci dit nous passons ensemble une agréable journée.

Nothing will
Two days after being contacted Jim brings us a wheel. He is accompanied by his wife and his son. Quickly, I note that the wheel will not go. Jim so struggled to find that I shut my disappointment. That said we spend together a pleasant day.

Que nos femmes en Occident sont heureuses

Nous sommes à déjeuner sous notre paillote quand une femme passe à proximité avec un gros fagot de bois mort sur la tête. Elle pose son fardeau et vient s'asseoir sur une des marches qui mène à l'endroit où nous sommes. Elle tombe soudain à la renverse et perd visiblement connaissance. Je me porte à son secours et la relève. Nous lui donnons de l'eau qu'elle boit à petites gorgées. La femme paraît fatiguée. De retour à la table nous la surveillons du coin de l'oeil. Elle semble avoir repris ses esprits. Ses forces reviennent. Dans une petite assiette je mets du riz, de la viande de poulet et de la sauce. Je plie en quatre un chapati (galette servant de pain) et offre le tout à la femme. Elle refuse en me disant quelque chose que je comprends pas. Un homme installé à une table près de nous me dit qu'elle va partir chez elle une fois reposée et qu'elle ne veut pas manger. Quelques minutes plus tard une enfant de 12 ans rejoint la femme. Elle prend le lourd fagot sur sa tête et s'en va suivie de la femme qui doit être sa mère.

 

That our women in the West are happy
We are at lunch under our hut when a woman passes nearby with a large bundle of Deadwood on the head. It raises its burden and comes to sit on one of the markets that leads to where we are. She suddenly falls backwards and visibly lost consciousness. I bring me to his relief and succession. We give water drink it in small SIPs. The woman seems tired. Back to the table we monitor from the corner of the eye. She seems to have picked up his spirits. Its forces back. I put in a small dish of rice, chicken and sauce. I fold in four a chapati (slab serving bread) and offers everything to the woman. She refused telling me something that I understand. A man installed a table next to us tells me that she will leave her home once sat and that she does not want to eat. A few minutes later a 12-year-old child joined the woman. She takes the heavy bundle on her head and goes away followed by the woman who must be his mother.

Harihareshwar - la paillotte restaurant

Harihareshwar - la paillotte restaurant Harihareshwar - the paillotte restaurant

 

18 novembre - journée de réflexion

1- faut-il commander une roue et des pièces de rechange par l'intermédiaire de nos enfants et de les faire acheminer par UPS ou DHL ?

2- faut-il tout simplement abandonner le voyage, notre matériel, et rentrer en France avec nos billets de retour qui sont encore valables jusqu'au 22 novembre ?

Une nuit de réflexion s'impose...

 

18 November - day of reflection
should 1 - we order a wheel and spare parts through our children and have them deliver by UPS or DHL?
2 - does all simply to abandon the trip, our equipment, and go back to France with our return tickets that are still valid until November 22?
A night of reflection is necessary...

 19 novembre - nous continuons

Dans la matinée par téléphone je demande à Danièla, notre fille, de nous expédier une roue montée et divers matériels. Cela devrait dit-elle être chez DHL ce soir.

19 November - we continue

In the morning by phone I asked Daniela, our daughter, we ship a mounted wheel and various equipment. This should she be at DHL tonight.

 

 Différents lieux - différentes moeurs

Le week end Harihareshwar est plus animé. Nous nous sentons moins seuls mais nous apprécions peu la compagnie des nouveaux parvenus. Ils sont imbus de leurs personnes. Ceci ne les empêche pas de se comporter comme de véritables cochons à table. Ce samedi soir, l'abri ou nous dînons est plein comme un oeuf. Les gens boivent, discutent, pètent et rotent. Des bruits caverneux se font entendre de-ci et de-là. Personne dans l'assistance n'est choqué. Par crainte d'odeurs chaudes nous préférons abréger le moment de détente.

Locations - different manners
The weekend Harihareshwar is more lively. We feel less alone but we appreciate little company of the new upstarts. They are imbued with their people. This does not prevent them to behave like real pigs at table. This Saturday night, the shelter where we dine is full as an egg. People drink, discuss, fart and burp. Cavernous noises are heard here and there. Nobody in the audience is shocked. For fear of warm scents we prefer to shorten the time of relaxation.

La roue est arrivé à Bombay, mais...

En cette journée du 24 novembre je suis de méchante humeur. A midi, Vichnou (le serveur) en fait les frais. Je le houspille copieusement de ne pas tenir notre table suffisamment propre et de nous donner des verres avec des traces.  N'ayant pas compris les paroles il en comprend le sens et s'affaire immédiatement à remédier aux manquements reprochés.

