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SUR LA ROUTE A DEUX - ON ROAD HAS TWO
1 mai 2015

Vers l'Amérique du sud - To South America

A la recherche du Grande San Paolo.

Trouver le roulier italien dans le port très étendu du Havre n'est pas une mince affaire. A deux reprises nous demandons la bonne direction. C'est avec soulagement que nous repérons enfin de loin la haute silhouette du navire. Pour nous en approcher il faut passer (facilement) un contrôle.

Looking for the great San Paolo.
Find the Italian ferry in the large port of le Havre is not a trifling matter. On two occasions we call the right direction. It is with relief that we finally spot by far the high silhouette of the ship. Approach us to (easily) pass a control.

Vers Buesnos Aires 2008 1

 

L'installation à bord

Il nous faut un peu attendre pour avoir notre cabine. Bernadette suffoque lorsqu'elle constate que nous n'avons ni fenêtre, ni hublot. L'ensemble est somme toute confortable.

L'après-midi nous faisons un peu connaissance avec le navire et ses occupants. Les personnels sont polis. D'autres voyageurs sont arrivés avant nous, trois couples de néerlandais, un allemand et un anglais. Nous faisons connaissance au salon et au moment du dîner.

 

Nous quittons le Havre

Il faut attendre la soirée du 21, (après que le navire ait chargé sa cargaison), pour prendre la mer. La vitesse évaluée à environ 17 noeuds (30 kms/h) nous demandera sans doute près de deux jours pour atteindre Bilbao (Espagne). Si dans la Manche c'est relativement calme lorsque nous entrons dans l'Atlantique le bateau roule un peu plus de bâbord à tribord.

 

Escale à Bilbao

Nous arrivons sans doute vers 7 heures à Bilbao mais comme nous dormons nous ne nous en rendons pas compte. Il est 8 heures 15 lorsque nous nous réveillons. Le petit déjeuner ne nous sera plus servi, celui-ci se terminant à 8 heures 30.

Un coup d'oeil à l'extérieur nous apporte un ciel bleu et des montagnes vertes. Nous oublions déjà les brumes du Havre.  Notre pleine forme n'étant pas encore revenue nous décidons de faire l'impasse de l'escale.

24 février - 23H00 - le bateau commence à bouger puis c'est la sortie du port de Bilbao. Nous allons être bercés par les vagues du golfe de Biscaye.

26 février. Nous avons retardé nos montres d'une heure (heure portugaise et marocaine). Au petit déjeuner nous nous trouvons à la latitude de Lisbonne. Nous devrions arriver à Casablanca dans la nuit prochaine.

Nuit du 26 au 27 février. La mise en panne aux alentours de 5 heures au large de Casablanca nous réveille.

Au petit déjeuner nous constatons que nous sommes comme beaucoup de cargos à plusieurs kilomètres de la cote. Au loin se profile dans la brume le haut minaret de la Mosquée Hassan II. Nous ne savons pas quand nous allons accoster au port.

Dans la nuit nous entendons donner des ordres puis sentons le bateau bouger pour entrer dans le port.

 

Casablanca

Une bonne partie de la matinée, des autorités marocaines, viennent sur le bateau. Des difficultés émergent semble-t-il pour la manutention des marchandises mais aussi pour les personnes qui souhaitent aller à terre. Depuis le pont où nous sommes allés passer un moment nous voyons vers 10 heures 30 deux passagers quitter le navire. J'essaie de trouver quelqu'un pour que nous ayons nous aussi nos passeports (conservés par les services du bord), mais personne n'est joignable. Après le déjeuner je m'informe près du commandant qui dit qu'il est un peu tard pour aller en ville, son bateau devant quitter le quai en soirée et que tout sera fermé bien avant. Si nous n'étions jamais venu à Casablanca nous aurions sans doute regretté.

Le départ prévu dans la nuit ne se fait pas.

