Retour vers l'Espagne et la France - Return to the Spain and the France
Dès le lendemain de notre retour à Tamraght près d'Agadir nous prenons la route en direction de l'Espagne.
Rencontre de cyclistes
Pendant la remontée du Maroc par la cote nous rencontrons plusieurs cyclistes. N'allant pas dans le même sens nous leur faisons bonjour de la main et du klaxon. A Essaouira ce sera Christian , un Lyonnais lequel remonte lui aussi le Maroc. Il est parti de Dakar et doit rallier Lyon. Le début de son voyage s'est déroulé en compagnie de son épouse laquelle a dû abandonner pour cause de tendinite aux genoux. Le lendemain de cette rencontre nous avons une pluie battante. Nous espérons que notre cycliste, plus au sud, ne roule pas trempé. Nous aurons sans doute l'occasion de revoir Christian et de connaître son épouse lorsque nous passerons au Canada, ceux-ci, en effet, émigrent dans le courant du premier semestre pour ce pays.
Où l'incompétence est élevée au rang de l'art
Dès notre arrivée à Tanger nous prenons tout de suite la direction du port en vue de notre embarquement. Notre retour vers l'Espagne est prévu en direction de Tarifa.
Pour les formalités nous refusons l'aide des écrivains publics. Les formalités de police se passent rapidement malgré une certaine nonchalance des fonctionnaires (et de quelques passes-droits). Il faut ensuite que les documents concernant le véhicule soient visés et tamponnés. Du haut de notre cabine nous voyons les fonctionnaires de la douane s'agiter dans tous les sens, demandant les papiers, les visant, les faisant viser par une autre fonctionnaire, passant d'un véhicule à l'autre sans suite ni discernement. Où dix minutes suffiraient soixante sont nécessaires. Ces formalités terminées d'autres fonctionnaires postés plus loin procèdent à la fouille des véhicules (surtout celles des marocains d'Europe). Notre Defender passe sans qu'une portière ne soit ouverte. Après cela, nous avons une très longue attente avant l'embarquement, dans un désordre indescriptible (les uns veulent passer avant les autres glissant leurs voitures entre celles qui se trouvent devant eux) nous rapprochent du ferry. Lorsque nous entrons dans le ventre du navire 3 heures et demie se sont écoulées depuis notre entrée dans le port.
Les Espagnols sont plus rapides
Pour le même nombre de véhicules la douane espagnole procède en une demi-heure aux vérifications. Lorsqu'un véhicule semble suspect, au lieu de bloquer le passage pour la fouille, celui-ci est mis sur le coté. C'est le cas de celui qui se trouve devant nous (un marocain immatriculé en Eure et Loire). Notre passage s'effectue sans fouille en moins d'une minute.
Comme nous avons perdu beaucoup de temps à Tanger il se fait tard. Les réceptions des campings sont maintenant fermées et nous n'avons pas l'intention de nous arrêter à l'hôtel. Algéciras passée nous continuons sur Alméria. Avant d'y arriver nous nous arrêtons dans un endroit un peu écarté de la voie express où nous faisons un petit somme. En cours de matinée nous prenons un petit déjeuner dans une cafeteria au bord de l'autoroute. Nous remarquons que la clientèle est exclusivement composée de marocains qui remontent eux aussi.
Petite halte à Aguilas
Pour nous reposer un peu nous nous arrêtons au camping Bellavista à Aguilas. Nous savons y retrouver nos amis Jean et Monique Guyot. Nous restons là deux jours.
Quittant Aguilas nous remontons jusqu'à Bénidorm où nous faisons une visite à Régine et Pierre Lachenal. Nous regrettons que le camping soit complet à craquer (où nous avons séjourné huit semaines fin 2004, début 2005). Faisant le tour des campings des alentours aucun ne nous plait vraiment. Nous prenons la route malgré la nuit tombée. Une cinquantaine de kilomètres plus loin nous nous arrêtons dans un camping qui ne nous plaît pas davantage.
Dernière journée en Espagne
C'est tout d'abord sous un ciel gris que nous reprenons notre route mais le miracle espagnol s'accomplit très vite, un soleil généreux se met à briller.
Valencia passée nous prenons la direction de Sagunto par l'autoroute, puis c'est Zaragoza enfin Jaca avant d'atteindre la frontière hispano-française que nous traversons par le tunnel du Somport. Avant d'entrer dans Tarbes nous faisons halte dans un Etap hôtel.
Après la nuit à Tarbes nous retournons voir nos amis Claudette et Roger Galinié à Valence sur Baïse*joli petit village de Gascogne.
Pendant les quatre journées passées en leur compagnie nous visitons les alentours, vieux châteaux (ceux des familles Lagardère et Pardaillan) et goûtons à nouveau au fameux Floc de Gascogne.
Le 23 janvier nous sommes de retour dans notre région. Nous faisons halte à Saint Michel en l'Herm chez notre amie Thérèse Toullec laquelle est heureuse de nous revoir. Nous lui exprimons toute notre peine de la savoir maintenant seule après que Pierrot ,son mari, lui ait dit un au revoir définitif le 9 janvier dernier. Une longue amitié de 33 ans nous permet de lui dire, que de d'ici ou de là, nous serons toujours près d'elle.
Derniers jours avant le départ
Le 30 janvier nous quittons notre amie Thérèse pour rejoindre notre dernière halte avant de rejoindre Le Havre. Nous sommes reçus avec beaucoup de gentillesse par notre cousine Annette Brosseau au Loroux-Bottereau. non loin de Nantes.
Le 04 février nous sommes informés par Mer et Voyages que le départ est reporté au 17 février.
Nouveau retard dans le départ
Alors que nous roulons vers Malestroit pour aller dire au revoir à notre fille Eugénie et à Alexis son compagnon nous recevons un coup de fil de Mer et Voyages qui nous apprend que l'embarquement est à nouveau reporté de trois jours.
Lundi 18 février - nous partons pour le Havre. Bernadette n'est pas encore bien et moi je sens la grippe me gagner à mon tour. Lorsque nous arrivons à l'hôtel IBIS d'Harfleur où nous avons pris la précaution de retenir une chambre, je suis très fiévreux. Le lendemain matin, je suis cloué au lit. Un docteur appelé me donne un traitement de choc. Pourvu que je sois sur me pieds demain pour l'embarquement.
20 février 2008 - nous sommes encore dans la chambre de l'hôtel IBIS à Harfleur et nous n'avons pas de nouvelles de notre embarquement. Un coup de fil à Mer et Voyages et nous voilà rassurés. Le bateau est bien prévu aujourd'hui. Il vient de toucher le quai en provenance d'Anvers.
Nous sommes encore très fiévreux et grippés (surtout moi, Bernadette semblant avoir récupéré un peu). C'est presque à regret que nous quittons notre chambre d'hôtel.