En fin d'après-midi je suis plus accessible. La roue est en douane à Bombay.

The wheel arrived in Bombay, but...
In this day of 24 November I am nasty mood. At midday, Vichnou (the server) actually costs. I scold it copiously not to hold our table clean enough and give us glasses with traces. Did not understand the words he understands the meaning and is immediately to remedy the alleged shortcomings.
Late afternoon I'm more accessible. The wheel is in customs at Bombay.

 

30 novembre - une aide improvisée

Nous n'avons toujours pas la roue. Elle reste bloquée à la douane. Visiblement on attend que l'on vienne la chercher pour nous soutirer quelques centaines de roupies.

13 heures - à notre retour de déjeuner nous sommes interpellés par un indien qui occupe le bungalow proche du notre. Il a été informé de notre problème par la réception et souhaite nous venir en aide. Dès demain dit-il lorsqu'il sera à Bombay il ira voir le transitaire et récupérera le paquet. Il nous le fera ensuite acheminer directement par son chauffeur avec sa voiture personnelle. Nous le remercions et espérons (avec des réserves) que son intervention sera suivie d'effet.

Le reste de la journée est subitement plus agréable. Nous remarquons à nouveau les dauphins qui profitant de la marée montante suivent les poissons qui pénètrent dans le golfe tout proche. Nous voyons aussi les yeux rieurs des femmes musulmanes, heureuses en ce dimanche d'un peu de liberté. Au repas du soir pourtant identique aux précédents nous avons plus d'appétit.

Le lendemain Jai Rao (nom de l'indien) téléphone pour dire que le colis est récupéré. Il viendra demain dans l'après-midi nous l'apporter.

Thank you Jai

30 November - an improvised help

We still do not have the wheel. It remains blocked at customs. Obviously expected that the pick for extract us a few hundred rupees.
13 hours - at our return from lunch we are challenged by an Indian who occupies the bungalow near our. He informed our problem by receiving and would like to assist us. Tomorrow he said when it will be in Bombay he will go see the freight forwarder and retrieve the package. It we will do then forwarded directly via his driver with his personal car. We thank him and hope (with reservations) that his speech will be followed up.
The rest of the day is suddenly more pleasant. We note again the dolphins that taking advantage of the rising tide following the fish entering the nearby Gulf. We also see the laughing eyes of Muslim women happy in this Sunday for a bit of freedom. Yet identical to the previous evening meal we have more appetite.
The next day Jai Rao (Indian name) phone to say that the package is retrieved. It will come tomorrow in the afternoon bring us to it.
Thank you Jai

 

Un peu avant 13 heures Jai arrive en compagnie de son épouse Naïna. Nous réceptionnons le précieux colis. Celui-ci a été ouvert mais il ne manque rien selon la liste qu'à jointe Danièla. Je monte tout de suite la roue sur le tandem ainsi qu'une manette neuve pour le changement de plateaux. Un essai se révèle concluant.

Heureux nous descendons en soirée dîner avec Jai et Naïna. Au moment de régler nous avons la surprise d'invitants de devenir invités.

Vichnou notre serveur s'est mis sur son 31 pour la photo que je fais avec lui. Pour l'occasion il a rentré la chemise dans le pantalon. Plus tard, la photo, trônera sans doute dans l'endroit le plus en vue de la maison pour que les visiteurs ne la manquent pas. En effet les indiens adorent avoir des photos prises avec des européens qu'ils présentent comme étant leurs amis.

Jai et Naïna insistent pour que nous passions quelques instants dans leur bungalow avant de se dire au revoir. Au moment de les quitter ils nous offrent des fruits, une demie boite de Vache qui Rit et des mini tablettes de chocolat. Il est minuit...

A little before 1 p.m. Jai arrives in the company of his wife Naina. We receive the precious package. It opened but it lacks nothing in the list only to attached Daniela. I immediately mount the wheel on the tandem as well as a new lever for change of trays. A trial proves to be successful.
Happy we descend evening dinner with JHA and Naina. At the time of set we have the surprise of inviting to become invited.
Vichnou our server is placed on its 31 for the photo as I do with him. For the occasion he tucked the shirt into pants. Later, the photo, trônera probably in the place the most prominent home so that visitors do not miss the. In fact Indians love having photos taken with Europeans they present as their friends.
Jai and Naina insist that we spent a few moments in their bungalow before saying goodbye. At the time of leave they offer us fruit, half a box of laughing cow and mini chocolate bars. It's midnight...