The installation on board
We need a little wait for our cabin. Bernadette suffocates when she notes that we have neither window nor door. The whole is comfortable.
The afternoon we do a little acquainted with the ship and its occupants. Staff are polite. Other travellers arrived before us, three pairs of Dutch, German and English. We meet in the lounge and at the time of the dinner.
We leave the Harbour
It is expected the evening of 21, (after the ship had loaded its cargo), to the sea. Valued at about 17 knots (30 km/h) speed will ask us no doubt nearly two days to reach Bilbao (Spain). If in the English channel was relatively quiet when we enter into the Atlantic the boat rolls a little more from port to starboard.
Stopover in Bilbao
We get probably around 7 o'clock to Bilbao but as we sleep we are not account. It is 8: 15 pm when we wake up. Breakfast only we will be more served, it ended at 8: 30 pm.
A glance at the outside brings us a blue sky and green mountains. We already forget the mists of le Havre. Our full form being not yet returned us decide to make the impasse of the stopover.
24 February - 23 H 00 - the boat starts to move then this is the output of the port of Bilbao. We will be lulled by the waves of the Gulf of Biscay.
26 February. We delayed our one hour watches (Portuguese and Moroccan time). At breakfast we are at the latitude of Lisbon. We should arrive in Casablanca in the next night.
Night of 26 to 27 February. Implementing fault around 5 hours off the coast of Casablanca awakens us.
At breakfast we find that we are like many cargo ships several miles from the coast. In the distance looms in the mist the high minaret of the mosque Hassan II. We do not know when we will dock at the port.
At night we hear give orders and then feel the ship move to enter the port.
Casablanca
A good part of the morning, Moroccan authorities, come on the boat. The difficulties emerging it seems for the handling of goods but also for persons wishing to go ashore. From the deck where we went pass a moment we see around 10: 30 pm two passengers leave the ship. I'm trying to find someone that we have we also our passports (kept by the OBS), but nobody is reachable. After lunch I inquire near the Commander who said that it is a little late to go to town, his boat before leaving the dock in the evening and that everything will be closed well in advance. If we were ever came to Casablanca we would no doubt regretted.
Originally planned in the night does not.

Vers Buenos Aires 2008 2

 

 

La journée du 29 février se déroule aussi lentement que les déchargements et chargements. La présence permanente des policiers et douaniers sur les quais est un frein évident à la bonne marche des opérations.

A 17 heures 30 nous constatons que la rampe du bateau se relève puis rapidement les amarres sont larguées. Au dîner la bonne humeur se lit sur les visages des passagers et l'équipage semble aussi apprécier ce départ.

Trois jours et peut-être quelques heures nous séparent encore de Dakar. 

En ce 1er mars nous croisons au large des iles Canaries. Un minuscule oiseau vient nous dire bonjour.

Un incident technique se produit, le générateur principal lâche, privant le navire d'électricité et le mettant en panne. Un générateur de secours est mis en route. Après un grand rond sur l'eau nous reprenons le bon cap.

C'est sous un ciel aux nuages bas que nous descendons au large de la Mauritanie en cette matinée du 02 mars. Cela fait du bien à certains passagers dont les épidermes ont pris de couleurs d'écrevisses cuits.

Dans l'après-midi, nous avons, équipage et passagers, un exercice d'alerte. Nous nous rendons sur le pont avec nos gilets de sauvetage, casques et autres équipements, puis une simulation d'incendie est faite avec réaction de l'équipage. Le commandant du navire dirige les manoeuvres aidé en cela par l'officier sécurité.

 

Dakar

 

Nous arrivons à Dakar en fin d'après-midi du 03 mars. Avant d'entrer dans le port nous passons à proximité de l'ile de Goré qui a connu de funestes heures de gloire lors de la traite des esclaves. C'est là, en effet, que les noirs d'Afrique étaient parqués avant leur destination finale aux Amériques.  Les manoeuvres d'approche au quai et le dîner ne nous permettent pas de sortir en ville en soirée. Par contre les manoeuvres de déchargement du navire vont bon train.

 Déçus

 Les passagers sont de bonne heure au petit déjeuner et le plaisir d'aller faire un tour en ville se lit sur les visages. Certains ont même établis des programmes.

Lorsque nous descendons au niveau de la rampe pour récupérer nos passeports il nous est dit que nous ne pourrons pas aller en ville, faute de temps. En effet, le principal des déchargement et chargement ont été effectués plus rapidement que prévu dans la nuit (nous avons été réveillés à plusieurs reprises par des bruits et des à coups). Comme il est déjà 8 heures et que départ est prévu vers 10 heures 30 le commandant ne veut pas prendre le risque de laisser quelqu'un au moment du départ. Contre mauvaise fortune bon coeur nous remontons sur le pont. Nous regardons les dernières manoeuvres de chargement. A notre déception s'ajoute un peu de colère. Ce n'est qu'à plus de 11 heures 30 que la rampe est relevée. Le départ n'a lieu qu'une demi-heure plus tard. Pour voir Dakar il nous faudra revenir.