Harihareshwar - Vichnou et Daniel

Daniel et Vichnou le serveur du restaurant Daniel and Vichnou restaurant Server

 

Vrai faux départ - Journée de galère

5 heures - les premières minutes après le lever sont difficiles. Il est trop tôt pour un petit déjeuner au restaurant. Nous mangeons les mini tablettes de chocolat et des fruits. Nous verrons plus loin pour avoir quelque chose de plus consistant.

Le jour se lève lorsque nous partons à 7 heures. Nous arrivons rapidement à l'embarcadère où nous allons prendre le petit bateau pour effectuer la traversée du golfe.  L'embarquement du matériel pose des problèmes aux gens du bateau. Ils sont maladroits et il faut que je dirige la manoeuvre pour que rien ne soit abîmé. L'estuaire franchi nous sommes dans le village de pêcheurs de Bagmandala aux odeurs fortes et aux rues sales et étroites. L'endroit est à quitter au plus tôt. A la sortie du village nous prenons à droite afin de suivre la cote et aller vers le sud. Lors de la traversée de deux ou trois villages lorsqu'on nous demande où nous allons et que nous répondons Goa on nous dit que ce n'est pas  par là. Nous avons été tant de fois trompés depuis que nous sommes en Inde que nous ne faisons pas attention. Ma carte mentionne bien une route longeant la cote en direction de Goa et à l'écart de la nationale très passante et dangereuse. Plus loin, alors que nous sommes arrêtés à nous reposer, un véhicule 4X4 avec plusieurs hommes à son bord s'arrête près de nous. Celui qui semble être le responsable nous dit que nous faisons fausse route. Un doute s'installe mais nous continuons à faire confiance à la carte. Deux kilomètres après la route devient piste et s'ouvre sur plusieurs directions. L'une descend vers la mer, deux autres entrent dans les terres. Nous descendons vers la mer ou l'on nous dit qu'un bateau  fait la navette entre les deux rives. A la vue du bateau moins large que la remorque et guère plus long que le tandem nous hésitons. Notre hésitation est d'autant plus grande que de l'autre coté du golfe le bateau accoste sur une large bande de sable ou la remorque risque de s'enfoncer. Des fonctionnaires (des eaux et forêts) nous disent qu'une des pistes fait le tour par le fond du golfe. Il nous faudra faire 19 kilomètres avant d'arriver au village que nous apercevons à un kilomètre. Nous optons pour cet itinéraire. Après avoir remonté avec peine jusqu'au croisement nous prenons la piste indiquée. Nous avançons difficilement à cause des pierres. Un kilomètre après la bifurcation nous avons un coupe jarrets qui nous oblige à descendre et à désaccoupler le tandem et la remorque. Bernadette pousse le tandem et je tire la remorque. Bernadette prend de l'avance mais arrive au sommet du raidillon épuisée. Elle a le souffle coupé. La voyant en difficulté je la rejoins laissant la remorque calée avec des pierres. Je lui asperge la nuque. Elle se mouille le visage et les cheveux. Un quart d'heure de repos est nécessaire avant que nous redescendions chercher la remorque. Sans son aide il m'aurait été difficile de faire l'ascension de la cote. Après un nouveau repos nous enfourchons à nouveau le tandem. Nous sentons qu'il va falloir manger. Nos muscles sont en manque. Installés à l'ombre nous déjeunons de pain de mie, des quatre parts de Vache qui rit, de la dernière orange et en rationnant notre eau potable. Alors que nous repartons nous entendons un frottement à l'arrière. C'est la roue qui a été réparée à Khopoli qui vient de se remettre en 8. Pour évaluer les dégâts nous nous garons sur un terre plein. Préoccupé je ne vois pas une grosse pierre qui fait basculer la remorque. La deuxième roue plie à son tour et se voile. Nous voici dans l'impossibilité de continuer. De plus nous sommes dans un endroit ou personne ne passe. Nous en sommes à nos réflexions  et repérant à tout hasard un endroit pour camper lorsque nous entendons le ronron d'un moteur. Ce doit être un camion. Le bruit continue mais nous ne voyons rien arriver. Laissant Bernadette près du matériel je vais en direction du bruit. Trois cents mètres plus loin je vois un camion arrêté, le moteur au ralenti. Deux hommes puisent de l'eau à une fontaine. J'essaie de leur expliquer mon problème (avec dessins à l'appui tracés sur le sol). Ils comprennent mais ne peuvent pas m'aider. Leur entreprise leur interdisant de monter qui que ce soit. De retour près de Bernadette nous attendons assis sur des pierres. Un quart d'heure se passe avant que nous n'arrivent deux hommes, chacun sur leur moto. L'un d'eux comprend l'anglais. Un coup d'oeil sur les roues termine les explications. Il me propose de m'emmener jusqu'à leur chantier (devant lequel nous sommes passés il y a deux trois heures). Je laisse à nouveau Bernadette seule dans la nature et part à cheval sur une moto. Au chantier je suis présenté au chef qui après avoir donné des ordres à exécuter pendant son absence m'emmène à son tour à moto. Nous allons aux villages que nous avons traversés. Il cherche à nous faire transporter mais ne trouve pas de véhicule assez grand. D'une cabine j'essaie de contacter Jai Rao mais il a déjà quitté Harihareshwar. Ne pouvant pas laisser les ouvriers plus longtemps seuls l'homme me confie à un réparateur de cycles (ou supposé tel). Ce dernier s'arme d'une pince multi-prises et me ramène à moto jusqu'auprès de Bernadette. Pendant le trajet je reçois sur la figure de la poudre rouge que l'homme se met dans les narines (une petite drogue).  Sur place mes doutes se confirment, l'homme ne connaît rien à la mécanique. Il semble tellement embué par sa drogue qu'il suggère que l'on mette la roue de secours du tandem à la place de la roue de remorque en 8. Il me faut insister pour qu'il comprenne qu'elle ne sont pas de la même dimension.

Laissant à nouveau Bernadette je repars à moto pour trouver par mes propres moyens un véhicule. Par chance un kilomètre plus loin nous rattrapons un rikshaw avec un plateau et qui sert grâce à des banquettes au transport de personnes. Le pilote de la moto l'arrête.  Après un quart d'heure de marchandages le conducteur du rickshaw accepte de nous transporter avec le matériel à Harihareshwar en passant par le fond du golfe pour 700 roupies. Le matériel est monté avec beaucoup de peine sur le petit véhicule (les banquettes ont été enlevées). Le maintien se fait avec de la corde mais je préfère rester sur le plateau à le tenir.  Bernadette monte près du conducteur, assise sur une fesse. Au croisement avec Bagmandala le pilote descend vers le port. Il ne veut plus faire le tour par le fond du golfe. Nous arrivons pour prendre le dernier bateau. Le matériel est chargé. Le conducteur du rickshaw demande ses 700 roupies. Je lui dis que le travail n'a pas été effectué comme prévu. Il ne mérite pas plus de 100 roupies. Le patron du bateau qui comprend l'anglais vient à la rescousse mais en notre faveur. L'autre, la tête basse, prend le billet de 100 roupies et s'éclipse avant que le bateau ne quitte le quai.  A nouveau du coté de Harihareshwar nous faisons à pieds, Bernadette poussant le tandem et moi tirant la remorque (avec ses roues faussées qui frottent et qui freinent) le retour vers l'hôtel. Les moustiques alors que nous longeons une zone marécageuse s'en donnent à coeur joie avec leurs aiguillons sur nos parties découvertes. Près de l'hôtel nous rencontrons Vichnou qui est tellement surpris de nous revoir qu'il peine à nous reconnaître (dans le noir).  A l'hôtel c'est aussi l'étonnement. Le manager est rappelé. On nous donne un autre bungalow (celui où nous étions est loué). Nous regrettons que Jai et sa femme ne soient plus là. Une douche et un dîner avant de nous coucher finissent la journée. Il est 21 heures. Pas besoin de nous bercer. Demain sera un autre jour. Nous verrons ce que nous ferons.