February 29 day unfolds as slowly as the unloads and loads. The permanent presence of police and customs on the docks is a clear obstacle to the smooth running of operations.
At 5.30 pm we find the boat ramp rises and then quickly the mooring lines are dropped. Dinner good mood reads on the faces of the passengers and crew also seems to appreciate this departure.
Three days and maybe a few hours separate us yet from Dakar.
In this March 1st we encounter off the coast of the Canary Islands. A tiny bird comes we say hello.
A technical incident occurs, the loose main generator, depriving the vessel of power and putting it down. A standby generator is started. After a great round on the water we return to the right course.
It is under a sky to low clouds that descend off the coast of Mauritania this morning of 02 March. It feels good to some passengers whose skins took crayfish cooked color.
In the afternoon, we, crew and passengers, an alert exercise. We go on the deck with our life jackets, helmets and other equipment, then a simulation of fire is made with reaction of the crew. The Commander of the ship conducts maneuvers helped by the security officer.
Dakar
We arrive in Dakar at the end of afternoon of March 03. Before entering the harbour we pass close to the island of Gore that has seen deadly hours of glory during the slave trade. This is, in fact, that blacks in Africa were herded before their final destination in the Americas. The manoeuvres of the wharf approach and dinner do not allow us to go out in the city in the evening. However unloading the ship maneuvers are underway.
Disappointed
Passengers are early for breakfast and fun to go for a walk in town reads on the faces. Some have even established programs.
When we go down to the level of the ramp to retrieve our passports we are told that we will not be able to go to town, for lack of time. Indeed, the principal of the unloading and loading were conducted faster than expected in the night (we were repeatedly woken by noises and kicked). As it's already 8 pm and departure is expected around 10: 30 pm the Commander does not take the risk of letting anyone upon departure. Against misfortune good heart we ascend on the bridge. We look at the last loading manoeuvres. Our disappointment is added a bit of anger. It was until about 11: 30 am the ramp is relieved. The departure takes place as half an hour later. See Dakar we must return.

Vers Buesnos Aires 2008 3

 

Conakry    Conakry

 

 

Vers Buenos Aires 2008 6

 

Il nous faut tout juste une journée de navigation de Dakar à Conakry, capitale de la Guinée du même nom. De loin, sous le ciel brumeux, cela nous semble assez petit.

Après que les services d'émigration aient tamponné nos passeports nous avons la possibilité de sortir. Bien avant que nous soyons descendus de la rampe d'accès du bateau nous sommes assaillis de propositions de guides et de taxis. Notre première intention est de partir seuls à l'aventure mais dès la sortie du port nous acceptons qu'un jeune homme (Ibrahim) nous serve d'accompagnateur. Nous lui demandons de nous emmener vers le centre ville afin de faire du change (contre 20 € il nous est remis 120 000 francs guinéens), d'y acheter des livres puis d'aller dans un point internet.

Nous constatons lors nos déplacements que la ville est sale, des détritus de toutes sortes jonchent le sol et qu'il vaut mieux marcher sur la chaussée que sur les trottoirs encombrés d'objets de toutes sortes et de personnes stationnant là pour y discuter ou encore pour y vendre quelque chose.

Une fois l'emplette de nos livres faites, la lecture de nos mails et quelques réponses expédiées nous cherchons un endroit pour y boire quelque chose de frais. Ibrahim nous amène dans un restaurant chinois (assez chic, dont la majorité de la clientèle est chinoise) où nous décidons de rester à dîner après nous y être désaltérés. Nous gardons notre guide à dîner avec nous. Nous mangeons très bien pour 226 000 francs (un demi mois de salaire en Guinée Conakry). Nous n'avons pas assez de monnaie locale mais le restaurant accepte les €uros sans aucune difficulté. A la sortie il fait nuit mais comme nous avons demandé à Ibrahim de nous montrer un peu Conakry nous prenons un taxi. Les rues sont sombres et pour la plupart pas éclairées. En vérité nous ne voyons pas grand chose mais cela semble faire plaisir à notre jeune guide, reconnaissant de son repas en notre compagnie. Nous visitons comme s'il s'agissait de musées le Novotel puis un autre hôtel plus modeste. A ce dernier endroit nous achetons un souvenir (un buste d'africaine en ébène). En cours de route la chauffeur de taxi fait un peu de carburant mais sans arrêter son moteur (il semble avoir des problèmes avec son démarreur). Après cela nous demandons à notre guide de nous ramener au port.

Au moment de dire au revoir à Ibrahim nous lui laissons nos devises de Conakry. Elles ne sont pas négociables ailleurs. Il empoche ainsi près de 100 000 francs de Guinée ( le reste ayant été donné en aumônes à des infirmes, en pourboire au restaurant et en règlement de la course de taxi). Ibrahim qui ne s'attendait pas à tant de générosité semble ému et nous remercie chaleureusement. Son bonheur est aussi le notre.

 Notre halte à Conakry a été de courte durée mais nous y avons trouvé une gentillesse réelle de ses habitants, des plus modestes, car nous n'avons pas eu l'occasion de rencontrer les classes aisées (aurions-nous été aussi bien accueillis?) La ville est sale dans son ensemble sauf dans les quartiers aux luxueuses villas, lesquelles ont des gardiens en permanence. Il semblerait que la population ait aussi conservé un bon souvenir de la France et des français malgré les oppositions politiques des dirigeants des deux pays.

 

Need us just a day sailing to Dakar to Conakry, capital of Guinea of the same name. By far, under the sky Misty, that seems to us quite small.

 

After emigration services have stamped our passports we have the possibility of leaving. Well before that we are descended from the ramp of the vessel we are assailed for proposals of guides and taxis. Our first intention is to go only on an adventure but right out of the port we accept that a young man (Ibrahim) serve as an accompanist. We ask him to take us to the city centre in order to make the change (compared with €20 it is given us 120 000 Guinean francs), purchasing books and then go to an internet point.

 

We find in our travels is a dirty city, detritus of all kinds litter the floor and it is better to walk on the pavement on sidewalks cluttered objects of all kinds and people parked there to discuss or to sell something.

 

Once the shopping of our made books, reading our mails and some shipped answers we are looking for a place to drink something fresh. Ibrahim leads us in a Chinese restaurant (pretty chic, which the majority of the clientele is Chinese) where we decide to stay for dinner after us be filled. We keep our guide to dinner with us. We eat very well for 226 000 francs (half a month's salary in Guinea Conakry). We do not have enough local currency but the restaurant accept the €uros without difficulty. At the exit it is night, but as we asked Ibrahim to show us a little Conakry we take a taxi. The streets are dark and for the most part not lit. Indeed we see not much but this seems rewarding our young guide, recognizing his meal in our company. We visit as museums Novotel then another more modest hotel. The last place we buy a souvenir (a bust of African ebony). Along the way the taxi driver made a little fuel but without stopping its engine (it seems to have problems with his starter). After that we ask our guide bring back us to the port.

 

At the time of saying goodbye to Ibrahim Let's him our currency of Conakry. They are not negotiable elsewhere. He thus pockets nearly 100,000 Guinea francs (the remainder having been given in handouts to infirm in tip at the restaurant and in regulation of the taxi ride). Ibrahim who did not expect such generosity seems moved and we warmly thank. His happiness is also ours.

 

Our stop in Conakry was short-lived but we have found a real kindness of its inhabitants, more modest, because we have not had the opportunity to meet the well-to-do (would we have been also welcomed?) The city is dirty as a whole except in the districts to luxurious villas, which have guards constantly. It would appear that the population has also retained a good memory of the France and the french despite the political opposition of the leaders of the two countries.

Où nous embarquons dans les canots de sauvetage

09 mars. Les hauts parleurs de bord nous donnent l'ordre de nous réunir sur le pont avec nos gilets de sauvetage, casques et matériels de survie. Heureusement c'est un nouvel exercice. Le bateau a été mis en panne. Pendant que le commandant travaille avec ses hommes nous sommes emmenés vers l'un des canots de sauvetage. Celui-ci ouvert nous y montons. Cela semble plus spacieux que vu de l'extérieur. Nous y restons un bon moment recevant les informations données par l'officier de sécurité. Nous apprenons, qu'en cas de naufrage avec obligation de quitter le navire, que nous serions 46 dans l'embarcation. Y est prévu, en sus des naufragés, de l'eau et des vivres lyophilisées auxquelles il faudra ajouter beaucoup de patience et de sang froid. Le moteur du canot est mis en route sans toutefois que l'on nous descende au niveau de l'eau. Après un quart d'heure dans cet endroit confiné et chaud nous retrouvons l'air libre du pont.

Where we ship in the lifeboats
09 March. The speakers of edge give us the order to meet on the bridge with our life jackets, helmets and survival equipment. Fortunately this is a new exercise. The boat has been down. While the Commander is working with his men we are taken to one of the lifeboats. It opened we ride. This seems more spacious as seen from the outside. We remain a good time receiving the information given by the security officer. We learn that in the event of sinking with obligation to leave the ship, that we would be 46 in the boat. There is intended in addition to shipwrecks, water and freeze-dried food which should add a lot of patience and cold blood. The engine of the boat is switched without however that we descend us to the level water. After a quarter of an hour in this confined and warm place we find the open air of the bridge.

L'Amérique du sud

10 mars - aux alentours de 10 heures 30 locales nous commençons à apercevoir les cotes du Brésil. Nous les longeons pendant plus de deux heures à distance irrégulière.

A 15 heures le bateau met en panne dans la rade de Salvador de Bahia. Nous ne savons pas si nous allons pouvoir aller à terre ce soir. Les responsables du bord ont pourtant prévu de faire des papiers à cet effet. Nous nous contentons de faire des photos de la ville depuis le pont du Grande San Paolo.

South America
10 March - around 10: 30 am local we are beginning to see the sides of the Brazil. We drive along for more than two hours irregular remotely.
At 3 p.m. the boat puts down in the harbour of El Salvador de Bahia. We do not know if we will be able to go ashore tonight. Officials of the edge yet planned to make papers to this effect. We just take photos of the city from the deck of the Grande San Paolo

Vers Buenos Aires 2008 8

 

Salvador de Bahia

Le Grande San Paolo accoste vers 19 heures 30. Il fait nuit depuis près d'une heure. Les formalités sont réduites au minimum. Après avoir retiré de l'argent à un guichet automatique, nous allons, avec un couple de hollandais, un anglais, vers le centre du vieux Salvador de Bahia. Ne connaissant pas le chemin nous prenons deux taxis. Sur place nous leur demandons de nous attendre le temps que nous fassions la visite des rues et que nous buvions des rafraîchissements.

La nuit est très agréable et la température douce avec une humidité limitée.

Les rues de Salvador de Bahia sont assez animées. Les terrasses des café sont pleines. En cours de route nous retrouvons le chef cuisinier (Rocco) du Grande San Paolo qui nous sert de guide (il connaît bien la ville compte tenu de ses nombreuses escales).

Lorsque nous revenons au point de rendez-vous avec les taxis ceux-ci ne sont plus là, sans doute las de nous attendre. Tant pis pour eux, la course ne sera pas payée. Rocco propose que nous rentrions à pieds arguant du fait que nous sommes proches du port (les taxis avaient pris le chemin des écoliers).

Comme cela nous avait été imposé nous revenons à minuit tapantes au Grande San Paolo. Cette sortie nous a fait du bien et a été très agréable.

El Salvador of Bahia
The great San Paolo docked around 19: 30 pm. It is night for nearly an hour. The formalities are reduced to a minimum. After withdrawing money from an ATM, we will, with a Dutch couple, an Englishman, toward the center of the old El Salvador de Bahia. Not knowing the path we take two taxis. On-site we ask that wait for the time that we do the tour of the streets and as we sipped refreshments.
The night is very nice and gentle temperature with limited moisture.
The streets of El Salvador de Bahia are quite lively. The café terraces are full. Along the way we find the head chef (Rocco) of the Grande San Paolo, who serves as a guide (it knows the city given its numerous stopovers).
When we return at the point of appointment with the taxis they were no longer there, no doubt tired of expect. Too bad for them, the race will not be paid. Rocco proposes that we went to feet arguing that we are close to the port (taxis had taken the path of schoolchildren).
As it was imposed we go back to typing midnight in Grande San Paolo. This output we did good and was very nice.

Vers Buenos Aires 2008 9

Vers Buenos Aires 2008 12

Rio de Janeiro

12 mars - Bien avant d'arriver à Rio nous apercevons le fameux pain de sucre avec son Christ le bras tendus à l'horizontale. Hélas à mesure que nous approchons le temps devient nuageux et brumeux, quelques gouttes même se mettent à tomber. Lorsque nous sommes à proximité de Rio de Janeiro nous sommes déçus du ciel bas et de la brume régnante. Les photos que nous faisons sont médiocres.

 Copacabana

Après le dîner nous décidons, bien que le temps soit incertain, d'aller faire un tour en ville et sur la plage de Copacabana. Pour nous guider nous avons Rocco, notre sympathique cuisinier italien. Parlant parfaitement le portugais il est pour nous d'un grand secours.

Le port de Rio de Janeiro s'étire sur plusieurs kilomètres. Pour en sortir nous prenons un bus gratuit qui s'arrête régulièrement pour prendre matelots et dokers. Les formalités de police sont comme à Salvador de Bahia réduites au minimum.

Sortis du port nous prenons deux taxis dont le prix a été négocié. Ils nous emmènent à un train d'enfer (brûlant plusieurs feux rouges) jusqu'à la plage de Copacabana et sa promenade.

Assis à la terrasse d'un des nombreux cafés (en dégustant des bières bien fraîches) nous assistons à l'ambiance particulière qui règne ici. De nombreuses femmes se prêtent au jeu de l'amour rémunéré. Certaines sont très belles. Leurs manières ne sont pas agressives mais très expressives. Les hommes seuls ne le restent pas très longtemps.

Nous faisons aussi un tour sur le sable de la plage. Là, les vagues sorties de la nuit viennent parfois lécher nos chaussures et le bas de nos pantalons de manière sournoise. Le sable fin, coule dans les mains comme de la farine.

Après avoir fait un tour sur le petit marché situé au centre de la promenade nous revenons dans les environs du port en taxis. Une dernière bière, avant de rentrer, nous fera sans doute nous lever dans la nuit.

2 heures du matin sont bien sonnées lorsque nous entrons dans notre cabine. La soirée passée simplement a somme toute été agréable. 

Rio de Janeiro
12 March - well before arriving at Rio we can see the famous bread of sugar with his Christ the arms outstretched horizontally. Unfortunately measure that we are approaching the time becomes cloudy and foggy, a few drops even start to fall. When we are near Rio de Janeiro we are disappointed the sky low and reigning mist. The photos that we are poor.
Copacabana
After dinner we decide, although the time is uncertain, to go for a ride in the city and on the Copacabana beach. To guide us we have Rocco, our friendly Italian cook. Speaking perfect Portuguese it is for us a great help.
The port of Rio de Janeiro stretches over several kilometres. To get out we take a free bus that stops regularly to pick up sailors and dokers. The police formalities are as in El Salvador de Bahia minimal.
From the port we take two taxis whose price has been negotiated. They take us to a train to hell (burning several red lights) until the Copacabana beach and its Boardwalk.
Sitting on the terrace of one of the many cafes (sipping fresh beer) we are witnessing the atmosphere that reigns here. Many women lend themselves to the paid love game. Some are very beautiful. Their ways are not aggressive but very expressive. Only men do not remain very long.
We also do a tour on the sand of the beach. Then nightfall outputs waves sometimes come to lick our shoes and our sly way trousers down. Fine sand, runs in the hands as flour.
After a ride on the small market located in the centre of the promenade we come back in the vicinity of the port in taxis. A last beer before returning, will probably make us get up in the night.
2 hours in the morning are well blown when we enter our cabin. The evening passed simply was altogether pleasant.

Vers Buenos Aires 2008 13

Vers Buenos Aires 2008 14

Vers Buenos Aires 2008 15

 

Nous quittons Rio de Janeiro le 13 au soir. La ville illuminée de mille feux est splendide de loin. Les petites lumières des favellas accrochées aux collines contrastent avec celles des grands lampadaires de la ville et des plages. Le Christ aux bras en croix éclairé d'une lumière blanche disparaît par intermittence lorsque les nuages viennent à le cacher.

 La pleine mer, les montagnes et la distance nous enlèvent en moins d'une heure toute vision. Nous regagnons notre cabine pour y récupérer les heures perdues de la nuit précédente.

We leave Rio de Janeiro on 13 in the evening. The illuminated city of lights is splendid by far. The small lights of the favellas clinging to the hills contrast with those of major fixtures of the city and the beaches. Christ in the arms lit a white light disappears intermittently when the clouds come to hide.
Sea, mountains and the distance remove us any vision in under an hour. We return our cabin to recover hours lost from the previous night.

 

 

Sao Paolo - Santos

14 mars - Nous sommes surpris, lorsque nous allons au petit déjeuner, de constater que le navire a mis en panne. Nous sommes déjà arrivés à Santos. Les places dans le port y étant limitées nous devons attendre au large.

Ce n'est qu'à 20 heures que nous quittons l'ancrage pour accoster au quai. Le temps d'effectuer les manoeuvres et les formalités de police il est pratiquement 22 heures.

Notre intention de sortir s'émousse. Finalement nous décidons de ne pas aller en ville. C'est la troisième ville du Brésil où nous accostons de nuit et le programme serait encore de boire quelques bières et de rentrer. Nous n'avons pas de regrets.

 Direction Campana  et Zaraté (Argentine)

Bien avant le petit déjeuner (7 heures 30) nous sentons le navire bouger. Nous quittons le port et retrouvons la pleine mer.

Nous recevons, à bord, des documents à remplir en vue de notre débarquement à Buenos Aires.

Lundi 17 mars début de matinée. Le navire s'engage tout d'abord dans un large estuaire dont les eaux sont couleur de terre. A mesure que nous progressons l'estuaire se rétrécit et devient fleuve Rio Parana. Nous le remontons pendant une bonne partie de la journée à petite vitesse compte tenu du courant et surtout du peu de profondeur d'eau dans la voie fluviale. Les berges sont couvertes de forêts au plus loin que la vue puisse porter depuis les ponts supérieurs du bateau. Sur les rives quelques petites maisons de pêcheurs ou de week end. Nous arrivons dans le port de Campana. Peu après 18 heures le Grande San Paolo se range à quai et la rampe est dépliée. Tout autour nous voyons des raffineries et quelques hangars. Au loin nous devinons une ville dont quelques immeubles qui dépassent les raffineries. Comme la majorité des autres passagers nous ne sommes pas enclins à sortir. Après dîner nous regagnons notre cabine et regardons un film vidéo sur notre ordinateur.

La journée du 18 mars s'écoule lentement. Les opérations de déchargement sont lentes. Nous quittons le quai vers 20 heures pour remonter pendant quelques heures le rio Panana jusqu'à Zaraté.

De Zaraté nous ne voyons que la partie portuaire isolée à plusieurs kilomètres de toute agglomération. Elle est composée d'immenses parkings où sont entreposées des milliers de voitures et camions neufs. S'y trouvent aussi des containers.

 

Sao Paolo - Santos

 

14 March - we are surprised when we go to breakfast, that the ship has put down. We already arrived at Santos. Places in the port being limited we wait offshore.

 

It was until 20 hours we leave anchorage for berth at the pier. The time to perform the manoeuvres and the formalities of police it is almost 22 hours.

 

Our intention to go out gets dull. Finally we decide to not go into town. It is the third city in Brazil where we based night and the program would still drink a few beers and return. We have no regrets.

 

Direction Campana and Zárate (Argentina)

 

Well before breakfast (7: 30 pm) we feel the ship move. We leave the port and find the open sea.

 

We receive, on board, the documents to be filled in for our landing in Buenos Aires.

 

Monday, March 17 early in the morning. The ship is committed primarily in a wide estuary whose waters are color of Earth. As we move forward the estuary narrows and becomes River Paraná. We ascend for a good part of the day at small speed taking into account the current and especially the little water depth in the waterway. The banks are covered with forests to the furthest the view can wear from the upper decks of the ship. On the shores a few small fishing or weekend houses. We arrive in the port of Campana. Shortly after 6 p.m. the great San Paolo range dockside and the ramp is unfolded. All around we see refineries and some hangars. In the distance we guess a city with few buildings that exceed the refineries. Like most of the other passengers we are not inclined to get out. After dinner we return our cabin and watch a video film on our computer.

 

The day 18 March flows slowly. Unloading operations are slow. We leave the dock around 8 p.m. to reassemble for a few hours the rio Panana up Zarate.

 

Zarate we see that the port part isolated several kilometres from any metropolitan area. It is composed of vast parking lots are stored thousands of cars and trucks. There are also containers.

 

 

Vers Buenos Aires 2008 17

Buenos Aires

 Au matin du 20 mars Le Grande San Paolo accoste aux quais de Buenos Aires, fort encombrés de navires. Les manoeuvres terminées les autorités de police et de douane montent à bord. Les formalités sont faites sur le bateau, rapidement et sans difficulté.

En fin de matinée les passagers descendant en Argentine se disent au revoir. Certains, comme le old John, l'anglais, (qui refait le voyage vers l'Europe) resteront longtemps dans nos souvenirs.

Nous regrettons que le chef cuisinier Rocco ait été obligé de se rendre à terre, avec le commandant du Grande San Paolo, y faire des achats pour sa cambuse. Nous laissons aux soins de son aide de lui faire part de notre amitié à son égard.

Enfin, escortés par un personnel de la douane, les passagers et leurs véhicules, quittent l'enceinte du port.

Buenos Aires
On the morning of March 20 The great San Paolo docked at the docks of Buenos Aires, very crowded ship. Completed maneuvers police and customs authorities boarded. The formalities are done on the boat, quickly and without difficulty.
Late morning passengers down in Argentina to say goodbye. Some, like the old John, English, (which remade the trip to Europe) will long remain in our memories.
We regret that the head chef Rocco has been forced to go to Earth, with the Commander of the great San Paolo, make purchases for his galley. We leave to care for his help to share our friendship towards him.
Finally, escorted by Customs staff, passengers and their vehicles, leaving the confines of the port.

La vie à bord du Grande San Paolo

Au départ du Havre nous faisons connaissance avec les gens de l'équipage et les autres passagers.

Les journées de navigation se ressemblent.

Elles sont ponctuées par les coupures des repas. Ceux-ci sont pris au carré des officiers que nous rencontrons en fonction de leurs quarts. Le commandant et le second du bateau déjeunent au même endroit mais ils le font à un autre service. Il est vrai que les heures qui nous ont été données, 7 heures 30, 11 heures et 18 heures sont assez tôt dans la matinée et la soirée.

Les menus sont copieux. La cuisine est italienne (préparée par le sympathique cuisinier en chef Rocco)  même si elle ne correspond pas totalement à nos habitudes gastronomiques françaises elle est appréciée.

Le reste des journées lorsque nous naviguons se passent à la guise de chacun soit dans nos cabines respectives, soit au salon ou encore sur le pont lorsque le temps le permet. Chacun profite des possibilités offertes pour aller visiter les villes lors des escales.

Après Conakry lors de la traversée de l'Atlantique nous apprécions après le dîner d'assister au début de la nuit et à la renaissance sans fin des étoiles.

07 mars, petit matin. Nous nous dirigeons vers le carré pour prendre notre petit déjeuner. Francesco, le steward, que nous rencontrons, nous dit que nous sommes une heure en avance. Nous n'avons pas été averti hier ou n'avons pas entendu que nous perdions une heure certains jours de navigation.

Les contacts entre les gens de l'équipage et les dix passagers sont empreints de politesse et de sympathie.

Life aboard the Grande San Paolo
Departing from le Havre we meet with people of the crew and other passengers.
The days of navigation are similar.
They are punctuated by breaks for meals. They are taken to the Wardroom we meet according to their quarters. The captain and the second boat eat breakfast at the same place but they do to another service. It is true that the hours that we have been given, 7 hours 30, 11 hours and 18 hours are early in the morning and the evening.
The menus are rich. The cuisine is Italian (prepared by the friendly chef Rocco) even if it does not fully correspond to our gastronomic habits French it is appreciated.
The rest of the days when we're going at the leisure each either in our respective cabins, either at the show or on the deck again when time permits. Each takes advantage of opportunities to visit cities during stopovers.
After Conakry during the crossing of the Atlantic we appreciate after dinner to attend at the beginning of the night and the renaissance without end of the stars.
07 March, early morning. We move towards the square for our breakfast. Francesco, the steward, we encounter, said us that we are one hour ahead. We have not been warned yesterday or have not heard that we lose an hour some days of sailing.
Contacts between people from the crew and 10 passengers are marked politeness and sympathy.

Vers Buenos Aires 2008 18

Vers Buenos Aires 2008 21

Vers Buenos Aire 2008 22

Vers Buenos Aires 2008 24

Dans la cambuse du Grande San Paolo on ne chôme pas

                                                                                  In the lazarette of Grande San Paolo on chôme not

Le passage de l'Equateur

Nous passons la ligne de l'Equateur le samedi 08 mars. Il n'y a pas de baptême mais nous recevons un Certificat Transitus Equatores en latin signé et tamponné par le commandant du Grande San Paolo. Les repas sont aussi de circonstances. Hélas Bernadette qui souffre d'embarras gastriques (une passagère allemande a les mêmes indispositions) ne participe pas aux libations.

The crossing of the Equator
We pass the line of Ecuador Saturday, March 08. There is no baptism but we receive a certificate Transitus Equatores in latin signed and stamped by the Commander of the great San Paolo. Meals are also circumstances. Alas Bernadette who suffers from gastric embarrassment (a German passenger has the same ailments) does not participate in the libations.

Poissons volants et dauphins

L'un des passe temps favori de Bernadette est, sous les tropiques, d'observer les poissons volants. Ceux-ci sortants subitement de l'eau volent au dessus des vagues en faisant quelques ricochets avant de replonger dans l'onde. Leurs petites nageoires argentées, pareilles à des ailes brillent dans le soleil. Notre regret c'est de ne pouvoir les prendre en photo compte tenu de leur vitesse et de leur petite taille.

Nous apercevons aussi, à plusieurs reprises, des groupes de dauphins. Ceux-ci suivent pendant quelques instants le navire en faisant des bonds hors de l'eau.

 

Flying fish and dolphins

 

One favorite pastime of Bernadette is in the tropics, to observe the flying fish. These outgoing suddenly water fly above waves by doing some skipping stones before plunging back into the wave. Their small fins silver, similar to wings shine in the Sun. Our regret is not being able to take picture given their speed and small size.

 

See also, on several occasions, groups of dolphins. They follow a few moments the ship by leaping out of the water.

 

 

 

 

 

 

 

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