True false start - day of Galerius
5 hours - the first minutes after sunrise are difficult. It is too early for a breakfast in the restaurant. We eat mini chocolate bars and fruit. We will see later for something heartier.
The sun rises when we depart at 0700 hours. We quickly arrive at the pier where we take a small boat to make the crossing of the Gulf. The embarkation of equipment problems for the boat people. They are clumsy and it is necessary that I run the operation so that nothing is damaged. The estuary crossed we are in the fishing village of Bagmandala to strong odors and dirty, narrow streets. The place is to leave as soon as possible. At the exit of the village we take right to follow the coast and go south. During the crossing of two or three villages when asked us where we are going and we answer Goa told us that it is not. We were so often wrong since we are in India that we are not careful. My card mentions of a road along the coast in the direction of Goa and away from the national bandwidth and very dangerous. Further, while we stopped at to rest us, a 4 x 4 vehicle with several men on board stops near us. One that seems to be responsible for tells us that we are wrong. A doubt settled but we continue to trust the map. Two kilometres after the road becomes track and opens onto several directions. One descends towards the sea, two others enter the land. We go down to the sea or we are told that a boat shuttled between the two sides. At the sight of the vessel narrower than the trailer and hardly longer than the tandem we hesitate. Our reluctance is even larger than the other side of the Gulf the boat docked on a wide strip of sand or the trailer may sink. Officials (of the waters and forests) tell us that one of the tracks made the round from the bottom of the Gulf. We need to make 19 kilometers before arriving at the village we see one kilometre. We opt for this route. After having reassembled with penalty to the crossroads we take the specified track. We are hardly moving because of the stones. One kilometre after the bifurcation we have a Shanks cut which compels us to go down and disconnect the tandem and trailer. Bernadette pushes the tandem and I shoot the trailer. Bernadette takes advance but arrives at the top of the raidillon exhausted. It has breath. The light in trouble I the agree with leaving the trailer wedged with stones. I sprayed her neck. She gets wet the face and hair. A quarter of an hour of rest is necessary before we redescendions pick up the trailer. Without his help I would have been difficult to climb from the coast. After a new rest we climbed again the tandem. We feel he'll have to eat. Our muscles are lacking. Installed in the shade we have lunch of bread, four units of laughing cow, the last Orange and rationing our drinking water. While we leave we mean friction at the rear. It is the wheel that was repaired in Khopoli that comes to 8. To assess the damage we Park on a full earth. Concerned I do not see a big stone that toggles the trailer. The second wheel bent to turn and is sail. We are unable to continue. In addition we are in a place or person passes. We are in our thoughts and just randomly identifying a place for camping when we hear the hums of an engine. This should be a truck. The noise continues, but we see nothing happen. Leaving Bernadette near the equipment I'm going in the direction of the noise. Three hundred meters further I see a stopped truck, the engine idling. Two men draw water from a fountain. I try to explain my problem (with supporting drawings traced on the ground). They include, but may not help me. Their company prohibiting them to mount any. Back near Bernadette we expect sitting on stones. A quarter of an hour goes by before we arrive two men, each on their motorcycle. One of them understands English. A glance on the wheels complete explanations. It offers me to take me to their site (before which we passed two three hours ago). I leave again only Bernadette in nature and hand riding on a motorcycle. At the site I am introduced to the head that after giving orders to execute during his absence takes me to turn on a motorcycle. We go to the villages that we have crossed. He seeks to carry but not vehicle is big enough. A cab I try to contact Jai Rao but he had already left Harihareshwar. Cannot allow workers more time only man confides to a repairer of cycles (or assumed such). This last weapon power pliers and brings back me to motorcycle up to Bernadette. During the ride I get on the figure of the red powder that man puts himself in the nostrils (a small drug). On-site my doubts are confirmed, the man knows nothing to the mechanics. It seems so fogged by his drug that he suggested that we put the spare wheel of the tandem instead of wheel 8 trailer. It takes me to insist he understands that they are not the same size.
Leaving again Bernadette I'm leaving on a motorcycle to find by my own a vehicle. By chance a kilometre later we catch up a rikshaw with a tray and serving with benches for the carriage of passengers. The driver of the motorcycle stopped. After a quarter of an hour of haggling the rickshaw driver agrees to transport us with the material to Harihareshwar passing through the bottom of the Gulf for 700 rupees. The equipment is mounted with very difficult on the small vehicle (the benches have been removed). The maintenance is done with rope but I prefer to stay on the shelf to hold. Bernadette mounted near the driver, sitting on a buttock. On the crossing with Bagmandala the driver down to the port. He wants more to turn the bottom of the Gulf. We came to take the last boat. The material is loaded. The rickshaw driver asked its 700 rupees. I told him that the work was conducted as planned. It is not worth more than 100 rupees. The owner of the vessel which includes English comes to the rescue but in our favour. The other, low head, takes the ticket of 100 rupees and disappears before the boat leaves the dock. Again on the side of Harihareshwar we do feet, Bernadette pushing the tandem and I pulling the trailer (with its distorted wheels which rub and hinder) back to the hotel. Mosquitoes while we drive along a marshy area are given some to heart joy with their prods on our parts. Near the hotel we meet Vichnou which is so surprised we review barely recognize us (in the dark). The hotel is also amazed. The manager is recalled. We are given another bungalow (one where we were is rented). We regret that JHA and his wife are gone. A shower and dinner before we end the day. It is 21 hours. No need we rocked. Tomorrow will be another day. We will see what we will do.
Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité